Où vont les taux d'intérêt directeurs de la BCE ?

Le meilleur indicateur, c'est bien la FED. La BCE suit comme d'habitude.

Déclaration actuelle de la réunion d'aujourd'hui avec le UBS/CS-CIO-Office :
Nous attendons pour le 2T24 la première baisse des taux aux États-Unis, au total jusqu'à 150 points de base encore en 24, ce qui est nettement plus rapide que dans les dernières estimations.

L'Europe pas aussi rapide, mais déjà au 3T24 et ensuite certainement jusqu'à 100 points de base de baisse.

Déclaration d'actualité du jour lors de la réunion d'aujourd'hui avec le bureau UBS/CS-CIO :
On attend pour le 2T24 la première baisse des taux aux États-Unis, au total jusqu'à 150 points de base encore en 24, ce qui est nettement plus rapide que les dernières estimations.

L'Europe pas aussi rapide, mais déjà au 3T24 et sûrement jusqu'à 100 points de base vers le bas.

Vous êtes clairement plus optimistes que notre propre économiste en chef du groupe. Nous prévoyons dans l'UE 0,50 % en deux hausses de taux au 3T/2024.
Aux USA aussi plus tôt, mais seulement à la deuxième moitié de l'année. Et aussi seulement à 4,75 % à la fin de l'année, donc -0,75 %.

Sur le marché lui-même, les hausses de taux sont toutes déjà intégrées, on le voit aux taux de refinancement actuels. En raison de l'augmentation des coûts de liquidité, les baisses de taux ne parviennent cependant pas complètement aux clients. Surtout les refinancements des prêteurs immobiliers avec un taux d'endettement supérieur à 60 % sont devenus très coûteux sur le marché.

Désolé, je ne travaille (heureusement) pas chez UBS, je suis de l’autre côté et je ne fais que transmettre ce qui est dit lors des réunions avec nos clients :)

Les baisses vont cependant au-delà de 2024, c’était peut-être ambigu.
Donc premières baisses en 24, d’autres en 25.

Oui, on le voit déjà sur le long terme, mais ça devient vraiment intéressant pour les taux variables uniquement quand la baisse a effectivement lieu.
Et si quelqu’un envisage de s’engager sur un taux fixe, je conseillerais aussi d’attendre un peu en ce moment si c’est possible.

Le monde s'est tellement endetté lors des dernières crises que des taux d'intérêt de 2, 3, 4 % ne sont plus possibles à long terme. Il suffit de regarder la charge d'intérêts de la République fédérale. En 2021, 4 milliards d'euros du budget fédéral étaient des paiements d'intérêts, en 2023 c'est environ 40 milliards.

Bien sûr que c'est possible. On dévalue alors simplement les dettes avec l'inflation.