Quelles réglementations de construction rendent les nouvelles constructions si coûteuses ?

  • Erstellt am 20.02.2023 21:40:49

xMisterDx

23.02.2023 12:40:48
  • #1


Bien sûr, d'un point de vue légal, oui.
Mais il y a suffisamment de leviers de pression qui empêchent les Chinois de se défendre.

Sinon, ils perdent 100 points sociaux et l'enfant n'a soudainement plus le droit d'étudier. Oups.
 

ypg

23.02.2023 13:12:07
  • #2


Volontiers :
Tes presque 500 000 € moins 70 000 € pour le terrain, moins 30 000 € de frais annexes, moins 20 000 € pour la cuisine, moins 15 000 € pour l’aménagement extérieur, il reste 365 000… pour 152 m² (Town & Country est plutôt classique pour cette taille, non ?!) cela fait 2400 €/m²…
Si tu as ensuite besoin de 20 m² pour une salle de bain enfants, un cellier et la place pour un îlot de 1,40 m sur 3 mètres de long plus des douches pluie, trois au total, plus un dressing façon Sex and the City, alors le plaisir de la maison devient cher.
 

WilderSueden

23.02.2023 13:46:31
  • #3
Il manque encore les revêtements de sol, la peinture et la photovoltaïque (obligatoire). De plus, le site web indique encore KfW55 comme équipement optionnel, ce qui est désormais également obligatoire.
 

WilderSueden

23.02.2023 13:55:13
  • #4
Et oui, on peut encore économiser quelques euros en réduisant la taille de la maison. Ensuite, avec les sols, la peinture et la photovoltaïque, on arrive à environ un demi-million. Mais construire pas cher, je le vois plutôt aux alentours de 350-400k de budget total2, la maison devrait alors être terminée bien en dessous de 250k.
 

mayglow

23.02.2023 14:48:59
  • #5
Nous ne sommes que peu concernés, car nous ne sommes pas maîtres d’ouvrage, mais les consultations entre notre promoteur immobilier et la ville ainsi que la compagnie de chemin de fer concernant notre lotissement, assez petit en fait (34 logements en grande partie des maisons jumelées), prennent déjà des proportions assez impressionnantes. Nous avons plus de 200 pages d’annexes à notre contrat de promoteur avec des contrats et expertises réalisés pour la ville et/ou la compagnie de chemin de fer (contrat d’urbanisme, expertises sur la protection contre le bruit, la circulation, le drainage lors d’événements de fortes pluies, les mesures compensatoires de végétalisation, etc. etc.). Et cela ne doit être que la partie émergée de l’iceberg, car au fond cela ne fait que consigner les résultats. Et puis parfois il y a des « délais » administratifs « amusants », comme (après que tous les documents demandés sont là) « le lotissement doit être approuvé par le conseil municipal, mais celui-ci est en pause estivale » et ensuite on regarde la séance du conseil municipal deux mois plus tard et c’est adopté en quinze secondes (ce n’est pas une blague), parce que de toute façon tout a déjà été réglé en coulisses depuis des semaines ou des mois (« sur le point 23, des remarques ? Des objections ? Des abstentions ? Alors c’est adopté. »)

Il est difficile de pointer une seule chose, car pour beaucoup de choses il y a une certaine logique à prendre tout cela en compte, mais l’ensemble et le temps ainsi que les ressources humaines investies avant même qu’une pierre ne soit posée… ouf…
 

mayglow

23.02.2023 15:30:27
  • #6
Il faut bien sûr dire à propos de ce qui précède que lorsque l’on comble un vide urbain existant ou quelque chose de similaire dans un plan existant, on a sans doute peu à voir en tant que particulier constructeur.

Sinon, c’est en soi une bonne chose que dans les zones à bâtir récentes, autant d’aspects que possible soient examinés plus en détail à l’avance (impact sur l’environnement, la circulation, etc.), mais lorsque des ajustements sont nécessaires suite à l’une des évaluations, cela entraîne souvent un long processus, surtout si une des parties concernées commence à faire obstruction. Par exemple, pour notre zone à bâtir, il y a un plan d’aménagement depuis plus de dix ans et il est maintenant largement mis en œuvre. Une paroi antibruit vers la voie ferrée est déjà prévue, par exemple. Puis, dans une nouvelle expertise acoustique, il a été constaté que celle-ci devrait être prolongée de 10 m d’un côté tandis qu’elle pourrait être raccourcie de l’autre. Mais cela ne correspond plus exactement aux terrains vendus à la commune, donc une petite bande de terrain doit être rachetée à la voie ferrée, qui formule alors d’autres exigences. La ville bloque par ailleurs de nombreuses autres démarches, car cela doit d’abord être clarifié...

Un autre exemple (même ville) : après des protestations et des expertises, il a été constaté qu’il y avait 1 ou 2 arbres dignes de protection dans une zone à bâtir prévue. Le promoteur adapte alors le projet pour pouvoir les conserver. La ville rejette la nouvelle planification car cela réduit le nombre d’unités d’habitation en dessous du nombre initialement prévu. Bien sûr, cela concerne alors l’ensemble de la zone résidentielle et pas seulement le bloc où se trouvait l’arbre protégé. Je n’ai pas revu depuis longtemps comment cela évoluait, mais autant que je sache, cela entraîne encore des séries d’autorisations, même si certaines parcelles ont été tirées au sort et attribuées depuis des années, mais les acheteurs potentiels ne peuvent rien construire dessus.
 

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