Allthewayup
01.02.2023 21:13:22
- #1
Les coûts ne nous mèneraient pas à la ruine, mais juste pour le plaisir, je ne le voudrais quand même pas. La valeur de revente était en principe aussi l’argument du constructeur du gros œuvre, d’un point de vue énergétique, il considère cela aussi comme pas si important.
Je peux difficilement évaluer seulement la salle de loisirs avec le chauffage au sol. Parce qu’il n’est pas forcément nécessaire de chauffer activement le sol ;-)
As-tu un conseiller énergétique qui peut te dire en chiffres quelle serait la différence de besoin énergétique dans votre cas ? Je ne le verrais pas aussi extrême, tu as en effet une certaine couche de plancher sous ta chape avec une isolation vers la dalle du sol - même si ce n’est pas beaucoup, c’est souvent quelques centimètres. Ensuite vient une dalle d’au moins 25 cm d’épaisseur et derrière le sol. Je ne suis pas spécialiste ici, mais j’estimerais que 70 % de la puissance de chauffage (à cause de la moindre résistance) s’échappent dans la pièce, 25 % disparaissent dans le béton et seulement 5 % rayonnent dans le sol. Mais je peux aussi me tromper :)
À propos de la cuve étanche :
Bon, bien sûr, je me suis renseigné et je sais pourquoi on en a besoin, comment c’est fait, etc. Mais cela ne fait pas de moi un expert. Tu peux donc, si tu en as envie, m’éclairer.
Je crois au moins que le constructeur du gros œuvre contacté a de l’expérience et ne fait pas (délibérément) du mauvais travail.
Ici, la plupart construisent avec une cuve étanche et ce sont des entreprises familiales bien établies, on se connaît.
Oui, nous avons aussi construit avec une telle entreprise et pourtant beaucoup de choses sont arrivées, cela ne te protège pas non plus des erreurs de planification et d’exécution qui ne sont bien sûr pas faites exprès. Quand le mal est fait, cela ne sert pas à grand-chose. Quelle classe d’utilisation le futur sous-sol aura-t-il et quelle classe de sollicitation existe dans le sol ? Tu devrais en tout cas faire attention à ce que ton constructeur inscrit dans le contrat. « Cuve étanche » n’est pas un terme normalisé et est souvent utilisé simplement dans le langage courant quand on utilise juste un certain type de béton avec une certaine valeur du rapport eau/ciment. De plus, pour une « vraie cuve étanche », de nombreuses étapes de planification et d’exécution spécifiques doivent être respectées :
- Béton avec une haute résistance à la pénétration d’eau (qualité du béton)
- Maîtrise des fissures de retrait (limitation de l’ouverture des fissures ; fissure traversant toute la section du composant -> dimensionnement de l’élément),
- Raccordement des fissures de retrait par des mesures de planification et d’exécution en cas d’utilisation exigeante (d’où la question sur la classe d’utilisation)
- Contraintes dans la construction (il faut faire des déclarations sur la largeur et la prévention des fissures ainsi que sur l’armature, dans le but d’optimiser la construction et d’éviter les contraintes)
- Planification des joints et étanchéité (choix et disposition), planification des pénétrations
- Exécution des travaux (mise en béton, compactage et traitement postérieur)
Les cuves étanches relevant du cas de charge « eau poussante » tombent dans la classe de surveillance 2, c’est pourquoi un accompagnement par un expert externe est prévu -> DIN 1045-3
Il n’existe d’ailleurs pas de norme DIN spécifique exclusivement pour la construction de cuves étanches, seule la directive WU donne des indications plus précises pour la planification et l’exécution des ouvrages étanches à l’eau.
D’après mon expérience personnelle, je ne me reposerais pas uniquement sur le constructeur du gros œuvre du voisinage, mais chacun doit décider cela pour soi-même :-)