Résiliation de l'assurance vie - la banque refuse son accord

  • Erstellt am 23.07.2015 21:01:02

ypg

24.07.2015 12:14:14
  • #1
Il faut aussi te soutirer toutes les informations Peu a Peu. J'espère que tu joueras au moins cartes sur table lors des entretiens et que tu mentionneras le manque de liquidités dû au chômage. Alors même l'entêtement de certaines personnes des banques peut changer, si la vraie raison de la démarche est donnée.
 

toxicmolotof

24.07.2015 12:27:16
  • #2
Œuf de Colomb trouvé. Sujet suivant.
 

Maskulinus

24.07.2015 14:09:39
  • #3
Tout d'abord :
Un grand merci sincère pour la participation active et les réponses.
C’est le but d’un forum – le questionneur (ignorant) pose une question – les membres (experts) répondent. Si on savait déjà la réponse, on ne poserait pas la question.
Je fréquente moi-même plusieurs forums sur des sujets que je maîtrise bien. Là, j’agis de la même manière – répondre patiemment, et lorsque j’ai le sentiment qu’il me manque des détails pour une évaluation correcte, je pose même des questions ciblées. Ça marche.

Maintenant, à mon sujet :
Comment peut-on arriver, à partir des réponses jusqu’ici, à la conclusion que le sujet est réglé (œuf de Colomb trouvé) ?
Pourquoi m’est-il vaguement reproché de ne pas jouer franc jeu ?
J’ai déjà demandé : qu’est-ce que j’y gagnerais ?

J’avais écrit au sujet du chômage de ma femme. Je ne suis pas au chômage. Mes revenus sont bons et suffisent largement pour toutes les dépenses quotidiennes. J’avais écrit qu’il deviendrait serré. Je ne veux pas réduire mon niveau de vie, surtout si, en contrepartie, la banque assure que tout irait bien.
Naturellement, tout comme ici, j’ai aussi joué franc jeu avec la banque et expliqué précisément cela au chargé de clientèle. Il ne s’est pas intéressé à la situation modifiée (chômage de la femme). Ma femme n’aurait pas signé le contrat de crédit. Jusqu’à présent, j’aurais respecté tous mes engagements à temps. Si cela ne devait plus être le cas, un recouvrement serait lancé, puis on envisagerait de faire appel aux garanties existantes. Oui, j’ai été étonné aussi.

De toutes les réponses, j’ai retenu ceci :
Oui, la banque devrait normalement.
Pourquoi donc la banque ne le ferait-elle pas ?
En réalité, rien ne s’y oppose ?
Non, elle n’est pas obligée, mais pourquoi refuserait-elle ?

Ce que j’espérais trouver, c’était une affirmation du genre :

Non, la banque n’est pas obligée et a raison. Oublie. Aucune chance.

Ou bien :

La banque ne peut pas te bloquer 188 %. Il y a tel ou tel texte de loi ou jugement qui considère que c’est une discrimination disproportionnée envers l’emprunteur.

Ou bien :

Désolé. Nous sommes d’accord avec toi. Rien ne s’y oppose, mais on ne sait pas si la banque doit donner son accord ou non.

Tout serait acceptable, même si c’est l’option 2 que je préfère.

Mais pour l’instant, j’en suis presque au même point qu’au début. Inquiet et confus, parce que je ne sais toujours pas si ma réflexion morale et mon ressenti ont une quelconque base juridique.
La banque peut-elle vraiment me forcer (si cela devait arriver) à entrer dans une procédure de recouvrement, alors qu’en principe il y aurait assez d’argent ?

Merci encore pour votre patience avec moi.
 

toxicmolotof

24.07.2015 14:35:04
  • #4
Comme je réponds en mobilité, la réponse (tout comme mon dernier commentaire) peut être trop courte et ne pas couvrir tous les aspects dans leur intégralité.

Analytically parlant, c’est simple. Pacta sunt servanda, les contrats doivent être respectés.

Existe-t-il des exceptions/des lois qui permettent à une partie contractante de se retirer unilatéralement d’un contrat contrairement à ce qui a été convenu ?
Oui, il y en a, mais elles ne s’appliquent pas aux informations données.

Y a-t-il des informations importantes qui pourraient amener une banque à réagir contrairement à son comportement habituel ?
Oui, il y en a eu, mais elles ont été communiquées peu à peu.

Les banquiers (encore majoritairement des commerçants) n’aiment pas que des informations soient cachées, ni positives ni négatives. Celles-ci peuvent, dans leur totalité, conduire à un autre résultat.

Au début, il y avait une question de savoir si c’était correct d’un point de vue professionnel. Et la réponse est : oui, c’est correct d’un point de vue professionnel. Pourquoi ferait-on autrement ?

Pour l’instant, je ne vois qu’une personne qui essaie d’imposer son profit supposé (il faudrait d’abord vérifier si c’est vraiment le cas) aux dépens de la banque (frais administratifs, efforts supplémentaires), sans avoir de base pour cela.

Et la réponse décisive : non, la banque n’a pas à le faire et a raison.

La garantie est en effet plus élevée que nécessaire, mais il y a deux éléments importants qui te lient.

1) Tu as probablement des conditions d’intérêt basées sur une sûreté immobilière. Peut-être même une banque Pfandbrief qui se refinance ainsi. Donc la maison comme garantie est indispensable rien que pour la condition.

2) Accord de remboursement par l'épargne d’une assurance-vie. Donc elle ne peut pas non plus être résiliée.

La seule chose qui pourrait réussir, en dehors de l’arrêt du paiement des cotisations, serait la résiliation d’une assurance-vie sans rembourser le prêt, tant que dans la deuxième assurance-vie un capital garanti suffisant est disponible.

Mais ici aussi s’applique : la banque n’a pas à le faire, pacta sunt servanda. Etc...
 

Musketier

24.07.2015 14:36:30
  • #5
Je ne crois pas que tu obtiendras une réponse claire à ta question, car il s'agit d'un cas peu courant.

1. Ici, aucune consultation juridique n'est possible et tu n'obtiendras pas non plus de réponse juridiquement sûre.
2. Même si quelques banquiers traînent ici, la majorité sont aussi seulement des maîtres d'ouvrage qui peuvent témoigner de leur propre expérience.
3. Tu as signé le contrat et, tout comme la banque, tu es également tenu de le respecter. Cela ne concerne pas seulement le prêt, mais aussi les garanties.
4. Une banque est prête à déroger au contrat dans certaines situations si on met cartes sur table. En particulier dans ton cas (si correctement décrit), cela ne coûterait même rien à la banque de libérer la LV 2. Ce qui leur importe le plus, c’est qu’ils reçoivent à la fois leurs intérêts et leur remboursement.

PS : Toxic a été plus rapide
 

Maskulinus

24.07.2015 14:50:44
  • #6
Super. Merci encore pour vos réponses.

Des conseils juridiques ne sont donnés que par un avocat ou un service de conseils aux consommateurs (là aussi par un avocat), c’est pourquoi je ne les attendais pas, mais seulement des astuces et des indications.

La première phrase de mon message initial :
" Je m’intéresse à l’évaluation professionnelle du cas suivant : "

Parfois, il y a aussi des expériences similaires.

Merci à vous tous.
 

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