Thomas463
17.05.2012 21:41:00
- #1
Donc un architecte (s'il n'est pas spécialisé) plutôt pas. Je m'adresserais plutôt à un consultant en ingénierie pour les calculs de physique du bâtiment ou bien à 1-2 fournisseurs de tels systèmes pour demander ce qui, d'expérience, t'attend avec une telle installation.
Ah, en ce qui concerne les besoins énergétiques :
Une pompe à chaleur consomme certes de l'électricité, mais elle te fournit en plus, par rapport à l'électricité utilisée, une puissance de chauffage équivalente à trois fois cette électricité provenant de la chaleur géothermique.
Plus compréhensible : environ 1 part d'électricité + environ 3 parts de chaleur géothermique = 4 parts de chaleur utile (cela peut varier selon le modèle et le fabricant)
Cette électricité tu peux tout à fait la récupérer grâce au photovoltaïque. Ce qui est décisif ici, c’est ton bilan annuel => En été, tu reçois de l'argent pour l'électricité que tu injectes, que tu peux ensuite réutiliser en hiver quand tu as une demande accrue. Le reste de l'installation se compose, à côté de la pompe à chaleur principalement de petits moteurs qui maintiennent les circuits en fonctionnement (pompe par exemple pour le capteur géothermique et pompe pour la ventilation contrôlée) ainsi que leur électronique de commande.
Mais pour pouvoir calculer le besoin en chaleur de chauffage de la maison et donc la taille totale de l'installation, il faut quelques données de base ou bien il faut les estimer (nombre d’habitants, surface, besoin de chaleur chauffage (et donc approximativement le lieu futur du bâtiment), et bien plus encore.
Ainsi ces calculs sont relativement inutiles si tu ne fais pas calculer un projet précis.
Tu peux toutefois te faire estimer grossièrement quelles sont les exigences à poser à la maison (isolation, étanchéité à l’air, système de chauffage) et donc les coûts approximatifs d’une maison passive comparée à une maison normale.
J’espère que nous avons pu t’aider un peu sur ce point.
Et comme mon prédécesseur l’a déjà noté : Il existe à côté des capteurs profonds et superficiels aussi diverses formes mixtes (paniers géothermiques etc.) et variantes. On peut également appliquer ce genre de système dans des concepts de fondation (par exemple paroi à pieux forés ou même dans les parois de tunnel). Je ne voulais pas trop développer, car mon "exposé" est déjà bien long ;-).
Concernant ta question sur les problèmes :
Habituellement, il n'y a pas de problèmes avec ce type d’installations. Cependant, ce n’est pas complètement sans risque (du moins pour les capteurs profonds). Je vois d’éventuels problèmes avec les eaux souterraines sous pression (eaux souterraines sous pression => lorsque forées, elles veulent s’échapper par le forage), mais cela est généralement très rare. En outre, pour ce type d'installation (au moins chez moi en Autriche), une autorisation en droit de l’eau est nécessaire car le système microbiologique du sol/eaux souterraines peut être affecté par les changements de température. Cette autorisation ne devrait pas poser de problème, mais elle doit être demandée le plus tôt possible pour éviter des mauvaises surprises si tout ne fonctionne pas tout de suite. Le plus gros danger devrait cependant être exclu par une étude de sol (que tu dois de toute façon faire pour le choix des fondations de la maison, peut-être un peu plus complète).
Ah, et un petit conseil :
Avant de construire, souscris absolument une assurance protection juridique et, si possible, aussi un expert/contrôleur accompagnant la construction, car de petits défauts, s’ils ne sont pas détectés tôt, peuvent avoir des conséquences graves. Cela commence déjà par la pose correcte et professionnelle des fenêtres et portes et continue jusqu’à l’étanchéité du sous-sol/fondation. Ainsi, tu ne risques plus grand-chose lors de la construction.
Cordialement Thomas
Ah, en ce qui concerne les besoins énergétiques :
Une pompe à chaleur consomme certes de l'électricité, mais elle te fournit en plus, par rapport à l'électricité utilisée, une puissance de chauffage équivalente à trois fois cette électricité provenant de la chaleur géothermique.
Plus compréhensible : environ 1 part d'électricité + environ 3 parts de chaleur géothermique = 4 parts de chaleur utile (cela peut varier selon le modèle et le fabricant)
Cette électricité tu peux tout à fait la récupérer grâce au photovoltaïque. Ce qui est décisif ici, c’est ton bilan annuel => En été, tu reçois de l'argent pour l'électricité que tu injectes, que tu peux ensuite réutiliser en hiver quand tu as une demande accrue. Le reste de l'installation se compose, à côté de la pompe à chaleur principalement de petits moteurs qui maintiennent les circuits en fonctionnement (pompe par exemple pour le capteur géothermique et pompe pour la ventilation contrôlée) ainsi que leur électronique de commande.
Mais pour pouvoir calculer le besoin en chaleur de chauffage de la maison et donc la taille totale de l'installation, il faut quelques données de base ou bien il faut les estimer (nombre d’habitants, surface, besoin de chaleur chauffage (et donc approximativement le lieu futur du bâtiment), et bien plus encore.
Ainsi ces calculs sont relativement inutiles si tu ne fais pas calculer un projet précis.
Tu peux toutefois te faire estimer grossièrement quelles sont les exigences à poser à la maison (isolation, étanchéité à l’air, système de chauffage) et donc les coûts approximatifs d’une maison passive comparée à une maison normale.
J’espère que nous avons pu t’aider un peu sur ce point.
Et comme mon prédécesseur l’a déjà noté : Il existe à côté des capteurs profonds et superficiels aussi diverses formes mixtes (paniers géothermiques etc.) et variantes. On peut également appliquer ce genre de système dans des concepts de fondation (par exemple paroi à pieux forés ou même dans les parois de tunnel). Je ne voulais pas trop développer, car mon "exposé" est déjà bien long ;-).
Concernant ta question sur les problèmes :
Habituellement, il n'y a pas de problèmes avec ce type d’installations. Cependant, ce n’est pas complètement sans risque (du moins pour les capteurs profonds). Je vois d’éventuels problèmes avec les eaux souterraines sous pression (eaux souterraines sous pression => lorsque forées, elles veulent s’échapper par le forage), mais cela est généralement très rare. En outre, pour ce type d'installation (au moins chez moi en Autriche), une autorisation en droit de l’eau est nécessaire car le système microbiologique du sol/eaux souterraines peut être affecté par les changements de température. Cette autorisation ne devrait pas poser de problème, mais elle doit être demandée le plus tôt possible pour éviter des mauvaises surprises si tout ne fonctionne pas tout de suite. Le plus gros danger devrait cependant être exclu par une étude de sol (que tu dois de toute façon faire pour le choix des fondations de la maison, peut-être un peu plus complète).
Ah, et un petit conseil :
Avant de construire, souscris absolument une assurance protection juridique et, si possible, aussi un expert/contrôleur accompagnant la construction, car de petits défauts, s’ils ne sont pas détectés tôt, peuvent avoir des conséquences graves. Cela commence déjà par la pose correcte et professionnelle des fenêtres et portes et continue jusqu’à l’étanchéité du sous-sol/fondation. Ainsi, tu ne risques plus grand-chose lors de la construction.
Cordialement Thomas