d'autant plus que le géomètre passe tout simplement à la trappe par rapport aux coûts totaux de construction.
on dit cela pour tant de petits postes comme par exemple :
- géomètre
- étude de sol
- expert pendant la phase de construction
- avocat spécialisé avant la signature du contrat
- diverses assurances « éventuelles »
- etc...
et à la fin, il manque soudainement 10 000 euros, sans qu’on ait d’abord une « vraie » prestation supplémentaire. ce ne sont que des couvertures de risque, qui auraient été plus chères en cas de problème (ou qui surviennent malgré cette couverture de risque et dont on ne profite pas – voir l’exemple juste après), ou bien qui ont été simplement de l’argent jeté par la fenêtre. au final, il faut mettre en relation la probabilité d’occurrence avec les coûts par rapport au pire scénario, puis décider quels risques on veut finalement couvrir (quelles que soient les modalités de cette couverture).
et voici mon exemple directement lié au sujet dans notre lotissement neuf :
les bornes frontières dans notre lotissement sont reculées de 2 mètres par rapport à la rue, parce qu’elles seraient autrement recouvertes directement par la rue plus tard. comme d’habitude, la maison doit être construite à au moins 3 mètres de la rue. qu’a-t-on donc fait ? on a ajouté 3 mètres à la borne frontière et on s’est retrouvé à 5 mètres, alors que seulement 3 mètres étaient souhaités et approuvés. cela ne s’est bien sûr remarqué que lorsque déplacer de 2 mètres une seconde fois était « économiquement plus défendable » en termes de reprise des travaux. (ce qui est d’ailleurs assez vite le cas)
le terrain était évidemment un terrain sud, où les propriétaires voulaient un jardin aussi grand que possible au sud et petit au nord. un déplacement n’était donc plus possible (sinon l’entreprise fait faillite bla bla), des retards à cause d’une démolition totale, etc... au final, il y a eu quelques euros de compensation, avec lesquels on a espéré au mieux récupérer les surcoûts dans la zone nord. il reste cependant un terrain avec une maison mal placée dont on se plaint toute sa vie. le bornage officiel a bien sûr été fait, mais ça ne servait à rien pour l’achat.
un maître d’ouvrage doit vraiment garder en tête une chose :
PERSONNE ne sera réellement responsable si ça coûte cher ! vous pouvez oublier cela bien calmement. la loi allemande est clairement du côté de l’entrepreneur, qui en cas de pire scénario fait faillite et revient sous un autre nom. vous avez des années de lutte judiciaire, devez payer des dizaines de milliers d’euros pour des experts et autres coûts (par exemple, continuer à payer un locataire parce que la maison n’est pas finie), jusqu’à ce que vous obteniez théoriquement et peut-être!!!!!! raison. et alors, bien sûr, il n’y a plus rien à récupérer chez eux. alors oubliez-le immédiatement et essayez de trouver et signaler tous les problèmes au plus vite (même votre expert ne paiera pas pour ses défauts qu’il n’a pas vus).