À part le fait que le montant ne devrait même pas arriver sur le compte si le paiement a été effectué en espèces.
Si c’est bien fait, aucun contrôleur fiscal ne s’en aperçoit.
D’ailleurs, les brebis galeuses parmi les restaurateurs, artisans et compagnie ne trichent pas seulement sur les recettes, mais aussi sur les dépenses.
J’ai lu un beau reportage d’un bailleur d’un bien immobilier à usage de restaurant.
Le locataire avait disparu sans laisser de traces, alors le bailleur a décidé d’exploiter lui-même le restaurant.
Apparemment, il l’a fait de manière fiscale honnête envers le précédent locataire et a eu beaucoup de problèmes à cause de cela.
Le nouveau restaurateur avait soudainement un chiffre d’affaires beaucoup plus élevé que son prédécesseur dans le même restaurant sans avoir changé le concept.
Pour le personnel, il a repris les contrats de travail et voulait payer les salaires. Puis est venue la question de ce qu’il en était du reste que vous recevez en espèces directement dans la main. Pour les marchandises, tout passait auparavant par des paiements en espèces et seule une facture sur deux était enregistrée dans les livres.
L’exploitant honnête avait alors le problème que ses chiffres étaient nettement supérieurs à ceux du secteur et il était régulièrement ciblé lors de contrôles d’entreprise et de contrôles spéciaux de TVA.
C’est la même chose chez les artisans. Le client achète simplement les carreaux directement au magasin de bricolage et le carreleur reçoit sa rémunération en liquide directement dans la main, et le rapport entre marchandises et prestations concorde à nouveau.
Complément concernant le régime des micro-entreprises :
Il existe, en plus du seuil de l’année précédente de 22 000 €, aussi la limite de 50 000 € pour l’année en cours. S’il ne dépasse pas les 22 000 € l’année précédente et pas non plus, selon les prévisions, les 50 000 € pour l’année en cours, il reste micro-entrepreneur pour l’année en cours également. Ce n’est qu’au cours de l’année suivante qu’il perdrait ce statut.
Une affaire de plus de 30 000 € dans l’année en cours pourrait ainsi toujours relever du régime des micro-entreprises.