Financement d'un contrat de travail à durée déterminée ?

  • Erstellt am 09.06.2019 11:58:36

aero2016

11.06.2019 15:13:45
  • #1
Normalement, les contrats en chaîne ne sont pas autorisés. Au plus tard après la deuxième (?) prolongation, un emploi à durée indéterminée doit être conclu. C’est, comme cschiko le décrit correctement, par exemple à l’université, différent. Là, les postes sont en grande partie (dans mon institut environ à 85%) financés par des fonds tiers. Alors, il peut aussi s’agir de 15, ou 8, ou 23 contrats consécutifs.
 

cschiko

11.06.2019 15:21:35
  • #2
Bien qu'il existe également des jugements en matière de financement tiers qui ont conduit à une embauche en CDI ! Car la "liens de projet" fixe exigée peut souvent être facilement réfutée ou du moins ne peut pas être légalement prouvée. Dans de nombreux cas, on est certes payé à partir d'un projet, mais on ne travaille souvent pas uniquement sur un seul projet. MAIS tant que cela convient fondamentalement aux deux parties avec la limitation temporaire, c'est donc tout à fait acceptable dans la situation actuelle. Il faudrait plutôt se demander pourquoi il n'y a pas plus de ressources internes si effectivement les besoins en personnel le justifient.
 

aero2016

11.06.2019 15:25:21
  • #3

Entièrement d’accord !
Ce n’est pas toujours agréable pour les jeunes. Surtout quand on veut construire une maison et fonder une famille, un emploi fixe est émotionnellement plus rassurant.
 

cschiko

11.06.2019 15:31:41
  • #4
Exactement ! Surtout quand il y a des tendances, comme ce fut le cas pour moi, que les contrats ne sont plus renouvelés alors que les deux parties sont d'accord pour continuer à travailler sous contrat à durée déterminée. Mais comme cela peut éventuellement conduire à un droit à un contrat à durée indéterminée, le comité du personnel est devenu de manière absurde très tatillon.

Cela a conduit certains à partir dès qu'une opportunité s'est présentée.
 

Tassimat

11.06.2019 21:44:57
  • #5


Le financement par des tiers n’a RIEN à voir avec cela. Les entreprises « normales » pourraient sinon aussi se passer des emplois permanents en fonction de la durée des projets.

Pour les universités, il existe dans la loi sur l’enseignement supérieur des réglementations spéciales qui limitent la durée maximale d’emploi. C’est politiquement souhaité et voulu (oui, aussi par les universités) d’employer les collaborateurs au maximum 5 ans avec diverses exceptions comme par exemple le congé parental. Les établissements d’enseignement supérieur sont des lieux de formation et doivent aussi former les doctorants pour le secteur privé. Alors bien sûr avec un doctorat. Sinon, des employés permanents bloqueraient un poste scientifique pendant 40 ans. Ce serait un coup fatal pour la science.

Les grands instituts peuvent d’ailleurs embaucher des collaborateurs scientifiques de façon permanente comme ils le souhaitent. Cela fonctionne très simplement via des projets industriels bilatéraux et les fonds libres générés à partir de ceux-ci. Tous les instituts ont des sociétés à responsabilité limitée affiliées. Bien sûr, ils n’accordent des contrats permanents que de façon exceptionnelle. Les personnes qui obtiennent de tels contrats ne restent pas longtemps. Le professeur Günther Schuh est justement récemment apparu dans les informations avec des taxis volants. Ce bon monsieur a un énorme réseau d’entreprises parallèlement à sa chaire et à son département Fraunhofer.
 

Yosan

11.06.2019 21:53:51
  • #6
Donc, je peux encore comprendre que les doctorants ne doivent pas rester indéfiniment aux postes correspondants pendant ou après cette période, ce qui priverait d'autres personnes de la chance d'obtenir de la même manière leur titre de docteur. Mais pourquoi les enseignants, qui sont engagés en tant que corps enseignant (avec certaines marges de manœuvre pour la recherche), ne devraient recevoir que des contrats à durée déterminée pendant de nombreuses années, cela ne me paraît pas clair, mais c'est tout aussi courant.
 
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