Il faut prendre en compte 2 choses.
1. la longueur du circuit. Plus le circuit est long, plus la perte de pression est élevée, moins le débit est important à puissance de pompe donnée. Par des circuits de longueur similaire, c’est donc d’abord un débit d’eau similaire qui circule.
2. la performance du circuit. Celle-ci peut varier fortement selon l'espacement des tuyaux, le revêtement du sol, la température ambiante, etc.
Pour une certaine puissance, un débit volumique défini est nécessaire lorsqu’on souhaite une élévation de température donnée (qui est imposée par la température d'arrivée et de retour définies). Exemple : le circuit doit fournir 100 watts, avec une élévation de température de 3 degrés : 100 / 60 / 1,16 / 3 = 0,56 l/min.
Tant que les circuits plus longs doivent fournir une puissance inférieure aux plus courts, tout va bien, car ils reçoivent automatiquement moins d’eau à cause de la perte de pression plus élevée.
Mais si un circuit long doit fournir une forte puissance, il aura besoin de beaucoup d’eau malgré la forte perte de pression ! Donc : pour ce circuit, il faut augmenter la pompe de circulation afin d’obtenir plus de pression. Cela oblige à réduire davantage tous les autres circuits. C’est précisément ce que l’on cherche à éviter par une conception raisonnable, car cela consomme inutilement de l’énergie de pompe – pour l’éternité.