WilderSueden
05.11.2023 20:03:34
- #1
Alors toutes les maisons des années 60 devraient moisir. Comme ce n’est pas le cas, il doit y avoir ici (encore) d’autres problèmes.
Beaucoup le font en effet. Avec les vieilles fenêtres ce n’est pas encore un gros problème, elles assurent une ventilation permanente. Dans les immeubles anciens on a aussi vite les pieds froids, 20 degrés ne se ressentent pas comme 20 degrés dans une construction neuve. On chauffe donc généralement beaucoup plus. Et on arrive petit à petit dans une zone où la moisissure se trouve uniquement derrière l’armoire et n’est pas visible.
Ici, le TE a remplacé les fenêtres et devrait maintenant assurer manuellement x renouvellements d’air par jour. Ce qu’il ne réussit pas, car presque personne n’y arrive. Par temps sans vent il faudrait laisser les fenêtres ouvertes bien trop longtemps, par temps comme aujourd’hui on ne fait pas de courant d’air du tout. L’air froid de l’extérieur est de toute façon désagréable. Aérer après la douche c’est bien, mais en réalité il faudrait encore aérer une heure plus tard pour éliminer l’humidité résiduelle des serviettes et de la douche. Mais à ce moment-là on est généralement au bureau et même en télétravail, peu de gens le font. Les murs des fin des années 60 et début des années 70 sont aussi une vraie catastrophe, l’énergie était bon marché et la construction aussi. En ce sens, il ne me surprend pas que le précédent propriétaire ait déjà installé une isolation intérieure. La détruire était évidemment totalement contre-productif et ne pourrait être surpassée que par le fait de la réinstaller soi-même maintenant. Une isolation intérieure mal faite moisit en effet très joliment entre l’isolation et le mur.
La grande question est maintenant : doit-on traiter la cause ou seulement le symptôme ?