J'ai déjà reçu des critiques dans ce forum parce que je ne considère pas le bois massif comme l'arme écologique miracle.
Il n'existe pas de pierre philosophale dans tous les commerces de matériaux de construction du monde – y compris les pierres qui ne sont même pas en pierre.
Pour croire, je vais à l'église, et ce qui est le plus important, c'est qu'elle reste dans le village. Le matériau de construction n'est jamais céleste ni infernal, ils ne savent tous cuisiner qu'avec de l'eau. Il faut apprendre à voir les choses comme des choses, et ne pas les surcharger d'attentes.
L'énergie se conserve, et aucun trou dans la couche d'ozone ne peut devenir si grand qu'il retire tout le revenu solaire. Rien que les frais de déplacement de toute l'entourage des débatteurs suffisent pour rendre le bilan écologique de chaque sommet sur le climat négatif – pour cela, les politiciens devraient en fait porter le bonnet d'âne pendant des générations. Si l'on voulait inclure tous les hypocrites dans ses prières, on ne ferait sinon pas la moindre parcelle de son travail quotidien.
La durabilité cohérente impliquerait d'ailleurs aussi que tous les objets d'usage temporaire (même de longue durée) se décomposeraient à la fin de leur durée d'utilisation, sans nécessiter d'efforts de destruction ou de transformation. Mais la cohérence est finalement toujours une grandeur philosophique, dans la pratique elle est incompatible avec l'imperfection humaine.
Cependant, si l'on abaisse ses exigences – donc au niveau des êtres mortels – et qu'on se "contente" de ce que le foyer puisse porter avec ses murs le toit sur la tête des habitants, alors le commerce des matériaux de construction nous sourit comme un magasin de jouets joyeusement coloré. Et là, dans ma région de pierre grise, je peux paisiblement vivre clôture contre clôture avec des amateurs de pierre rouge et de pierre blanche.
Cela veut dire : peu importe le matériau de construction – on ne peut jamais avoir "raison" ou dire la "vérité", mais "seulement" construire ("et c'est très bien ainsi", pour paraphraser un ancien maire).