Mon expérience est que les coupes financières dues aux enfants sont faibles si la mère reprend le travail au plus tard après 12 mois de congé parental.
Quand ils sont un peu plus grands, oui, les dépenses restent limitées. Mais ce n’est en fait pas là que ça coince. Ce qui fait horroriser les futurs parents, c’est l’équipement de base. Oui, on peut tout acheter d’occasion pas cher, mais on veut souvent du neuf pour certaines choses, et c’est justement ça qui coûte une fortune. Les meubles de chambre d’enfant (il y en a vraiment de superbes) arrivent vite à 1000 €. Une poussette d’une marque haut de gamme (et oui, la différence se sent énormément !) coûte vite 500 € et plus. Si la mère ne peut pas allaiter et que l’enfant n’accepte malheureusement que le lait en poudre Aptamil (c’est en quelque sorte ce qui passe le mieux avec les enfants), tu dépenses 14 € tous les 3 jours. Autrement dit, la première année peut coûter très cher et ensuite, avec les allocations parentales, ça peut devenir très serré, surtout si aucun capital n’a été constitué avant. Ensuite, la mère peut reprendre le travail, mais il y a alors les frais de crèche qui sont parfois vraiment exorbitants – surtout pour les moins de 2 ans.
Et même maintenant (notre fils aura bientôt 2 ans) il y a des coûts imprévus. Le gamin se hisse la tête la première hors de son lit... par-dessus la barrière ! Ce n’est pas comme s’il pouvait sortir normalement par le trou. J’attends donc juste de le trouver la nuit avec le cou cassé. Il faut donc un nouveau lit. Comme l’enfant est encore trop petit pour un lit normal, nous avons dû prendre un “lit de transition” spécial. Heureusement, il en existe un qu’on peut transformer plus tard en plusieurs versions différentes. Coût : 834 €. Tout ça d’un coup comme ça ! Ça creuse un sale trou dans le porte-monnaie et dans les économies.
Conclusion : ne jamais sous-estimer le coût d’un enfant ! Aussi triste que ça soit.