Devant la justice et en haute mer, on est entre les mains de Dieu, dit le proverbe populaire.
Bien sûr, les contrats sont contraignants, mais ils ne garantissent jamais une réussite à 100 %. Et quand quelque chose a mal tourné, chacun devrait d'abord s'efforcer de trouver une solution satisfaisante pour les deux parties, en dehors du chemin juridiquement possible.
Mettre en demeure, fixer des délais et menacer poliment des conséquences envisageables, ce serait à mon avis la bonne démarche.
écrit depuis la tablette
Nous avons essayé cela, mais tout a été balayé, ce que je trouve incompréhensible. Il a été souligné à plusieurs reprises des choses qui ont été partiellement mal ou pas du tout réalisées (bosses dans la couverture de cheminée - signalées en janvier - réparées lundi...).
eh bien je connais aussi ma famille est-allemande par alliance. Là, le "sens de la justice" est particulièrement fort et la menace bien mise en place. C’est drôle quand l’autre partie du contrat vient aussi de l’Est. Deux bûches de bois ne viennent jamais seules. Le grillage métallique vous salue.
Sans rancune, ça me rappelle un peu ça
Oui, nous les mauvais Ossis... et puis nous avons aussi la chancelière est-allemande. Tout de mauvais vient de l’Est.
Cela s’applique-t-il aux deux parties ? Donc est-il acceptable qu’il paie sa facture un mois plus tard et oublie accidentellement aussi quelques euros ?
Je suppose : le demandeur serait plus détendu si son conducteur de travaux avait écrit un mois avant la date d’achèvement que cela prend malheureusement un peu plus de temps en raison de circonstances défavorables. Mais si, 11 mois (?) après la signature, on approche de la fin et la veille du rendez-vous rien n’est fini ni aucune information du promoteur immobilier... Oui, alors... Au fait, cet hiver n’a pas eu lieu cette année. S’il y avait eu du mauvais temps, le promoteur aurait de nouveau écrit brièvement ("nous avons eu du mauvais temps, nous n’avons pas pu, donc malheureusement ...")
Qu’importe :
Comme aucune pénalité contractuelle n’a été convenue, vous avez peu de chances. Vous pouvez soit subir le sort (ça finira bien par s’arranger, tout ira bien), soit :
- demander par écrit avec fixation d’un délai (14 jours) l’achèvement conformément au contrat
- en cas de retard, envoyer une seconde lettre avec un délai plus court et annoncer la revendication de dommages-intérêts (frais pour mettre la moto de côté... uniquement des choses prouvées financièrement)
- quand ce sera fini et que la facture arrivera, la réduire en conséquence et attendre la suite.
Tout en recommandé avec accusé de réception, pour preuve ultérieure. Le petit problème des dalles modifiées ne facilite évidemment pas les choses...
Autre solution : consulter un avocat (car les conseils sur Internet peuvent être erronés).
Bonne chance, ne vous laissez pas énerver !
Enfin quelqu’un qui comprend de quoi il s’agit réellement. Un défaut a été signalé le 15.06 – mais on ne s’est pas non plus exprimé à ce sujet. Le reste a été clairement indiqué au conducteur de travaux – il a toujours balayé d’un revers de main – "quelque chose se fait, on s’en occupe", blabla... Mais cela n’a servi à rien.
Oh s’il te plaît – tu ne vas pas sérieusement vouloir m’expliquer que le demandeur doit sauter du pont juste parce que son partenaire contractuel défaillant lui montre l’exemple ?
Je n’ai d’ailleurs à aucun moment écrit que je trouve le comportement de son partenaire contractuel acceptable. Je reconnais cependant volontiers que le ton des messages du demandeur ne m’a guère plu. Je ne vois pas non plus l’intérêt de longues procédures judiciaires, dans lesquelles ce sont toujours les avocats qui gagnent à la fin. Et d’ailleurs – la finalisation de l’accès sera encore retardée. Pas un bon conseil donc... n’est-ce pas ?
Il ne fait aucun doute que c’est frustrant que le partenaire contractuel ne se soit pas manifesté à temps concernant le retard imminent. Je suis en revanche pratiquement certain que le tango se danse toujours à deux. Il y a certainement des raisons – que le demandeur ne mentionne pas (et ne doit pas) ici – qui expliquent le retard. Les utilisateurs du forum ont tendance à toujours former/poster leur opinion sur des déclarations à sens unique. Je sais cependant par mon travail qu’il y a très rarement des décisions prises en solitaire.
La seule voie possible :
Il ne faut pas rester les bras croisés – ce serait vraiment stupide vu le temps et les efforts déjà investis – mais aller chez un avocat et faire battre le cœur des avocats concernés plus vite.
Conclusion :
Les avocats seront servis – et si ça tourne mal – recours au tribunal. Selon le montant établi pour l’accès et la terrasse => tribunal régional ; la première audience ne dure pas si longtemps.
Fin :
Négociation. Conséquences pour la prestation due : mode boule de cristal activé : compensation financière au lieu d’achèvement, avec 2x frais d’avocat (pour la mission et la conciliation), le reste ne suffit pas pour accès & terrasse mode boule de cristal désactivé.
Donc mieux vaut laisser passer et déduire les frais de location du garage de la facture finale. Ce ne sera peut-être pas plus rapide, mais c’est meilleur pour le cœur et les nerfs.
Cordialement, Bauexperte
Je n’aurais pas aimé non plus de procédure judiciaire, mais quand on fait comme si tout allait bien et que rien ne s’était passé et que c’était normal ? Encore une fois pour toi en souvenir : à quoi servent les contrats avec des dates dedans si personne ne les respecte ? Alors il ne faut pas établir de contrat mais simplement dire : votre maison sera finie un jour… ah, et les aménagements extérieurs, on verra bien...
Pourquoi alors l’accès prendrait-il encore plus de temps ? Ça m’arrangerait encore plus – selon votre affirmation ! Plus ça dure, plus c’est cher :P
L’avocat gagne toujours… quoi qu’il arrive.
Entre-temps une solution a été trouvée. Le patron lui-même s’est finalement manifesté, d’ailleurs il ne savait pas vraiment ce qui se passait.
L’aménagement extérieur est presque complètement utilisable – demain on tapera encore un peu et ensuite, à temps pour le dernier jour de vacances, on pourra peut-être encore s’asseoir au soleil... euh sous la pluie.
En résumé : les contrats ne valent rien, les Ossis sont des râleurs et devraient tout accepter (et gare à celui qui se rebelle !), mieux vaut laisser passer les choses au jour le jour et vivre au jour le jour – l’argent arrive tout seul... c’est ainsi que j’imagine certaines personnes au travail…
Capitalisme = exploitation de l’homme par l’homme…
Merci encore pour… oui quoi en fait... peu importe – merci.