Chez les enseignants en général : oui
Chez les scientifiques, et en particulier les physiciens : non
La formation spécifique permet (ou oblige) une pensée très éloignée de son propre état émotionnel. Simplement parce que nous avons la science fondamentale de la partie mesurable du monde et qu’on ne peut pourtant presque rien en faire avec le bon sens commun. C’est pourquoi on apprend à s’en méfier, y compris de son propre bon sens. Normalement.
Cela rend la pensée lente, mais aussi moins sujette à certaines erreurs de raisonnement. Normalement.
Je peux l’accepter ainsi, tout comme les critiques précédentes ou les remarques, merci !
En fait, j’aime toujours lire, parfois même de ta part, des justifications approfondies sur divers sujets, qu’ils soient techniques, financiers ou d’une autre nature liée au calcul. Cela ne me serait pas possible de cette manière, car je comprends trop peu de choses, ce dont j’ai aussi conscience.
J’ai une confiance ferme dans la science et je m’étonne toujours de voir qui, et à quel point certains ici s’expriment avec assurance sur de tels sujets, alors qu’il est facilement reconnaissable qu’ils ne possèdent qu’une connaissance plutôt superficielle de seconde main.
Mon sujet propre est plutôt la composante humaine, qui m’a aussi occupé professionnellement avec de nombreux extrêmes, et dans ce contexte j’utilise aussi la parole comme je pense que l’autre peut au moins la comprendre, même si cela ne change peut-être pas grand-chose. Je réponds donc avec mes moyens de manière notable, sans que cela ne m’affecte particulièrement, car cela, nous avons dû l’apprendre dans notre profession.
C’est justement pour cela que j’aimais (et aime encore partiellement) ce forum, justement parce que chacun y apportait ses composantes positives, et je suis bien sûr triste de la dégradation partielle des relations ici, lorsque l’on parle de « tri des personnes » ou que l’on attribue à la génération des retraités la responsabilité de la « noyade de la jeunesse ».
Ce sont sûrement de simples paroles idiotes, mais je les nomme quand même et ne les laisse pas passer sans réaction, en désignant volontiers de manière précise et répétée leurs utilisateurs, afin de dénoncer ce qui est vraiment grave.