Financement d'un immeuble multifamilial. Souscrire un prêt immobilier ?

  • Erstellt am 19.04.2017 21:11:51

jimmyone

19.04.2017 21:11:51
  • #1
Bonsoir à tous,

je suis actuellement incertain quant à savoir si je dois contracter un prêt immobilier pour un immeuble à appartements.
Je tiens à préciser d’emblée que mon texte sera long car il se veut complet.
Concrètement, il s'agit d'une maison avec trois appartements, dont un est déjà habité par moi-même, et deux autres doivent être loués.

Le bien a été régulièrement entretenu et offre en fait exactement ce que je pourrais envisager comme prévoyance retraite. Avec l’aide du vendeur et un outil de la banque, j’ai déterminé que l’objet génère un rendement net de 4,4 % basé sur la part de la location. Le vendeur n’a participé qu’en fournissant toutes les données. Le calcul n’a donc rien d'optimisé.

Pour la partie occupée par moi-même, je ne peux pas vraiment calculer de rendement. Je ne peux pas me payer un loyer à moi-même.

Lors de la discussion avec la banque, il est ressorti que la recommandation serait de placer tout le capital propre dans la tranche d’habitation propre et de financer à 100 % la partie louée. Les inconvénients sont un taux d’intérêt plus élevé, mais une déductibilité fiscale correspondante plus importante. De plus, l’idée était de suspendre le remboursement et ainsi de maintenir le taux déjà bas de 2,2 % à ce niveau, tout en plaçant le remboursement dans un contrat d’épargne logement. Ce serait ici un avantage en termes fiscaux.

Comme beaucoup de points ont été abordés lors de cet échange et que je souhaite absolument un autre avis, j’essaie ici de me faire une idée. Le banquier a dit qu’un rendement de 4,4 % était correct, mais qu’il ne faudrait pas passer en dessous de 4 %, sinon cela n’a plus de sens.

Il m’a expliqué les éléments de financement ainsi : il y a deux tranches d’un prêt de 400 000 €.
Nous parlons donc d’un BLA de 100 %. Le banquier a précisé à ma question, car on entend souvent dire que ce genre de financement est beaucoup plus risqué que d’autres à, par exemple, 80 %, que cela n’est vrai que dans une certaine mesure. La banque inclut naturellement ce risque plus élevé dans le taux d’intérêt. Mais il estime plus critique le fait que je doive liquider tout mon capital propre et ne plus rien avoir après le financement. Il pense qu’on peut tout à fait financer le prix d’achat intégralement. Même les financements à 80 % peuvent mal tourner.
Je n’ai pas trouvé cet argument complètement idiot, même si cela oblige à verser plus d’argent à la banque.

Les tranches seraient organisées ainsi :
Durée de 15 ans chacune

Location 2 unités :
Prêt - 230 000 €, suspension du remboursement, contrat d’épargne logement auprès de Deutschen Ring car le solde est mieux rémunéré que chez d’autres.

Occupation personnelle :
170 000 €, remboursement amortissable à 3 %

Tout cela semble assez compréhensible. Maintenant, vient une partie que je n’ai pas tout à fait comprise et pour laquelle j’aimerais un peu d’aide. Évidemment, une opinion sur ce qui précède est bienvenue.

Le banquier a dit que ces financements fonctionnent comme suit :

75 % du loyer est pris en compte par la banque dans le financement.
25 % sont utilisés pour la gestion des coûts non imputables au locataire.

Je peux engager 40 % de mon salaire net dans le financement. Théoriquement, on pourrait monter jusqu’à 45 %, mais on dit que 40 % est un seuil pour un financement sûr.
À cela s’ajoutent 2 € par m² de coûts de gestion.

Si je calcule les deux montants ensemble, je dépasse de près de 200 € la mensualité calculée par la banque. Je peux donc dépenser moins. C’est déjà une bonne chose. Mais si je calcule toutes les recettes ensemble, donc salaire et loyers à 100 %, et que je calcule le pourcentage basé sur la mensualité calculée, j’arrive à 45 % d’engagement total. Cela m’a alarmé au premier abord car rien de cela ne couvre encore les coûts de gestion, ni la vie, ni l’épargne. J’ai donc appelé le banquier qui a dit que ce n’était pas correct de calculer ainsi car il faut séparer location et occupation personnelle.
Le loyer doit couvrir le remboursement plus les coûts de gestion. Ce qui est le cas.
Le salaire doit couvrir remboursement plus coûts de gestion plus frais de vie et capacité d’épargne. Ce qui est également le cas.
La pondération en pourcentage ne peut pas vraiment être appliquée ici.
Je fais cela simplement avec du bon sens et je dois dire que je n’ai pas compris cette affirmation après coup. Au début elle semblait plausible, puis plus du tout. 45 % restent 45 %, ce qui signifie que l’engagement total avec coûts de gestion devrait dépasser les 50 %. 53, 54 % ou quelque chose comme ça...

Précisément, si je calcule tout ensemble, ça tombe juste. Je peux bien vivre, dépenser plus que la norme de la banque et même encore épargner. Mais c’était quand même un peu étrange. J’ai eu un peu d’alerte parce que j’en suis venu à la conclusion sobre que je ne pourrais peut-être pas me permettre cet objet avec un tel engagement. Peu importe combien cela sonne bien.

D’un autre côté, il y a toujours le capital propre disponible après financement, la capacité d’épargne supplémentaire et une situation qui laisse penser que des gens voudront encore longtemps habiter là.

D’autres idées, car le vendeur est un proche parent par deux étapes, seraient les suivantes dont je ne peux pas évaluer la pertinence. J’ai trouvé l’offre intéressante.

1. Constitution d’un droit de superficie, où le vendeur se place au rang après la banque avec la prise en compte du canon de superficie sur le prix d’achat ultérieur et la possibilité de reprendre le terrain après 15 à 20 ans. Cela doit être garanti contractuellement. Le droit de superficie serait initialement établi pour 50 ans.

2. Souscription de 75 % du prêt global auprès de la banque et 25 % en prêt subordonné auprès du vendeur. Le vendeur placerait sa part de prêt en prêt in fine pendant 15 ans. L’idée de base est d’obtenir de meilleures conditions, de pouvoir rembourser un peu plus rapidement et de réutiliser ensuite les parts libres de l’hypothèque pour payer la subordination. Une faculté de remboursement anticipé serait incluse dans le contrat, à tout moment et en montant libre. C’est-à-dire que je pourrais, si je le souhaite, lui verser des excédents ou le bonus de Noël. La charge ne serait pas plus élevée, donc cela n’affecterait pas le budget ménager.

Voilà, c’est tout en détail. Je serais heureux d’avoir des retours et vous souhaite une bonne soirée.

Cordialement
Jimmyone
 

wpic

19.04.2017 22:19:30
  • #2
Ton projet inclut absolument de vérifier l’objet, dont on n’a jusqu’à présent jamais parlé, de fond en comble : évaluation de la structure du bâtiment et des éventuels dommages / dégâts d’humidité, retard de rénovation et de modernisation, la qualité de l’isolation du bâtiment et de la technique du bâtiment / système de chauffage, les obligations de mise à niveau selon [Energieeinsparverordnung], etc. Tous des points qui façonnent de manière essentielle un concept de financement. Et bien sûr aussi la valeur de la maison, qui, indépendamment de l’engouement actuel et des valeurs du marché exagérées, devrait avoir une correspondance réelle même dans 10-15 ans en cas de demande immobilière éventuellement refroidie.
 

Nordlys

19.04.2017 23:53:24
  • #3
Le rendement net est correct. Le remboursement en une seule fois à l’échéance est possible aussi via une assurance vie. Cela pourrait être mieux que BV. Je ne comprends pas ce qui concerne le droit d’emphytéose. La version prêt privé chez le vendeur et le reste par la banque, personnellement je préférerais la clarté. Sois prudent dans le choix des locataires. Fie-toi aussi à ton intuition. Reste à l’écoute de leur comportement. Les meilleurs locataires ont plus de 55 ans, sont un peu bourgeois, conduisent une Nissan Note ou quelque chose dans ce genre. Karsten
 

Nordlys

20.04.2017 10:06:28
  • #4
Pour l'assurance vie, il faut être très conservateur. Par exemple, si j'ai besoin de 100 000 pour rembourser, la somme assurée doit être de 100. Avant, on aurait dit, eh bien, 60 suffisent, au final ce sera quand même 100. Ça ne marche plus aujourd'hui.
Il y a selon moi aussi un peu trop de panique là-dessus. Nous avons une assurance vie de 1986 arrivant à échéance en 2018. Elle avait été souscrite pour 50 000 marks. Le paiement garanti l'année prochaine est de 48 000 euros. Il avait été promis environ 100 000 marks, ce qui donnerait 51 000 euros. Donc, ce n'est finalement pas un coup dur.
Il faut simplement comparer ce qui est mieux, contrat d'épargne logement, assurance vie. Le contrat d'épargne logement a l'avantage que éventuellement il peut y avoir des primes d'épargne logement de l'État. L'assurance vie a l'avantage que je suis également assuré en même temps et que je laisse à mon partenaire et héritier une maison remboursée si jamais il m'arrive quelque chose. Karsten
 

RobsonMKK

20.04.2017 10:23:52
  • #5

Il faut cependant que le revenu familial soit très faible. J'ai ça ici pour l'année dernière, c'est plutôt quelque chose de risible.
 

Caspar2020

20.04.2017 11:18:42
  • #6


Si l'on n'a pas une relation particulièrement bienveillante envers les compagnies d'assurance vie, il vaut mieux ne pas mélanger schnaps et bière.

Une RLV a parfaitement du sens, et il existe de nombreuses assurances sur le marché qui sont aussi économiques.

Mais souscrire aujourd'hui encore une LV en capital??? Et surtout pour financer une maison avec? Un contrat d'épargne logement est nettement mieux, car d'une part on bénéficie d'une période d'épargne, et d'autre part de la durée du prêt propre au contrat d'épargne logement.

Avec une LV, il n'y a qu'un remboursement in fine...

Et la protection RLV dans une LV en capital doit aussi être "payée"...
 

Sujets similaires
28.03.2011Pouvons-nous nous permettre de construire une maison sans apport personnel ?14
03.04.2012Acheter une maison sans apport ?29
10.04.2012Plan financier avec contrat d'épargne logement ou avec risque ?12
05.10.2014Construire une maison sans capital propre26
25.03.2015Financement exclusivement par contrat d'épargne logement12
18.03.2015Acheter une propriété réalisable - Prêt avec épargne logement comme apport personnel ?12
17.06.2015Construire une maison sans fonds propres ou comment procéder ?14
22.06.2015Prix du terrain = capital propre complet. Financer oui/non ?13
14.07.2020Débuts d'un bien immobilier possible | Questions sur le contrat d'épargne logement72
14.05.2016Achat de maison : Financement (avec/sans apport personnel)24
25.05.2016Financement sans capitaux propres - Remboursement / Intérêt63
29.05.2016Conditions pour le contrat d’épargne-logement Riester - Quel taux d’intérêt ?16
30.10.2016Immeuble multifamilial en tant qu'investissement en capital dans une ville vieillissante70
10.01.2017Financement de construction sans capital propre, mais avec d'autres engagements36
06.04.2017Construire une maison sans capital propre ?55
18.01.2018Prêt à annuités vs. contrat d'épargne logement - questions de compréhension47
28.05.2018Prêt à annuités vs contrat d’épargne logement Prêt de 300k10
05.03.2020Remboursement de 1%. Quelles banques ? Conditions préalables ? Hypothèque libre34
24.09.2020Financement de 400k avec 60-120k de capital propre en combinaison BANQUE/KfW/contrat d'épargne logement22
01.07.2021Financement / Capitaux Propres / Logement Annexe - Réflexions Fondamentales48

Oben