11ant
09.09.2017 12:11:24
- #1
Il me semble que la confusion du TE résulte simplement du fait qu'il ne distingue pas entre deux types fondamentaux d'escaliers :
Escaliers vers (le haut et) le bas
(donc où il n’y a pas de surface plane sous l’escalier, mais un autre escalier) ne font pas partie de la surface habitable, car il s’agit d’un élément fonctionnel pur. Par conséquent, ni leur surface vue de dessus ni la surface de plancher qu’ils recouvrent ne sont comptées dans la surface habitable.
Escaliers uniquement vers le haut
(donc où il y a un sol plat sous l’escalier) offrent en dessous une surface dont l’utilisabilité à des fins d’habitation augmente avec la hauteur. Logiquement, on applique ici la méthode de calcul qui traite la pente du dessous de l’escalier comme celle d’un dessous de toit – après tout, la hauteur de standing est la hauteur de standing, que ce soit sous un escalier ou sous une pente de toit. Donc jusqu’à 2 m de hauteur on compte proportionnellement et sous 1 m on considère comme inutilisable.
Escaliers avec très peu de marches
ont une importance fonctionnelle secondaire, ici domine souvent l’aspect esthétique de la structuration de l’espace – par exemple pour délimiter l’espace salon de l’espace repas. Cela se fait souvent avec des dénivellations parfois sur toute la largeur de la pièce, donc pas seulement sur la largeur de passage. On y place alors des jardinières ou on y empile du bois de cheminée. Par conséquent, on ne déduit pas les surfaces vues de dessus de ce type « d’escaliers » de la surface habitable. Si l’étage concerné est lui-même sur un niveau constant et que la dénivellation se trouve à un étage au-dessus, les hauteurs sous plafond de l’étage sont naturellement différentes. Avec moins de trois marches, cela ne fera toutefois pas descendre la partie basse en dessous de 2 m de hauteur, elle reste donc comptabilisée à 100 % et une telle « marche » est donc sans conséquence. D’où cette « règle de négligence » pour les escaliers avec très peu de marches. Pour les escaliers avec plus de trois marches au total, cela ne conduit pas à un traitement différencié des trois premières marches.
Pour le TE il en résulte :
1. La règle des moins de trois marches ne concerne pas son escalier.
2. La place sous son escalier doit être calculée comme un espace sous toit mansardé parce que le sol est plat en bas et en pente en haut, c’est-à-dire qu’on ne compte pas jusqu’à 1 m, on compte la moitié entre 1 m et 2 m, et on compte entièrement à partir de 2 m de hauteur.
Escaliers vers (le haut et) le bas
(donc où il n’y a pas de surface plane sous l’escalier, mais un autre escalier) ne font pas partie de la surface habitable, car il s’agit d’un élément fonctionnel pur. Par conséquent, ni leur surface vue de dessus ni la surface de plancher qu’ils recouvrent ne sont comptées dans la surface habitable.
Escaliers uniquement vers le haut
(donc où il y a un sol plat sous l’escalier) offrent en dessous une surface dont l’utilisabilité à des fins d’habitation augmente avec la hauteur. Logiquement, on applique ici la méthode de calcul qui traite la pente du dessous de l’escalier comme celle d’un dessous de toit – après tout, la hauteur de standing est la hauteur de standing, que ce soit sous un escalier ou sous une pente de toit. Donc jusqu’à 2 m de hauteur on compte proportionnellement et sous 1 m on considère comme inutilisable.
Escaliers avec très peu de marches
ont une importance fonctionnelle secondaire, ici domine souvent l’aspect esthétique de la structuration de l’espace – par exemple pour délimiter l’espace salon de l’espace repas. Cela se fait souvent avec des dénivellations parfois sur toute la largeur de la pièce, donc pas seulement sur la largeur de passage. On y place alors des jardinières ou on y empile du bois de cheminée. Par conséquent, on ne déduit pas les surfaces vues de dessus de ce type « d’escaliers » de la surface habitable. Si l’étage concerné est lui-même sur un niveau constant et que la dénivellation se trouve à un étage au-dessus, les hauteurs sous plafond de l’étage sont naturellement différentes. Avec moins de trois marches, cela ne fera toutefois pas descendre la partie basse en dessous de 2 m de hauteur, elle reste donc comptabilisée à 100 % et une telle « marche » est donc sans conséquence. D’où cette « règle de négligence » pour les escaliers avec très peu de marches. Pour les escaliers avec plus de trois marches au total, cela ne conduit pas à un traitement différencié des trois premières marches.
Pour le TE il en résulte :
1. La règle des moins de trois marches ne concerne pas son escalier.
2. La place sous son escalier doit être calculée comme un espace sous toit mansardé parce que le sol est plat en bas et en pente en haut, c’est-à-dire qu’on ne compte pas jusqu’à 1 m, on compte la moitié entre 1 m et 2 m, et on compte entièrement à partir de 2 m de hauteur.