Tes explications exagérément longues sont toutefois fausses. [...] Je ne vois aucune concession de la part de @11ant.
Si tu n’as toujours pas compris la concession, c’est que mes explications n’ont probablement pas été « assez longues » :-( :
En définitive, je te donne raison, le TE devrait simplement payer parce que cela lui épargne des nerfs. [...] Alors ne mettons pas l’architecte sous un jour trop flatteur – elle réclame simplement le maximum de ce qu’elle espère pouvoir obtenir.
Tu ne peux donc pas « être d’accord » avec moi, car cette conclusion (
se soumettre en martyr présumé) je
ne l’ai pas tirée. L’architecte ne réclame pas non plus un « maximum » (et encore moins « ce qu’elle espère pouvoir obtenir »), mais symboliquement le paiement de (en réalité certainement plus que) cinq heures de travail lors de la résiliation d’un contrat d’ouvrage, alors qu’en exécutant le contrat jusqu’au bout elle aurait été rémunérée bien plus généreusement que selon ce calcul horaire. Devant le tribunal (étant donné la valeur du litige, le premier degré serait un tribunal régional = avec représentation obligatoire par avocat), cela aurait été une longue histoire, mais pour l’explication plus détaillée je ne vais pas risquer d’être à nouveau reproché pour « trop de longueur », donc tu devras enquêter toi-même. J’avais déjà évoqué le « problème de construction » de cette question juridique, tu dois donc simplement revenir en arrière.
Même s’il y a eu un contrat oral à cause de la prise de prestation de l’architecte, la mission (vérifier si réalisable) ne Justifie pas un service selon la HOAI – 11ant, tu connais toi-même les phases de prestation… laquelle serait-ce ? L’étude préliminaire ne serait pas encore terminée…
Il y a eu un contrat oral ici, et même si le TE n’a pas expliqué exactement dans quelle mesure la prestation avait été convenue, cela me réjouit au moins que tu aies parfaitement compris que cette prestation devait au moins être la phase de prestation 1. Que celle-ci n’avait pas encore été achevée est la nature même de l’interruption ou de la résiliation anticipée – elle n’a donc pas achevé la phase 1 par mauvaise volonté, mais à la demande du client. Elle doit donc être rémunérée pour son travail jusqu’à l’interruption de la phase 1, et le calcul supplétif des efforts en heures de travail est parfaitement approprié, et en cas de doute, à mon avis, cela aboutirait clairement à un compromis moyen lui étant défavorable – c’est la partie de ce que j’entends par « généreux » ; en outre, elle évite au TE, en renonçant à un litige contentieux, des frais qui dans chacun des deux camps (avocat du TE et tribunal ainsi que l’avocat adverse) seraient multiples de ce qu’elle réclame.