Quel système de chauffage pour une maison individuelle neuve en 2011 ?

  • Erstellt am 27.07.2010 08:42:27

Bulla2000

27.07.2010 08:42:27
  • #1
Après avoir progressé dans nos démarches pour un terrain à bâtir, nous sommes maintenant confrontés au problème du choix du type de chauffage approprié. Le représentant de la société Ambiente Massivhaus a indiqué que ce n’est qu’une fois le terrain et la maison fixés qu’il procédera à un calcul des surfaces de chauffage et à un calcul des besoins de chauffage (ou quelque chose comme ça). Un chauffage par le sol sera en tout cas installé. Il recommande une installation de pompe à chaleur air-eau avec évaporateur direct. Le quartier résidentiel est raccordé au gaz naturel.

Maintenant ma question : quand je lis tout cela, il n’y a aucune raison valable d’installer une pompe à chaleur air-eau. Très faible performance en hiver (peut-être que le réchauffement climatique arrivera encore), mauvais coefficient de performance annuel comparé aux collecteurs de surface et sondes, et forte émission sonore due au grand déplacement d’air. De plus, des coûts élevés d’électricité en hiver à cause du chauffage d’appoint / résistance chauffante. Les alternatives mentionnées ci-dessus seraient meilleures. Mais une pompe à chaleur avec collecteurs de surface coûte aussi nettement plus cher, notamment à cause des travaux de terrassement. Notre maison aura une surface habitable d’environ 125-130 m² (1,5 étages), on aurait donc besoin d’environ 260 m² de surface. Cette surface serait disponible sur le terrain. Combien coûterait approximativement ce type d’installation ? C’est-à-dire les travaux de terrassement, etc.

En outre, j’envisage de chauffer au gaz, donc d’installer une chaudière à condensation gaz. Avec production d’eau chaude sur le toit. Ce serait tout d’abord assez peu cher. Comme les maisons sont aujourd’hui assez bien isolées (réglementation thermique 2009), et qu’une chaudière à condensation peut chauffer de manière très économique comparée aux anciennes installations, les coûts de chauffage devraient rester raisonnables, non ? Je veux dire, l’eau chaude est chauffée par le soleil pendant 3/4 de l’année et ne nécessite donc pas de gaz, la maison est bien isolée et le brûleur est économique... 3 facteurs en faveur. Ou est-ce que je me trompe complètement ?

Dans 10 ans ou plus tard, il serait toujours possible de passer du gaz à autre chose.
 

€uro

27.07.2010 10:26:29
  • #2
Bonjour,

C’est tout de même louable qu’il ait cette intention. J’aimerais bien vérifier le résultat. ;)

Comment peut-il recommander cela alors que les paramètres nécessaires n’ont pas encore été calculés ? ;)
Eh bien, c’est un vendeur !

Croire, supposer et estimer, c’est une chose. Sur cette base, je ne ferais pas un investissement important !

Exact, chaque exploitation de source coûte nettement plus cher que l’air ! C’est pourquoi on économise volontiers ici pour minimiser au maximum les coûts. Celui qui en subira les conséquences sera plus tard le maître d’ouvrage. Les DV ont d’ailleurs leurs particularités, c’est pourquoi elles sont aussi peu répandues.

On ne peut pas répondre de manière fiable, car les paramètres déterminants ne sont pas connus. Que propose le GU/GÜ en comparaison avec xy ?

Non, pas complètement. Dans mes calculs de rentabilité, la chaudière à condensation au gaz et la pompe à chaleur air s’affrontent souvent au coude à coude, si l’on considère uniquement le fonctionnement de chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Ce qui est déterminant ce sont alors aussi les chiffres concrets respectifs.
Cependant, la chaudière à condensation au gaz perd nettement du terrain lorsque les températures intérieures/les charges de refroidissement pendant la période de forte chaleur estivale sont si élevées qu’il faut penser à une évacuation de la chaleur (charge de refroidissement). Là, le gaz ne propose alors aucune alternative.
La cause est que, selon la réglementation sur les économies d’énergie, le chauffage/le production d’eau chaude sanitaire sont traités en termes de consommations d’énergie primaire, tandis que la protection contre la chaleur estivale est très négligée. Cela conduit à des températures intérieures plus élevées, en particulier dans les combles, de sorte qu’une évacuation de la chaleur devient nécessaire. La ventilation contrôlée des espaces habitables n’est majoritairement pas adaptée à cela !
Un conseil à ce sujet : faites calculer les températures intérieures/charges de refroidissement pendant la période de forte chaleur estivale. (Procédure informatique VDI 2078)
Faites garantir les résultats dans le contrat avec des sanctions correspondantes en cas de non-respect. ;)
À ce moment-là au plus tard, votre vendeur commencera à s’agiter sur sa chaise !

Les modifications ultérieures sont généralement beaucoup plus coûteuses, sauf si l’installation est conçue et préparée en ce sens. Dans ce cas, on peut le faire correctement dès le départ.

Cordialement.
 

Bauexperte

27.07.2010 11:38:26
  • #3
Bonjour,



Tu te trompes, comme beaucoup de maîtres d’ouvrage, en mettant l’efficience énergétique avant les coûts attendus – la consommation annuelle est pourtant ce qui compte d’abord ?

Il est vrai que le coefficient de performance annuel avec la géothermie ou les capteurs de surface est meilleur sur le papier, mais en face se trouvent des coûts d’installation élevés ; selon les conditions du sol et le nombre de forages, ils peuvent atteindre un montant à cinq chiffres. Avec des capteurs de surface, tu peux utiliser ton jardin comme un gazon anglais, pas plus. Tu devrais aussi réfléchir à la durée pendant laquelle tu souhaites chauffer avant que les coûts engagés ne soient amortis.



Avec tout le respect, c’est du nonsense, l’unité extérieure d’une pompe à chaleur air-eau n’est pas une turbine haute performance, elle ne fonctionne que lorsque nécessaire et n’est pas plus bruyante qu’une conversation normale, si bruit il y a.



Aucun système de chauffage ne fonctionne _sans_ électricité, pour commencer. L’expérience encore récente avec ces systèmes de chauffage a montré que les coûts de chauffage s’élèvent à environ 6-800 € par an, selon les habitudes de chauffage et de douche des utilisateurs. L’hiver dernier a probablement fait augmenter les coûts d’environ 50-100 €, mais cela est aussi vrai pour tout autre système de chauffage.



Il est indéniable que le gaz offre aujourd’hui le meilleur rapport qualité-prix dans l’ensemble ; en contrepartie, on s’achète avec une chaudière à condensation une durée de vie d’environ 5 ans plus courte (demande à un installateur sanitaire de confiance). Conclusion : en toute honnêteté et globalement, les avantages et les inconvénients des systèmes de chauffage actuellement sur le marché se compensent.

Cependant, si tu veux jouer la sécurité, tu devrais envisager l’installation d’une chaudière à condensation au gaz. De nombreuses innovations sont actuellement en développement dans le secteur des énergies alternatives, toutes compatibles avec le système de chauffage par le sol. Par exemple, des projets pilotes en Bavière avec de petites éoliennes installées sur le toit des maisons individuelles, une installation – à mon avis en Eifel – où on expérimente à grande échelle des capteurs de surface, ainsi qu’une installation avec des piles à combustible pour une future utilisation dans le secteur des maisons individuelles – à mon avis sponsorisée par VW.

Ce que tu dois garder à l’esprit, c’est que la gaine d’installation de ta maison neuve – qui accueille les conduites – doit conserver assez d’espace pour pouvoir accueillir ultérieurement des technologies comme celles décrites, lorsque le cycle de vie de la chaudière à condensation arrivera à son terme.

Cordialement
Expert en construction
 

Bulla2000

27.07.2010 13:13:51
  • #4
Merci pour vos évaluations précieuses. Donc, il ne faudrait pas voir la pompe à chaleur air/eau de manière aussi critique ? Malgré le chauffage d'appoint coûteux en hiver, elle est donc rentable dans la plupart des cas ?

@€uro : le point faible réside donc dans l'absence de possibilité de refroidissement en été, d'accord. Mais on pourrait alors, comme aujourd'hui, ouvrir les fenêtres et voilà, non ? Les pièces se réchauffent-elles autant à cause de l'exposition au soleil ?

Nous avons une vieille maison en pisé chez nous, dans laquelle nous vivons, avec certainement des murs de 60 cm. Il fait chaud en hiver et frais en été, justement grâce à la bonne isolation. Ce n'est plus le cas avec les murs d'aujourd'hui, également bien isolés ? La climatisation est-elle donc obligatoire ?

Peut-on combiner la production d'eau chaude sanitaire sur le toit avec une pompe à chaleur air/eau ? Ce serait bien, on aurait certainement besoin d'aspirer beaucoup moins d'air si le chauffage de l'eau disparaissait.
 

€uro

27.07.2010 17:28:41
  • #5
Bonjour,


Fondamentalement, il faut tout envisager de manière critique, car chaque solution présente à la fois des avantages mais également des inconvénients. Il n’existe pas de solution universelle parfaite, même si les vendeurs aiment bien le prétendre.
La nécessité et l’importance du chauffage d’appoint en hiver dépendent d’un certain nombre de paramètres spécifiques à chaque bâtiment. Les pompes à chaleur air sont parfois mal considérées car, en pratique, les valeurs prévues n’ont pas été atteintes. Cela est certes dû en partie aux fabricants, mais dans la majorité des cas, c’est aux installateurs que cela revient. Ici, on ne dimensionne et ne calcule pas correctement comme il faudrait, mais on estime, suppose et présume. La conséquence est une installation peu efficace.
Exemple : un site climatique défini : du point de dimensionnement par exemple -14 °C jusqu’à environ -4 °C, environ 6 % de la charge annuelle de chauffage est nécessaire. Si une petite part d’électricité, par exemple via une résistance électrique, est incluse ici, si cela est même nécessaire, cela a relativement peu d’impact sur le bilan annuel global.

Point faible pour le gaz, oui, mais seulement si la possibilité de refroidissement est nécessaire – sinon non !
La ventilation par fenêtres peut fonctionner, mais elle ne suffit que si un potentiel suffisant de refroidissement de l’air extérieur est disponible d’une part et que la charge de refroidissement du bâtiment est faible d’autre part. Cela concerne surtout les heures nocturnes et les premières heures de la matinée. De plus, tous les sites ne conviennent pas (par ex. : bruit, poussière, pollen, etc.) Qui aère en vacances ? Les températures ambiantes grimpent et les masses accumulatrices intérieures (murs, plafonds d’étage) emmagasinent cette énergie. Dans ce cas, la ventilation par fenêtres a à peine d’effet, en particulier lorsque la température extérieure est proche de 20 °C ou plus.

Cela ne tient pas à la bonne isolation, mais à la masse accumulatrice. L’isolation est principalement avantageuse pour la protection thermique hivernale. Pendant la période estivale chaude, c’est la part du rayonnement solaire sur les éléments de construction qui est décisive, l’effet isolant joue peu de rôle. Cette masse fait défaut aux bâtiments modernes.
Un exemple : de vieilles églises ou même des étables avec des murs en pierres de champ de 40 à 50 cm d’épaisseur présentent une valeur isolante très mauvaise. En été, ils restent cependant agréablement frais – comment cela se fait-il ?
Les nouvelles réglementations sur l’économie d’énergie des bâtiments sont axées sur la protection thermique hivernale.

Non, pas obligatoire. Il ne faut pas forcément une climatisation. Il faut connaître la charge de refroidissement du bâtiment, ce n’est qu’ensuite que l’on peut dire si des mesures sont nécessaires et lesquelles.

Oui, c’est possible.

“Beaucoup” doit être défini. Je dirais qu’on peut récolter quelques kWh avec une installation solaire thermique. La rentabilité est une autre question.
“Aspirer” ??? Je ne parle pas d’une pompe à chaleur air/air ! Ce serait un tout autre chapitre.

Cordialement.
 

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