Laissez-moi réchauffer à nouveau ce fil de discussion intéressant.
Pour moi, "activation du noyau en béton" signifie que le béton est isolé vers le bas, de sorte que l'énergie de chauffage peut être lentement absorbée du dessus par le noyau en béton via le chauffage par le sol et restituée ensuite.
Au lieu du terme "activation", on pourrait aussi dire "chargement". Car rien ne vient de rien, comme on le sait. Plus l'isolation thermique vers le bas est bonne, moins il y a de pertes de chaleur.
Personnellement, je n'aime pas du tout l'inertie de ce système. Même à des températures de -20 degrés en hiver, une maison en bois très bien isolée et "hermétique" en Allemagne ne devrait pas se refroidir trop rapidement, même sans activation du noyau en béton. La combinaison "dalle thermique avec chauffage par le sol intégré et pompe à chaleur" a sans doute fait ses preuves en Suède, où les températures hivernales peuvent descendre jusqu'à -60 degrés.
Au cours des dernières années, j'ai beaucoup réfléchi à ce sujet. Cette combinaison mentionnée en dernier (chauffage par le sol avec pompe à chaleur) associée à la thermothérapie solaire ou au photovoltaïque avec stockage d'électricité a longtemps été mon favori. Mais ensuite, j'ai fait des calculs. Et réfléchi au fait que seul CE QUI N’EXISTE PAS ne peut pas tomber en panne. Il ne peut pas non plus s’user ou vieillir et ne nécessite pas d’entretien.
Mon idée est une maison en bois de plain-pied (bungalow) conforme au standard Passivhaus avec une grande isolation sous et au-dessus de la dalle en béton, sans chauffage par le sol ; des planchers et murs en bois partout. Pas de carrelage qui pourrait rayonner du froid...
La chaleur nécessaire est majoritairement apportée par l’ensoleillement grâce à une orientation plein sud et de grandes surfaces vitrées, complétée si besoin par des radiateurs mobiles/convecteurs, ainsi qu’un poêle à bois de chauffage pour toutes les éventualités. Le seul inconvénient que je vois est l’effort accru pour l’ombrage en plein été.
Par ailleurs, je souhaite produire l’eau chaude de manière décentralisée via des chauffe-eau instantanés directement aux quatre points de prélèvement (deux salles de bains, cuisine, local technique). Le chauffe-eau avec isolation extrême devient ainsi superflu.
Ah oui, je deviens donc dépendant de l’électricité... Qui parmi vous ne l’est pas ?
Cordialement, Tom