Ari_tau
04.07.2023 11:24:15
- #1
Bonjour à tous,
j’ai peut-être un sujet juridique ici, peut-être que quelqu’un a de l’expérience à ce sujet :
Nous avons cherché un financement pour notre nouvelle construction et sommes tombés, via un grand courtier sûrement connu de tous, sur une offre très attractive. Le contact était bon, au début le courtier semblait compétent. Tout a été discuté par téléphone ou par Msail.
Nous voulions donc accepter l’offre qui nous avait été faite et avons envoyé les documents. Il manquait ici ou là quelque chose ou il fallait remplacer par de nouvelles versions, mais ce n’était pas vraiment un problème. Comme on ne peut télécharger qu’une seule fois sur le portail en ligne, les versions plus récentes devaient être envoyées par mail. Nous étions en contact intensif et un jour ça y était : nous avions fourni tout ce qu’on nous avait demandé, chaque signature était faite et nous avons demandé plusieurs fois si cela convenait. Pas que nous soyons refusés ou quelque chose de similaire... d’autant plus que les taux d’intérêt montaient de nouveau.
Le conseiller a ensuite soumis les dossiers à la banque et est parti en vacances... quelques jours plus tard, la personne qui le remplaçait nous a annoncé un refus.
Nous étions très surpris, car nous savions que cela « devait normalement » être un dossier facile.
Nous avons demandé au représentant pourquoi nous avions été refusés et il nous a dit que, entre autres, les signatures étaient trop anciennes (maximum 10 jours), le tableau des coûts de construction ne correspondait pas à l’offre, le contrat d’épargne logement n’était pas encore partagé, les plans ne correspondaient pas au calcul de la surface habitable etc. etc. etc. ... Nous étions abasourdis et avons demandé à voir ce qui avait été soumis. Un vrai chaos ! Bien sûr nous avons été refusés si les dossiers ont été soumis dans un désordre total. Comme par exemple le plan avait entre-temps changé, il y avait un calcul de surface habitable actualisé, que nous avons envoyé, mais lui ne l’a pas soumis, mais l’ancien. Ainsi, il y avait plusieurs points où nous avons vu qu’il avait simplement soumis n’importe quoi sans vérifier le sens et la logique. Les détails précis dépasseraient le cadre maintenant. Mais par exemple, que les signatures doivent dater de maximum 10 jours, le conseiller aurait dû le savoir. Le représentant (son chef d’équipe) nous l’a aussi confirmé.
Donc tout a été retravaillé et soumis à nouveau, cependant le taux d’intérêt était maintenant plus élevé de 0,4 %. L’ancienne offre était expirée, mais on pouvait, vu les circonstances, faire un geste et le taux ne serait plus que de 0,25 % plus élevé que l’offre initiale. À vrai dire, nous ne voulions plus travailler avec ce courtier, mais c’était quand même la meilleure offre au vu des taux d’intérêt qui avaient augmenté par ailleurs. Donc documents préparés (ayant constaté les absurdités aussi concernant les travaux en autoconstruction), tout a été fait à neuf, soumis et accordé !
Tout va bien jusque-là, nous avons maintenant notre financement sécurisé, MAIS nous avons en fin de compte subi un préjudice de plusieurs milliers d’euros de frais d’intérêt à cause du travail bâclé du premier monsieur. Car il est incontestable que a) des documents mal préparés ont été soumis (confirmé par le chef d’équipe) b) cela aurait été approuvé avec des documents corrects.
Que peut-on faire dans ce cas ? Le conseiller a un certain devoir aussi selon les CGV de vérifier la plausibilité des documents avant leur soumission et nous ne parlons pas de petites broutilles. Est-ce que quelqu’un a de l’expérience pour savoir si on peut tenir le courtier responsable ?
Merci et cordialement !
j’ai peut-être un sujet juridique ici, peut-être que quelqu’un a de l’expérience à ce sujet :
Nous avons cherché un financement pour notre nouvelle construction et sommes tombés, via un grand courtier sûrement connu de tous, sur une offre très attractive. Le contact était bon, au début le courtier semblait compétent. Tout a été discuté par téléphone ou par Msail.
Nous voulions donc accepter l’offre qui nous avait été faite et avons envoyé les documents. Il manquait ici ou là quelque chose ou il fallait remplacer par de nouvelles versions, mais ce n’était pas vraiment un problème. Comme on ne peut télécharger qu’une seule fois sur le portail en ligne, les versions plus récentes devaient être envoyées par mail. Nous étions en contact intensif et un jour ça y était : nous avions fourni tout ce qu’on nous avait demandé, chaque signature était faite et nous avons demandé plusieurs fois si cela convenait. Pas que nous soyons refusés ou quelque chose de similaire... d’autant plus que les taux d’intérêt montaient de nouveau.
Le conseiller a ensuite soumis les dossiers à la banque et est parti en vacances... quelques jours plus tard, la personne qui le remplaçait nous a annoncé un refus.
Nous étions très surpris, car nous savions que cela « devait normalement » être un dossier facile.
Nous avons demandé au représentant pourquoi nous avions été refusés et il nous a dit que, entre autres, les signatures étaient trop anciennes (maximum 10 jours), le tableau des coûts de construction ne correspondait pas à l’offre, le contrat d’épargne logement n’était pas encore partagé, les plans ne correspondaient pas au calcul de la surface habitable etc. etc. etc. ... Nous étions abasourdis et avons demandé à voir ce qui avait été soumis. Un vrai chaos ! Bien sûr nous avons été refusés si les dossiers ont été soumis dans un désordre total. Comme par exemple le plan avait entre-temps changé, il y avait un calcul de surface habitable actualisé, que nous avons envoyé, mais lui ne l’a pas soumis, mais l’ancien. Ainsi, il y avait plusieurs points où nous avons vu qu’il avait simplement soumis n’importe quoi sans vérifier le sens et la logique. Les détails précis dépasseraient le cadre maintenant. Mais par exemple, que les signatures doivent dater de maximum 10 jours, le conseiller aurait dû le savoir. Le représentant (son chef d’équipe) nous l’a aussi confirmé.
Donc tout a été retravaillé et soumis à nouveau, cependant le taux d’intérêt était maintenant plus élevé de 0,4 %. L’ancienne offre était expirée, mais on pouvait, vu les circonstances, faire un geste et le taux ne serait plus que de 0,25 % plus élevé que l’offre initiale. À vrai dire, nous ne voulions plus travailler avec ce courtier, mais c’était quand même la meilleure offre au vu des taux d’intérêt qui avaient augmenté par ailleurs. Donc documents préparés (ayant constaté les absurdités aussi concernant les travaux en autoconstruction), tout a été fait à neuf, soumis et accordé !
Tout va bien jusque-là, nous avons maintenant notre financement sécurisé, MAIS nous avons en fin de compte subi un préjudice de plusieurs milliers d’euros de frais d’intérêt à cause du travail bâclé du premier monsieur. Car il est incontestable que a) des documents mal préparés ont été soumis (confirmé par le chef d’équipe) b) cela aurait été approuvé avec des documents corrects.
Que peut-on faire dans ce cas ? Le conseiller a un certain devoir aussi selon les CGV de vérifier la plausibilité des documents avant leur soumission et nous ne parlons pas de petites broutilles. Est-ce que quelqu’un a de l’expérience pour savoir si on peut tenir le courtier responsable ?
Merci et cordialement !