Maschi33
05.09.2021 13:19:50
- #1
Je ne suis certainement pas un expert financier comme semblent l’être certains ici.
Pourtant, j’aime rappeler que lors de la construction de notre maison à l’époque, un remboursement de 1% était la norme, car les taux d’intérêt étaient déjà proches de 10%. La valeur de vente annoncée de notre maison était alors soudainement 40% SOUS le prix de revient, et à ce prix-là, personne ne s’intéressait à la maison, elle était quasiment invendable.
Heureusement, car dans les années qui ont suivi, cela a beaucoup changé, et dix ans plus tard, j’ai pu choisir l’acheteur au prix souhaité.
Bien sûr, il est très probable que les prix continuent de monter encore et encore... et pourtant, cela arrive souvent autrement ; c’est toujours une boule de cristal, même lorsqu’on le décrit de manière fleurie et séduisante ou qu’on l’étaye par des calculs.
La jeune génération ici ne semble avoir vu que des hausses... en ce sens, je considérerais toujours aussi un scénario du pire cas, et ensuite on peut toujours choisir de le réaliser ou pas.
Et un tel scénario est bien sûr aussi dans le domaine du possible, même si la grande majorité ici n’y croit pas. Pas demain, après-demain ou dans deux ans, mais la plupart des financements s’étalent aussi sur au moins dix ans.
Si à ce moment défavorable s’ajoute une rupture/divorce et que l’on est contraint de vendre, eh bien bonne nuit. Alors les deux parties font faillite personnelle ou elles s’arrangent d’une manière ou d’une autre et continuent à vivre ensemble sous le même toit. Et ceux qui pensent que cela ne leur arrivera pas devraient simplement jeter un œil au taux de divorce en Allemagne. Les 38,5% de l’année dernière n’auraient sûrement pas pensé le jour de leur mariage que ce serait précisément eux « qui seraient touchés ».