johbis2310
29.04.2021 15:57:49
- #1
Merci pour les messages.
Oui, je le crois aussi. On a notamment vanté le fait que la taxe sur les acquisitions immobilières ne s’applique qu’au terrain. Mais je n’y crois pas.
Oui, merci pour les détails.
Comme tu le décris, je vois aussi ici le risque de coûts trop élevés. Le fournisseur essaie bien sûr de tirer le plus possible du gros œuvre, d’autant plus qu’il tient le terrain en réserve. Une estimation des coûts pour les travaux de finition n’est pas si facile à faire pour un profane.
Y a-t-il d’autres expériences du cercle des utilisateurs ? Merci !
Alors la bonne nouvelle, c’est que ce n’est en tout cas pas une vente à découvert – mais la mauvaise, c’est qu’il faut alors aussi payer la taxe sur les acquisitions immobilières sur la construction – dans ce cas bien sûr pas aussi sur les travaux de finition. Si le fournisseur est un adepte de la théorie de la supercherie à deux entreprises, alors il n’est pas sérieux et ne mérite pas de faire affaire avec toi. Les administrations fiscales sont structurées de façon à ce que l’astuce ne fonctionne pas (ou seulement par une action punissable du maître d’ouvrage).
Oui, je le crois aussi. On a notamment vanté le fait que la taxe sur les acquisitions immobilières ne s’applique qu’au terrain. Mais je n’y crois pas.
Est-ce que c’est devenu clair ainsi ?
Oui, merci pour les détails.
Garantie, oui, aussi : les corps d’état second œuvre cachent beaucoup de choses du gros œuvre, donc aussi les défauts qui ne deviennent visibles qu’avec retard. Mais on peut y remédier en faisant une réception du gros œuvre avec un expert indépendant. L’astuce simple est plutôt que l’on peut gagner plus d’argent sur le gros œuvre : certes, la finition est plus minutieuse et demande plus de temps, et elle contient en fait plus de valeur ajoutée. Cependant, le gros œuvre contribue de façon disproportionnée à ce que le maître d’ouvrage puisse déjà « reconnaître une maison ». De plus, beaucoup de corps d’état de la finition sont des métiers que l’on connaît déjà en tant que rénovateur ou même locataire et sur lesquels on se sent plus à même de profiter de la concurrence des prix. Ensemble, ces deux aspects font que le maître d’ouvrage sous-estime le potentiel des corps d’état du second œuvre et est finalement prêt à payer plus pour le gros œuvre que ce que celui-ci représente réellement dans la maison complète. Si l’on cible spécialement les « radins » et que l’on propose « seulement le gros œuvre » ou « un gros œuvre minimalement étendu », on peut plus facilement faire de l’argent que sur la partie gros œuvre d’une maison complète. Il n’y a pas de proie plus facile que les « malins soucieux des prix ». En termes simples, un entrepreneur en construction gagne mieux sur la maison complète avec une finition haut de gamme (et la clientèle visée haut de gamme), et mieux sur le gros œuvre seul (plus) avec une finition spartiate (et la clientèle visée chasseurs de bonnes affaires).
Comme tu le décris, je vois aussi ici le risque de coûts trop élevés. Le fournisseur essaie bien sûr de tirer le plus possible du gros œuvre, d’autant plus qu’il tient le terrain en réserve. Une estimation des coûts pour les travaux de finition n’est pas si facile à faire pour un profane.
Y a-t-il d’autres expériences du cercle des utilisateurs ? Merci !