Installation d'une caméra en accéléré pour la construction de la maison

  • Erstellt am 19.10.2014 23:18:44

ypg

03.12.2014 11:15:03
  • #1
Et beaucoup de ceux qui condamnent la télé poubelle agissent eux-mêmes de manière asociale. Les intérêts personnels sont trop importants et les lois sont ignorées - l'entêtement a parfois un léger avantage.

: chez les photographes professionnels et autres qui, en raison de leur métier, devraient connaître les lois car ils travaillent quotidiennement sur leur base, en cas d'infraction, la ceinture est resserrée. C'est pourquoi la protection méticuleuse.
 

DaLinux

03.12.2014 11:36:36
  • #2
En supposant dès le départ que les images créées ne sont pas utilisées de manière responsable, la discussion ultérieure à ce sujet m’apparaît superflue.

J’ai essayé d’expliquer comment cela se passe lorsque les images sont utilisées uniquement à des fins privées et comment cela est encadré par la loi dans le cadre non privé.
N’étant pas en mesure ni disposé à donner des conseils juridiques, je demande à chacun de faire preuve de raison et, si cela ne suffit pas, de consulter un conseiller juridique.
 

Bauexperte

03.12.2014 14:08:11
  • #3
Bonjour,


Je n’ai pas supposé, mais plutôt proposé des pistes de réflexion pour la discussion.


C’est clair pour moi, cependant plusieurs jugements « x » (majoritairement contradictoires) vont à l’encontre d’une vision exclusivement en noir et blanc...

Cordialement, Bauexperte
 

splitti

03.12.2014 18:51:01
  • #4
Je peux dire comment je l'ai résolu pour moi :

    [*]J'ai informé les voisins... ils m'ont alors dit : « aucun problème, nous et nos amis prenons aussi constamment des photos de la façon dont on travaille là-bas et on s'amuse bien... » – j'ai aussi signalé que des parties de la maison voisine pourraient éventuellement apparaître sur la photo, mais on m'a clairement dit qu'ils n'avaient absolument aucun problème avec ça et que je ne devais pas m'inquiéter...
    [*]J'ai envoyé un e-mail au chef de chantier en lui demandant de le transmettre aux entreprises qui travaillent là-bas. Je leur demande de communiquer mon inquiétude (expliquée par moi-même avec des vidéos d'exemple) et j'offre des possibilités de contact si quelqu'un souhaite ne pas être photographié ici. Il me sera plutôt impossible de parler à chacun individuellement, la solution n'est pas idéale, mais j'essaie ainsi de faire participer tout le monde. Un photographe ami, qui réalise régulièrement des prises de vues pour un grand journal dans des lieux publics et privés, a estimé que, compte tenu de la résolution, de la distance et de l’objectif grand angle, il est inutile de demander aux entreprises, car il n’est pas possible d’identifier clairement une personne.
    [*]Une prise de vue depuis la rue signifierait que je devrais fixer une caméra sur des arbres publics, des panneaux, etc. Ce serait relativement peu protégé et probablement le prochain problème légal. Soit je planterai un piquet au bout du terrain pour faire la prise de vue à environ 2 à 4 mètres de hauteur, soit j'utiliserai un arbre ou, avec autorisation, un arbre du voisin pour la prise de vue.

Je suis conscient qu’on peut certainement dire ici aussi que ce n’est toujours pas 100 % légal. Je m’efforce de respecter tous les droits et je le conseillerais à tout le monde !
Merci beaucoup pour la discussion ici et, comme cela est devenu émotionnel : chaque personne a une perception différente des choses selon ses expériences. Parfois, il est utile de regarder au-delà de son propre horizon et d'essayer de se mettre à la place des autres.
Un commentaire du genre « QI supérieur à 130 » est, à mon avis, une pique indirecte qui peut vite jeter de l’huile sur le feu.
Le fait est que beaucoup feraient une telle prise de vue sans se poser de questions, les gens fonctionnent différemment. Pour ma part, j’essaie dans ces cas-là de me protéger, ce qui n’est souvent pas facile, on essuie généralement un refus et on réalise que certaines règles existent pour une raison. Je trouve néanmoins la discussion sur StreetView étrange, on ne peut pas pixéliser une maison pour tout le monde depuis l’espace public dans la réalité.

Pour finir, voici une vidéo d’exemple de la caméra bcc100, vous verrez ainsi un résultat et pourrez mieux en juger le contenu :
[MEDIA=YouTube]FiEE3b0_0QA[/MEDIA]
 

Bauexperte

15.12.2014 20:49:32
  • #5
Lancé chez moi :

Arrêt de la CJUE : caméra de surveillance pour la protection des biens & espace public

La directive de l’UE sur la protection des données à caractère personnel s’applique à l’enregistrement vidéo réalisé avec une caméra de surveillance installée par une personne sur sa maison individuelle et dirigée vers l’espace public.
Cependant, la directive permet de prendre en compte l’intérêt légitime de cette personne à protéger ses biens, sa santé et sa vie ainsi que celles de sa famille.

Les faits

Une famille en République tchèque a été à plusieurs reprises la cible d’attaques d’un inconnu. Les fenêtres de leur maison ont été brisées à plusieurs reprises. En réaction à ces attaques, le chef de famille a installé une caméra de surveillance qui enregistrait l’entrée de la maison, l’espace public ainsi que l’entrée de la maison située en face.

Une nuit d’octobre 2007, une vitre de sa maison a été cassée par un lance-pierres. Les enregistrements de la caméra de surveillance remis à la police ont permis d’identifier deux suspects contre lesquels des procédures pénales ont été engagées.

L’un des suspects a contesté la légalité du traitement des données enregistrées par la caméra de surveillance. L’autorité (en République tchèque) a constaté qu’il y avait effectivement eu violation des règles de protection des données personnelles et a infligé une amende au chef de famille. L’autorité a notamment indiqué que les données du suspect avaient été enregistrées sans son consentement, bien qu’il se trouvât dans l’espace public, c’est-à-dire sur la partie de la rue située devant la maison.

Question posée à la Cour

La Cour administrative suprême de la République tchèque souhaite savoir de la Cour si l’enregistrement réalisé par le chef de famille afin de protéger sa vie, sa santé et ses biens (c’est-à-dire l’enregistrement de données à caractère personnel de personnes qui ont attaqué sa maison depuis l’espace public) constitue un traitement de données non couvert par la directive parce que l’enregistrement a été effectué par une personne physique à des fins exclusivement personnelles ou familiales.

L’arrêt de la CJUE (C-212/13)

Dans son arrêt d’aujourd’hui, la Cour rappelle d’abord que la notion de données à caractère personnel au sens de cette directive couvre toute information concernant une personne physique identifiée ou identifiable. Une personne est dite identifiable lorsqu’elle peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un ou plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique.

L’image d’une personne enregistrée par une caméra relève donc de la notion de données à caractère personnel, dans la mesure où elle permet d’identifier la personne concernée.

De même, la vidéosurveillance enregistrant et stockant des données à caractère personnel relève du champ d’application de la directive, car elle constitue un traitement automatisé de ces données.

Deuxièmement, la vidéosurveillance portant sur l’espace public et donc ciblant une zone en dehors de la sphère privée de la personne qui traite les données ne peut être considérée comme une activité « exclusivement personnelle ou familiale ».

Intérêt légitime au traitement des données

Par ailleurs, le juge national doit tenir compte, dans l’application de la directive, du fait que ses dispositions ouvrent la possibilité de prendre en considération l’intérêt légitime du responsable du traitement des données à protéger ses biens, sa santé et sa vie ainsi que celles de sa famille. En particulier, d’une part, le traitement de données à caractère personnel peut être réalisé sans le consentement de la personne concernée lorsqu’il est nécessaire à la réalisation de l’intérêt légitime poursuivi par le responsable du traitement. D’autre part, une personne n’a pas à être informée du traitement de ses données si cette information est impossible ou impose un effort disproportionné. Enfin, les États membres peuvent limiter les obligations et droits prévus par la directive dans la mesure où cette limitation est nécessaire à la prévention, à la constatation, à l’enquête ou à la poursuite d’infractions pénales ou à la protection des droits et libertés d’autrui.

Index thématique :

Directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (JO L 281, p. 31).
Caméra vidéo, vidéosurveillance

Juridiction :

CJUE, arrêt du 11.12.2014 - C-212/13

Salutations, expert en construction
 

toxicmolotof

15.12.2014 22:38:22
  • #6
Complètement dingue pour le dire gentiment. Je l'ai déjà lu hier.
 

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