Infiltration des eaux de pluie

  • Erstellt am 11.08.2016 15:33:18

Bieber0815

25.08.2016 20:50:47
  • #1
Le fil commence en fait par l'affirmation que, selon l'[Bodengutachten], une infiltration n'est pas possible. Un regard de rétention aide certes, mais le [Bodengutachten] n'aurait-il pas dû proposer directement une infiltration avec rétention préalable ? Y a-t-il encore des camarades de souffrance ([nicht versickerungsgeeigneter Boden], mais infiltration installée) ?
 

Chriscross

13.09.2016 07:58:38
  • #2
Nous avons également actuellement le problème que dans le plan d'aménagement, il est indiqué qu'il faut laisser l'eau de pluie s'infiltrer sur la parcelle, ce qui, selon l'étude de sol, n'est toutefois pas possible. Mon architecte demande maintenant le coût d'une installation d'infiltration. Je suis curieux de savoir combien ce plaisir va coûter. Même si l'on prévoit toujours une marge de sécurité, c'est de l'argent qui finit par manquer quelque part.
 

f-pNo

13.09.2016 11:45:15
  • #3
Ce qui m’intéresserait en général :

Qu’est-ce que c’est que cette « politique » qui interdit généralement le rejet des eaux pluviales dans le réseau d’assainissement, tout en se plaignant en même temps que le réseau ne peut pas être suffisamment rincé parce que les gens font attention à une faible consommation d’eau ?

Je peux comprendre que les communes n’autorisent pas un rejet général, car avec les zones à construire qui se multiplient, le réseau d’assainissement risque d’être rapidement surchargé = effort accru pour l’entretien et la station d’épuration.
Mais si on autorise un débordement, on n’aurait d’une part pas à gérer des masses d’eau importantes, mais en cas de fortes pluies, il y aurait quand même un « rinçage » utile du réseau d’assainissement.
De plus, je crains que, dans les propriétés où l’étude de sol indique qu’une infiltration n’est pas possible, en cas de fortes pluies fréquentes (comme cette année), même une rigole atteigne ses limites et ne puisse plus absorber les eaux pluviales. Dans ce cas, le propriétaire aura dans le pire des cas deux problèmes – 1. un terrain inondé et 2. la commune qui lui reproche de ne pas faire infiltrer l’eau de pluie sur son terrain.
 

Alex85

13.09.2016 18:20:04
  • #4
Je me demande qui est en fait responsable lorsque l’eau s’écoule sur sa propre propriété, par exemple dans l’espace public. Ou ensuite vers le voisin et y cause des dégâts. Suis-je en tant que propriétaire responsable si l’eau s’écoule sur ma surface ?

Pourquoi il ne faut pas rejeter l’eau de pluie... peut-être que quelqu’un de spécialisé se manifestera, mais je voudrais spéculer un peu. Car pour autant que je sache, l’évacuation de l’eau de pluie est relativement coûteuse. Il faut prévoir des stations d’épuration et des pompes capables de supporter des charges de pointe extrêmes pour évacuer l’eau de pluie. Les eaux usées des ménages sont assez planifiables et exposées à peu de situations extrêmes. On maintient donc en permanence des surcapacités qui sont rarement utilisées.
De plus, il existe aussi des systèmes séparés, donc les eaux de pluie et les eaux usées sont conduites séparément dans le canal. Le canal des eaux usées a donc une section transversale plus petite, il est donc moins cher. Si j’économise également le canal des eaux de pluie lors de l’aménagement, j’ai donc encore bien fait à la caisse de la ville.
 

AOLNCM

14.09.2016 14:49:10
  • #5


C’est en fait très simple.
Lors de fortes pluies, ou en cas de surcharge de l’usine de traitement, les eaux usées sont "seulement" prétraitées mécaniquement et des eaux usées diluées sont rejetées dans le milieu naturel.
Cela réduit la qualité de l’eau du milieu, ce que les agences de bassin versant interdisent car sinon l’UE sanctionnerait.

Les eaux pluviales peuvent par contre être introduites quasiment directement, car elles transportent généralement "seulement" le lisier des champs agricoles avec elles.
C’est aussi la raison pour laquelle de plus en plus de communes passent à un système séparatif.
Pour atténuer et évacuer en période de précipitations des volumes d’eaux usées beaucoup plus importants que par temps sec, on construit souvent aussi des bassins de trop-plein ou des canaux de stockage, et les propriétaires sont obligés d’installer des citernes d’eau de pluie.
 

86bibo

14.09.2016 16:40:33
  • #6
Je refuserais d’installer un système d’infiltration. À quoi servent les études de sol si leur contenu est finalement simplement ignoré ? En fin de compte, c’est toi qui en souffres si ton jardin se transforme en zone humide. Mais c’est souvent le problème dans les nouveaux lotissements. Les communes/villes ont du mal à raccorder complètement de nouveaux quartiers au système existant, car les capacités sont limitées ou que c’est simplement difficile en raison de la hauteur. Ensuite, une étude de sol est réalisée, qui est interprétée de manière à ce que l’on puisse éventuellement laisser infiltrer l’eau, et cela est inscrit dans les prescriptions de construction. Problème résolu, et lorsque des études détaillées sont réalisées par les maîtres d’ouvrage après l’aménagement et au début des travaux, et que le sol ne permet finalement pas une infiltration, le premier expert n’est soudainement plus joignable. Je l’ai déjà vécu plusieurs fois.

Habituellement, une rigole est réalisée en combinaison avec une citerne pour injecter l’eau de manière retardée. Une partie de la citerne sert de « réservoir intermédiaire » pour alimenter lentement la rigole par un déversoir. Cela réduit bien sûr le volume utile de la citerne, ou bien celle-ci doit être agrandie pour compenser ce volume de retenue. Cela se situe généralement entre 1,5 et 3 m³, selon la surface de toiture, la taille de la rigole et les conditions du sol. Pour moi, cela ne serait pas une solution, indépendamment des coûts, car personne ne garantit que suffisamment d’eau puisse être infiltrée, ou bien l’étude de sol le contredit même. Ce n’est évidemment pas non plus utile si l’on se débarrasse de sa propre eau « d’une manière ou d’une autre » et que l’on est emporté par l’eau infiltrée des voisins, mais on peut au moins agir légalement dans ce cas.

Si un raccordement au réseau d’égout est techniquement impossible, cela devient évidemment difficile, car la commune/la ville fera alors obstacle et tu te retrouves seul face au problème. Dans ce cas, il ne te reste (à part chercher un autre terrain à bâtir) que la possibilité de laisser infiltrer l’eau en espérant que rien ne se passe. Cependant, avec une nappe phréatique à 3,5 m, la question se pose aussi de savoir à quelle profondeur une rigole peut être creusée pour que l’eau infiltrée ne rejoigne pas directement la nappe phréatique.
 

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