Chez notre négociant local en matériaux de construction, on peut ouvrir un compte, même en tant que particulier constructeur, et ensuite acheter pendant toute la durée du chantier via ce compte. Cela donne aussi quelques pourcentages de réduction et les factures arrivent mensuellement. C’est très pratique.
As-tu autant de temps pour réaliser la structure toi-même ? Mon père l’a fait autrefois aussi, mais il était dans l’armée, à l’époque toute l’escadrille était déplacée et beaucoup de camarades construisaient au même endroit au même moment et on s’entraidait toujours. De plus, le service se terminait au plus tard à 16 heures et la caserne était à peine à 2 km du chantier. Et quand il n’y avait rien à faire, le commandant fermait parfois les yeux et les oreilles quand il savait que les pères de famille qui construisaient avaient déjà disparu à 15 heures. Mais même alors, c’était un effort immense. Et comme je l’ai dit : on s’entraidait entre nous. À l’époque, on construisait sans grue pour les maisons individuelles, mais les tuiles étaient montées sur le toit au moyen d’un convoyeur qu’un gentil agriculteur prêtait (et sur lequel on transportait habituellement les bottes de paille dans la grange). Tous les collègues étaient là pour les répartir sur le toit. Pour les opérations plus importantes, on se retrouvait toujours sur le chantier concerné et on aidait ensemble. Ça fonctionnait comme ça.
Ce que je veux dire : ne sous-estime pas le temps nécessaire et combien de mains sont parfois indispensables. Avec un seul maçon, ce sera vraiment un défi. À quelle vitesse veux-tu que tout soit terminé ? Sans pression de temps, c’est bien sûr plus détendu. Mais les exigences aujourd’hui sont aussi un peu différentes d’il y a 50 ans. À l’époque, personne ne connaissait encore une [Energieeinsparverordnung] ni le test [blower door].