Allthewayup
30.01.2023 07:41:02
- #1
Ma question dans le fil sur le recouvrement en béton était de nature technique : quelle variante de la rénovation privilégier. Les réponses prenaient une autre direction.
Le fait que les réponses aient pris une autre direction vient probablement aussi du fait qu’il a fallu te soutirer les informations morceau par morceau. En conséquence, les messages dans ton fil sont devenus plus directs peu après. Mais laissons cela ici.
L’expert n’a pas livré d’évaluations écrites, mais a indiqué que la cave pouvait être rénovée et que le gros-œuvre devait s’en charger. Il fallait se mettre d’accord sur la variante appropriée.
La cave peut être rendue propre à l’usage. Mais une cuve noire est inférieure à la cuve blanche commandée (moins durable, etc.).
Et elle est plus petite que ce qui avait été commandé. De plus, le mur mitoyen ne peut pas être inspecté (ou rénové) de l’extérieur.
Non, il ne faut pas se mettre d’accord ici sur une variante, mais tu devrais donner le ton et indiquer précisément ce qui doit être fait maintenant. Je ne suis pas juriste, mais je vois les choses ainsi : en cas de défauts, l’entrepreneur a en principe d’abord le droit de rectifier. Ici, il n’est pas possible qu’il déplace l’armature un peu plus profondément dans le béton. Ainsi, tu es confronté à une rectification qui va dévier de la qualité convenue. Comme tu n’es pas obligé d’accepter ceci et peux exiger l’exécution conforme au contrat, c’est toi qui est aux commandes maintenant. Ton entrepreneur essaiera de te vendre techniquement la solution la moins chère. C’est justement pour cette raison qu’un expert que tu mandateras intervient ici et te présente la meilleure solution. Cet expert évaluera aussi techniquement et professionnellement les autres défauts, de sorte qu’avec ces informations un avocat pourra envisager un éventuel dédommagement. Tu risques de demander soit beaucoup trop peu, soit beaucoup trop à ton entrepreneur, avec les conséquences qui en découlent.
Je veux essayer de régler cela avec le gros-œuvre sans expert.
La charge de la preuve repose-t-elle sur lui si je formule une réclamation officielle par écrit ? Ou peut-il simplement répondre "non, les mesures sont correctes" ? Je veux qu’il assume lui-même les frais pour les preuves.
C’est une grosse erreur que tu commets là. L’entrepreneur t’a d’abord menti et tout nié. Crois-tu sérieusement qu’il te considère comme un interlocuteur à égalité dans les discussions ? Il est dans ce métier depuis des années et remarque immédiatement quand un maître d’ouvrage est « incertain ». Si tu l’as informé que le gros-œuvre dévie de 6 cm, il va bien sûr d’abord vérifier de quoi il en retourne. S’il arrive à un résultat différent du tien (que ce soit vrai ou non est une autre question), il te le communiquera ainsi et tu te retrouveras à nouveau au point de départ. Donc oui, il pourrait tout simplement écrire cela, peut-être juste pour gagner du temps.
« Les frais pour les preuves » qu’il ne veut pas accepter seront alors aussi inclus dans la lettre de mise en demeure par ton avocat. Pourquoi devrais-tu en rester là ? Après un accident de voiture dont tu n’es pas responsable, qui paie les sondages et les frais d’avocat ? Bien sûr, le responsable de l’accident. Cela signifie que tu n’as même pas à l’informer à l’avance que tu as l’intention de lui refacturer ces frais.
Tu ne peux en fait qu’y gagner avec un expert et un avocat dans ton cas, si ce que tu as constaté est vrai.