Ventilation contrôlée des logements - Oui ou Non ?!

  • Erstellt am 26.11.2010 22:20:25

AndyT2405

23.12.2011 11:45:17
  • #1
Salut à tous,

voici une petite expérience et opinion sur la [Kontrollierte-Wohnraumlüftung] :
Nous habitons depuis fin février dans notre petite maison avec [Kontrollierte-Wohnraumlüftung] et nous en sommes totalement ravis.
Je pense que la meilleure preuve du bon fonctionnement d’une [Kontrollierte-Wohnraumlüftung] est la suivante :
Nous avons deux chiens et ceux-ci ont forcément l’odeur de chien (surtout quand il pleut). Les personnes sans chien ont immédiatement perçu l’odeur de chien dans notre ancien appartement.
Entre-temps, nos visiteurs ont rapporté qu’on ne sent aucune odeur dans notre maison – ni odeurs de chien, ni odeurs de cuisson, etc.

Pour nous, la [Kontrollierte-Wohnraumlüftung] est clairement aussi un gain de confort, car par exemple, après le bain/douche, nous n’avons pas besoin d’ouvrir les fenêtres de la salle de bain pour aérer.
Notre hygromètre affiche généralement environ 80 % d’humidité après la séance de bain, et après environ 15 minutes, la valeur se stabilise entre 45 % et 50 %.

De notre point de vue, la [Kontrollierte-Wohnraumlüftung] a aussi été clairement un investissement très judicieux.

Cordialement

Andy
 

S.D.

23.12.2011 21:04:42
  • #2
Bon. Un système avec de nombreuses canalisation inaccessibles dans la maison peut être un avantage pour l’échange d’air. Cependant, je considère comme plus que probable que des germes et des bactéries s’installent dans la canalisation au fil des années, puis se dispersent dans toute la maison.
De plus, une telle installation produit toujours un léger courant d’air, qui peut être absolument imperceptible pour la plupart des gens. Mais si on y est très sensible, on le trouvera toujours gênant.
En ce qui concerne la formation de moisissure, je pense qu’une maison mal isolée (ancienne construction) est plutôt sujette à la moisissure, car l’humidité se dépose sur les murs extérieurs froids.
Tout a ses avantages et ses inconvénients.

Cordialement

 

Bauexperte

26.12.2011 12:09:23
  • #3
Bonjour,


C'est une erreur, c'est exactement l'inverse qui se produit - à quelques exceptions près. Ce sont d'abord les maisons très bien isolées avec un système d'isolation thermique par l'extérieur (ETICS) qui ont favorisé le développement des moisissures.

Cordialement
 

S.D.

26.12.2011 12:29:57
  • #4


Désolé Bauexperte, mais cela ne me paraît pas tout à fait compréhensible.
Fondamentalement, un WDVS augmente la température de surface des murs extérieurs. Dans les maisons anciennes non isolées, c’est souvent un problème, car il se forme souvent de la condensation dans les coins des murs extérieurs, ce qui conduit finalement à la formation de moisissures.
Un WDVS augmente la température de surface, de sorte que les moisissures ne peuvent plus se former.
La formation de moisissures peut évidemment se produire si les habitants n'aèrent pas régulièrement. Mais cela n’a rien à voir avec le WDVS, cela provient d’autres mesures, qui étaient responsables auparavant de l’échange d’air maintenant disparu (nouvelles fenêtres, portes).
Un mur ne respire pas lui-même, donc il n’y a pas d’échange d’air à travers les murs non plus.

Cordialement
 

Bauexperte

26.12.2011 13:16:25
  • #5
Bonjour,


Pour éviter la formation de moisissures, il faut d’abord savoir dans quelles conditions elles se développent. Quatre facteurs conduisent inévitablement à la formation de moisissures lorsqu’ils se produisent simultanément.

- Tout d’abord, il y a l’humidité de l’air. Si elle est relativement élevée, c’est une condition essentielle. Les experts indiquent une humidité minimale de 65 %. Le bois constitue un bon substrat pour la moisissure lorsqu’il présente une humidité supérieure à 30 %.

- La température doit également être adéquate. La plage la plus problématique se situe entre 18 et 25 degrés, c’est-à-dire les températures généralement présentes dans les logements.

- La moisissure doit disposer d’une source de nourriture. Elle se nourrit de cellulose. On en trouve presque partout dans les logements : dans le papier peint, la colle, le plâtre ou les peintures.

- Enfin, le pH du support doit se situer environ entre 4 et 7.

Lorsque ces conditions sont réunies, la formation de moisissures est quasiment inévitable.

Il y a encore environ dix ans, il s’écoulait souvent plus de 18 mois entre la première fouille pour une maison massive et l’entrée des occupants. Pendant la phase de construction, la maison restait généralement à l’état de gros œuvre pendant tout un hiver ; l’eau contenue dans les matériaux devait « geler pour s’évacuer ». Aujourd’hui, une maison massive est en général habitable au bout de neuf mois maximum. L’eau incorporée ne s’évapore le plus souvent pas complètement – la maison contient donc aujourd’hui plus d’humidité qu’avant.

Un autre scénario bien connu : une maison est rénovée et isolée contre les pertes de chaleur. Là où auparavant les portes et fenêtres n’étaient pas parfaitement étanches, rien ne passe désormais – ni chaleur, ni même condensation. Celle-ci se dépose alors sur les surfaces murales, sur le papier peint et la peinture – un terrain idéal pour toutes sortes de moisissures.

Un ménage de trois personnes produit en moyenne dix litres de vapeur d’eau par jour — principalement par la cuisine, la douche et la lessive. Autrefois, la vapeur d’eau pouvait s’échapper par des points de fuite aux fenêtres et portes ou se condenser sur des fenêtres à simple vitrage. La ventilation faisait pratiquement partie intégrante de la mauvaise isolation du logement.

Aujourd’hui, c’est différent : c’est précisément l’isolation énergétique accrue des maisons qui favorise littéralement l’apparition des moisissures et accroît ainsi les risques pour la santé. Cas bien connu : on remplace dans un bâtiment ancien les fenêtres à simple vitrage par du double vitrage sans isoler simultanément les murs. Conséquence : la vapeur d’eau ne se condense plus sur les fenêtres, mais sur les endroits désormais les plus froids. Il s’agit souvent des angles des murs extérieurs, des linteaux en béton au-dessus des fenêtres ou des niches de radiateurs où les murs sont généralement plus fins. Ce sont ces fameuses ponts thermiques où se forme la moisissure. L’eau de condensation peut aussi apparaître derrière des meubles ou tableaux placés contre des murs extérieurs. Raison : le mur extérieur se refroidit car l’air chaud ne peut pas circuler derrière.

Dans les constructions neuves, réalisées selon la norme actuelle de protection thermique et avec un système d’isolation thermique par l’extérieur (ETICS), les moisissures peuvent se développer en cas de mauvaise aération. Dans les constructions neuves massives, il faut de toute façon aérer beaucoup plus la première année que d’habitude, car les murs contiennent encore de l’humidité.

La seule alternative à la ventilation contrôlée : chauffer à sec. Pour cela, il ne suffit pas de faire fonctionner les radiateurs, il faut en outre renouveler particulièrement souvent l’air humide vers l’extérieur. L’aération par débits d’air importants (aération choc) est le mot magique. Pour cela, il faut ouvrir grand les fenêtres, laisser l’air intérieur s’échapper en quelques minutes, fermer les fenêtres à nouveau et répéter cette opération plusieurs fois par jour de préférence.

D’ailleurs, il est utile que lors de la construction de la maison probablement bien isolée, des fenêtres avec ventilation forcée aient été choisies. Cela ne remplace pas l’aération choc, mais soutient nettement son effet.

Cordialement
 

S.D.

26.12.2011 16:18:21
  • #6
Reste maintenant la question de savoir quel est le moindre mal : un mur extérieur mal isolé sur lequel se dépose de la condensation ou un mur bien isolé (+ fenêtres), où il faut justement évacuer l'humidité intérieure en aérant.
Cela dit, je pense qu'une maison isolée avec de nouvelles fenêtres (avec des ventilations dans le cadre) ne nécessite pas plus d'aération qu'avant la rénovation.

Cordialement
 

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