Nous avons calculé le cashflow sur toute la durée du prêt et cela nous paraît rentable.
En fait, ce qui m’intéressait, ce n’était pas le cashflow, mais plutôt de savoir si l’amortissement pour la partie louée du bâtiment et les charges d’intérêts dépassent durablement les revenus. Sinon, tu paierais des impôts maintenant ou peut-être un peu plus tard. Il serait alors plus judicieux que tes parents te donnent l’argent en cadeau plutôt que de te le verser sous forme de loyer. On peut aussi laisser ses parents dormir gratuitement dans la chambre d’amis.
Nous souhaitons vivre là-bas pendant 25 ans (si rien ne vient contrecarrer cela). Il ne serait donc pas grave que les coûts proches de l’acquisition liés à l’appartement annexe dépassent 15% et ne soient donc pas déductibles directement. Parles-tu de cet aspect ou d’autre chose ?
Oui, en partie.
De plus :
En cas de vente d’un bien non occupé par le propriétaire, tu dois imposer la plus-value spéculative (prix de vente moins frais de vente) diminuée (des coûts d’acquisition + frais annexes d’acquisition + coûts de modernisation activés), si tu vends le bien dans les 10 ans.
Les biens occupés par leur propriétaire pendant au moins 2 ans sont exclus de cette règle. Cela concernerait donc chez toi la partie louée.
Avec 25 ans, ce n’est pas un problème.
Comme l’a justement remarqué 11ant, ce serait assez spécial de parvenir, malgré une modernisation/rénovation, à une affectation fiscale de manière à rester en dessous des 15% durant les trois premières années. Mais il serait alors vraiment la grande classe d’obtenir une durée d’utilisation résiduelle de l’appartement annexe d’environ 20 ou 25 ans (ou disons : pour la durée effective du prêt lié à l’appartement annexe ;-) ).
À ma connaissance, une durée d’utilisation résiduelle réduite avec une hausse simultanée du taux d’amortissement n’existe pas pour l’amortissement des immeubles, exception faite des monuments historiques. Si je me souviens bien du texte de loi du §7 de la loi sur l’impôt sur le revenu, il y a des taux fixes de 2 % ou 2,5 % pour les immeubles construits avant le 01.01.1925, mais pas de durée d’utilisation.
Si l’on achète maintenant et qu’on change ensuite l’usage, la durée d’utilisation résiduelle diminuerait selon moi, mais le taux resterait le même.
Cependant, comme je ne travaille plus depuis longtemps dans le conseil fiscal et que je ne prépare plus de déclarations d’impôt sur le revenu, ce n’est plus que du savoir amateur amélioré. Merci donc de vérifier toi-même ou de consulter un conseiller fiscal pour une sécurité juridique.
Oui, merci pour la contribution ! Certains reçoivent une grosse somme d’argent gratuitement, nous recevons un loyer pour la résidence secondaire et monétisons ainsi un espace que nous n’utiliserions pas pendant les 5 à 10 prochaines années. Nous ne voulons d’ailleurs pas en tirer le moindre centime (c’est pourquoi nous avons mis prudemment 70 % au lieu de 66 %. Heureusement, la ville est assez grande pour offrir un calculateur officiel des loyers, donc je m’attends à peu de problèmes avec l’administration fiscale (en espérant ;-) ).
Je ne veux pas te décourager, mais simplement te montrer à nouveau les coûts/bénéfices/risques.
Tu sembles bien familiarisé avec la majorité des problématiques fiscales.