Les pics sont des animaux de forêt, non pas de champs ou de prairies. Là où il n’y a pas de parc arboré à proximité, l’accusation envers le pic est sans doute attribuable au phénomène selon lequel, pour nous Européens, tous les Chinois se ressemblent et sont jaunes. Ou alors, le dommage a été vu, mais pas l’oiseau lui-même ; alors, à part le martinet, même le moineau domestique se transforme dans les « témoignages » en pic. Les attiques - non seulement pour toits plats, mais aussi des moulures de clôture de pignons comparables - avec des nichoirs intégrés dans le profil peuvent aider à éviter de tels dégâts.
Je considère comme une rumeur que les oiseaux verraient dans les trous hauts des tuiles des chambres de réserve de nourriture; ce ne peuvent être que des coïncidences. Chez les animaux qui stockent des provisions, le pillage n’est pas systématique, ils cherchent typiquement leurs propres réserves.
Je ne m’attends pas du tout à des dommages causés par les algues sur les constructions neuves, puisque la surface du mur est planifiée. Ce phénomène est plutôt un privilège des rénovations, où le débord de toit effectif diminue parce qu’on ne le fait pas suivre à la nouvelle épaisseur du mur, ce qui expose davantage aux pluies battantes.
Ce qui est cependant régulièrement à prévoir lors de la pose d’isolants en plaques collées, c’est la prolifération de moisissures : dans la couche de colle, qui ne peut jamais former un film d’épaisseur régulière, des poches d’air se forment inévitablement. À la couche frontière entre la pierre/enduit et la plaque isolante, il y a un changement brutal de densité; pour la chaleur, c’est presque un accident lors d’un embouteillage à l’entrée d’un rétrécissement. Cela conduit à de la condensation dans ces « nids ». Une construction de mur à double paroi sans couche d’air est de la charlatanerie mêlée à de la bêtise, les deux à leur plus haut niveau. Malheureusement, le polystyrène est blanc et l’enduit généralement aussi blanc, de plus le polystyrène s’effrite lors du démontage. S’il n’est pas démonté par un allergique, on remarquera donc à peine la moisissure blanche. Cela prend du temps avant que la moisissure noire perce à travers la plaque isolante. Mais nous n’en verrons sans doute pas l’effet : j’estime que dans environ dix ans, déclenchée par une vague de résiliations de contrats ou d’augmentation des primes, les assureurs des dommages matériels feront démonter en série toutes les façades avec systèmes d’isolation thermique par l’extérieur auto-inflammables lors d’étés caniculaires, avant que les dommages dus à cette absurdité physico-constructive ne deviennent évidents à grande échelle. Avec un peu de chance, cette absurdité part même en enfer avec l’image du martyr (au sens de bouc émissaire d’une calomnie méchante). Je ne me donne pas plus de cinq minutes avant d’être réprimandé pour cette présentation.