Cela devient encore plus compliqué, mais c’est également un tribunal qui doit en décider.
La démolition du magasin signifie finalement une perte future. Avec une durée de vie et d’utilisation prévue du magasin supposée être de 40 ans (il n’est pas judicieux d’aller bien plus loin pour les biens immobiliers commerciaux), une perte partielle de profit de 24 ans survient (contre de telles incertitudes, on peut éventuellement aussi s’assurer soi-même). De plus, il se peut qu’après la démolition, le magasin ne puisse plus être exploité de manière rentable selon les critères actuels, ce qui menace une cessation d’activité.
Le préjudice économique doit alors à nouveau être analysé par un expert dans une autre procédure judiciaire – le montant réel de l’indemnisation qui en résultera est pure spéculation.
Cependant, cela ne représente pas – avec une assurance correspondante pour le gestionnaire de dossier/responsable du service (responsabilité professionnelle) – une somme importante. Pour ma profession en NRW, par exemple, des dommages matériels d’au moins 3 x 500 000 € par an sont assurés, et pour des projets individuels, cela peut être bien plus élevé.
D’autre part, cela montre bien pourquoi les services d’urbanisme deviennent de plus en plus pointilleux. Les risques pour les gestionnaires de dossier ont considérablement augmenté au cours des 20 dernières années, et on le remarque à de nombreux endroits dans les interactions quotidiennes avec les autorités. Ceux-ci n’ont – et il faut aussi avoir cela à l’esprit et le comprendre – évidemment pas non plus intérêt à toujours avoir la patate chaude en main.
Cordialement
Dirk Grafe