chand1986
20.03.2018 11:32:44
- #1
On peut aussi, étant jeune, prendre sa vie en main, ou bien garder toutes les options ouvertes jusqu’à 35 ans et en rater pas mal.
« Prendre sa vie en main » et « garder des options ouvertes » seraient donc des opposés ? Thèse radicale... Je prétends tout le contraire. Et alors ?
On rate toujours quelque chose, parce qu’on ne peut pas tout faire en même temps et que la journée ne dure que 24 heures. La question n’est donc pas ce qu’on rate (toujours la grande majorité), mais si ce que l’on ne rate pas est ce que l’on veut.
Quand on a un terrain, aucune obligation de construire et que l’on est jeune, l’approche pragmatique, déjà mentionnée par beaucoup ici, est la suivante : d’abord louer. Si la relation est assez solide pour supporter la construction d’une maison, elle ne se brisera pas à cause d’un logement locatif. On peut aussi avoir des enfants dans des appartements loués, sans que rien de grave ne se produise. De nombreux autres avantages (le mot « expérience de vie » a été utilisé, et c’est, avec la flexibilité, le plus important) en découlent également.
Conclusion : même si on pouvait déjà construire une maison, et même en supposant que la relation est solide et aboutit à des enfants, il est toujours recommandé de louer dans un premier temps. On garde toutes les options, la seule perte est le temps passé à vivre dans une maison que, avec quelques années d’expérience en plus, on construirait peut-être autrement. Et ici, quelques années seulement représentent un prix extrêmement faible pour beaucoup d’options qu’on se réserve.
Je recommande clairement : louer d’abord, garder le terrain comme investissement, ne rien construire pour louer. Cela a très peu d’inconvénients, mais de nombreux avantages, comme indiqué ci-dessus.
Et à une personne qui aime faire peur, il faut encore dire quelque chose
Cela s’appelle souvent le « syndrome de la fermeture du portail » :)
Cela existe tout autant dans l’autre sens : la crise de la quarantaine, parce que (principalement les hommes) sentent qu’ils doivent rattraper ce qu’ils ont raté, ayant « dû » fonder une famille à vingt-cinq ans (par exemple, pour éviter à leur chère moitié cette panique de la fin des possibilités ?).
Il faut toujours vivre comme on l’entend, pas comme les autres l’exemplifient !