Selon la jurisprudence actuelle, l'architecte doit établir une planification durablement approuvable. À cet effet, il doit prendre en compte, en plus des exigences de l'état actuel de la technique, toutes les dispositions de droit public pertinentes pour le projet de construction. Le fait que l'autorité compétente délivre une autorisation ne dégage pas particulièrement l'architecte, notamment si l'autorisation est ultérieurement annulée en raison de défauts de la planification.
Le jugement de la BGH désormais disponible illustre que cette jurisprudence s'applique entièrement également aux nouvelles procédures d'autorisation au champ de contrôle réduit. En particulier, l'architecte doit garantir le respect de toutes les dispositions de droit public pertinentes pour le projet de construction, même si l'autorité chargée des permis de construire ne vérifie que dans une faible mesure ces dispositions de droit public.