Échantillonnage. J'avais écrit ça en 2017. C'était comme ça. Chez le maître d'œuvre.
Un peu de congés restants en mars. Nous avons maintenant eu le rendez-vous d'échantillonnage. Ce matin à neuf heures. Échantillonnage chez le PME. Nous attend Mme L., la secrétaire avec un café, M. K., le maître charpentier et M. R., le chef des maçons et couvreurs. M. K. commence. Devant lui, le plan de construction de notre maison, à côté de lui plusieurs paniers à linge avec toutes sortes de bazar. On commence. Par les fenêtres. Il feuillette la description de construction. aha, ceux de Pologne. Il fouille dans un panier à linge, sort un échantillon de profil. Veka, triple vitrage, ferrures Roto, poignées Hoppe. Vous pouvez aussi avoir les poignées verrouillables, ça coûte plus cher. Mais on perd juste les clés, personne n'en a besoin, et si les cambrioleurs veulent entrer, ils entreront quand même, ça casse juste plus. ...Ma femme regarde le profil. Tscha, on peut bien essuyer la saleté, hein. Et en couleur, demande-t-elle ? M. K. sèchement. Oui, c’est possible. Mais c’est du gaspillage d’argent, en regardant dehors ce n’est pas différent non plus. ...Donc ça reste blanc. Dans ce style ça continue avec les carreaux, les portes intérieures, pour les appuis de fenêtre extérieurs il est au top. Oui, ils sont en aluminium, blanc ou rien du tout. Il sourit. Et à l’intérieur ? Panier à linge. Des plaques de granit arrivent sur la table. Quatre. Deux disparaissent tout de suite à cause du poli high gloss. C’est du fignolage, il y aura quand même des fleurs dessus, dit-il. Ma femme en choisit une parmi celles qui restent. Hop, on continue. Le roi couvreur intervient. Toi. Je dois encore partir tout de suite, on voit d'abord la toiture ? Il nous emmène dehors. Il y a un colis de Braas avec des tuiles d’échantillon. Il en prend trois. Celle-ci, celle-là ou celle-là est autorisée dans le plan B. On choisit la rouge foncé. Revêtement brillant contre la mousse ? C’est pas utile, il n’y a pas d’arbres du tout. En allemand standard. Vous n’en avez pas besoin, là où vous construisez il n’y a pas d’arbres. Ok, convaincus. La toiture est finie. Il s’en va. On continue à l’intérieur. La porte d’entrée, dit M. K., c’est tout un sujet. Alors, ici ce sont les panneaux de Rodenberger, de K1 à K6 c’est sans supplément. La longue poignée coûte 100€ de plus. La très longue 250€. Mais elle ne vaut rien, c’est du matériel branlant. Si c’est pour ça alors la courte à 100€. On feuillette. Celle-ci est bien, dit-il. Solide, intemporelle, avec K5 incluse dans le prix, il y a un peu de verre, ça apporte un peu de lumière dans le couloir, mais ce n’est pas non plus une porte de grand magasin. Hop... c’est celle-là. Maintenant, l’escalier intérieur, dit-il... Oui, on prend du hêtre, c’est un bois dur et calme. Il sera verni avec un vernis parquet, alors ça aussi c’est résistant. Et comme rampe ici une main courante avec des tiges métalliques. Il sourit., fini. Ça peut être différent ? Blanc ? Mh, il secoue la tête. Ça marche. Mais... ça coûte plus, il faut poncer et enduire plus. On voit à son visage ce qu’il pense des escaliers blancs. Je me rends. Hêtre, vernis parquet. Mat. Ensuite, il détermine encore avec ma femme où doit aller le radiateur sèche-serviettes. Là ou là ! Et comment où quoi est carrelé... hop, fini. Ah oui, la façade... on fait comme pour le garage, non ? Ce sera tout lisse et d’un seul tenant. Le socle un peu anthracite, c’est comme ça qu’ils font tous. Il fouille dans le panier pour des échantillons de couleur pour le socle. Oui, ce sera celui-là.
Échantillonnage chez Veka. Deux heures, un café, et pas un centime de plus payé.