ruppsn
30.11.2017 12:48:11
- #1
C’est agréable d’entendre que la méthode "notre" n’est pas mauvaise et que tu as des retours positifs.
Je dirais que la méthode est la bonne, celle qui te convient et qui mène à l’objectif. Du moins, je ne voulais pas dire que la méthode "notre" soit plus correcte qu’une autre, ou spécialement que la tienne :-)
Mais je suis aussi d’avis que prendre les offres existantes comme base pour une évaluation et une approbation est toujours mieux qu’une estimation signée en €/m³ par l’architecte.
À condition que ce soit construit comme ça ensuite, peut-être. L’expérience montre cependant que dans la conception dynamique, il peut souvent y avoir des modifications, de sorte que les bases de l’offre changent. Par exemple, il te vient à l’esprit que tu souhaites encore une fenêtre, qui peut nécessiter des modifications de la statique, peut-être un linteau. Alors certains tuyaux de ventilation contrôlée ne peuvent plus passer là où on voudrait, car ils croiseraient le linteau. Sur quelle quantité d’acier, quels composants de ventilation contrôlée, quelles dimensions de fenêtre, etc. les offres ont-elles été faites et quelle est leur fiabilité ensuite ?
Autre exemple : on souhaite, puisque le budget permet encore après l’attribution du gros œuvre et de la toiture, un système de bus KNX, qui entraîne un travail de câblage nettement plus important. Les gaines de ventilation limitent la pose des fourreaux ou ceux-ci ne peuvent plus être posés dans la dalle en béton, mais sur la dalle brute. Cela nécessite peut-être une autre structure de sol avec isolation liquide -> une autre structure de coûts.
On essaye bien dans les devis quantitatifs d’être aussi précis que possible, pour avoir un contrôle des coûts. Ce n’est pas un hasard que selon la HOAI et la phase de prestation, différentes précisions sont exigées pour l’estimation, le calcul et la détermination des coûts.
Au final, ce qui compte, c’est ce qui fonctionne personnellement :-)