Quel système de contrôle ? Contrôler le chauffage/la ventilation/la climatisation avec une application

  • Erstellt am 25.12.2017 18:02:20

Tom1607

26.12.2017 11:59:46
  • #1
Bonjour,

pour l'automatisation de la maison, on ne passe pas à côté de KNX. Et désolé 11ant, un automate programmable industriel (API) est certainement plus que inadapté pour une maison automatisée. On peut l'utiliser en complément dans le tableau de distribution pour des usages spécifiques (je le fais aussi avec une Wago 750), mais rien que toute la partie capteurs (PM, BW, boutons, etc.) avec un API est un cauchemar. Surtout si on veut des retours ou des informations, rien ne vaut KNX.

Pour ce qui est du câblage, je suis cependant d'accord avec toi. Tout en étoile avec du 5x1,5 ou 5x2,5 vers la distribution offre une flexibilité maximale.
 

ruppsn

26.12.2017 12:17:16
  • #2

Je vais essayer avec une réponse moins dogmatique et moins polémique :

si la sécurité de l’avenir est importante pour toi dans la mesure où il existe une multitude de fabricants qui te proposent des composants compatibles même après la disparition d’un concurrent, je choisirais un système standardisé comme par exemple KNX. De plus, tu as une grande variété d’appareils et tu peux choisir parmi une large offre.

Si ce n’est pas si important pour toi et que la dépendance à un fabricant ne te dérange pas, il y a aussi d’autres possibilités. On cite souvent Loxone à titre d’exemple.

Que ces possibilités soient par définition des gadgets ou plus sujettes aux erreurs entraînant un entretien plus important relève du mythe, ce qui ne surprend pas venant d’un convaincu de KNX, chez qui la limite avec le fanatisme est parfois floue...

Un système Loxone correctement conçu et réalisé pour l’utilisateur remplira tout aussi bien son rôle et fonctionnera. Point.

Un système KNX mal conçu passera tout autant à côté des besoins des utilisateurs et représentera un gouffre financier. Encore un point.

Les différences se situent dans l’infrastructure technique, la dépendance au fournisseur, la gestion du portefeuille de produits. J’y réfléchirais, mais je ne me laisserais pas convaincre qu’il n’y aurait qu’une seule solution et que tout le reste serait absurde.

On dit deux choses de Loxone : une paramétrisation plus simple (voire simple) et une installation moins chère comparée à KNX.

Sur le point 1) je ne peux pas en dire beaucoup, sur le point 2) je peux au moins dire dans mon cas qu’un KNX équivalent n’a absolument pas été plus cher, qu’il n’y a eu aucun avantage de prix avec Loxone, plutôt un léger désavantage.

J’ai choisi KNX en raison de la plus grande diversité de produits et de l’indépendance à une entreprise.
 

saar2and

26.12.2017 13:21:52
  • #3
Donc je fais tout avec une Wago 750 889
Ce contrôleur peut faire du KNX mais je n’ai aucun actionneur ni capteur KNX installé.

Comme boutons-poussoirs, j’ai des boutons-poussoirs multipostes avec LED de retour, c’est-à-dire que par zone de boutons j’ai 18 fils + 2 fils pour le PT100 pour la mesure de température. J’ai donc posé 20 x 0,5 mm2 pour chaque bouton.

La visualisation est ensuite avec Openhab. Le chauffage entièrement via ma Wago avec une régulation propre. Les stations météo et les caméras sont toutes intégrées dans la visu via un élément Flash. L’éclairage partiellement via Philips Hue pour l’Ambilight de la télévision, le reste via des variateurs RGB directement sur la Wago. La station météo et les températures du chauffage sont toutes gérées via Wago.

Avec ça, je suis facilement deux fois moins cher que KNX et plus flexible car la Wago peut quasiment tous les protocoles ou peut être intégrée.
 

Tom1607

27.12.2017 06:51:16
  • #4
Quand je lis ici que j'ai besoin de 20 conducteurs, pour moi c'est la fin de la plaisanterie. Si je dois poser une heure de conducteurs à chaque prise et refaire tout ça dans le tableau électrique, personne ne me paiera plus.

On peut le faire si on le fait soi-même, mais pas si on confie cela à un électricien.

Comme je l'ai dit, ce n'est que mon avis et non, je ne me considère pas comme un fanboy, mais je gagne ma vie avec ce genre de choses. En fait, je devrais suivre le raisonnement de beaucoup d'autres électriciens et dire que KNX est 300 % plus cher que la norme. Ensuite, je gagnerais plus d'argent...

Pour ma part, je constate que je passe beaucoup moins de temps à l'installation avec un système KNX (en ce qui concerne uniquement le perçage, la saignée, etc.), donc je passe moins de temps sur ces tâches. On passe juste plus de temps devant le tableau, on a besoin d'un plus grand, etc. MAIS le travail est beaucoup plus agréable dans un tableau que de se casser les doigts dans une boîte d'encastrement en devant manipuler X conducteurs ensemble.

Et dès que le client veut quelque chose au-delà du standard normal, cela me fait sourire. Combien de fois arrive-t-il que le client se rende compte en cours de réalisation

« Euh, j’aimerais aussi pouvoir commander d’ici la lumière/le volet/la prise... »

Pour moi, cela signifie alors tranquillement « Pas de problème, on le fait ». Et tous ceux qui ont construit une maison connaissent ça. J’ai eu ce cas récemment, le plâtrier avait déjà fini et le maître d’ouvrage voulait encore quelques modifications. À part une saignée de 150 cm et une boîte d’encastrement pour un câble EIB et un simple recâblage dans le tableau, rien d’autre.

Classiquement, cela aurait signifié un demi-démontage de l’électricité. Cela n’aurait pas été rentable et le maître d’ouvrage aurait été constamment mécontent. Là, cela lui a coûté environ 200 € en temps de travail + matériel.

Et cela n’aurait pas été possible de cette façon avec un automate programmable. Mais comme KNX n’impose pas de grandes exigences sur la topologie, ce n’est généralement pas un problème.

Ce sont tous des avantages que le client ne prend « normalement » pas en compte.

C’est pourquoi je recommande KNX et TOUT en étoile vers le répartiteur. Et surtout, il faut mentionner CHAQUE souhait, même le plus petit, lors de la planification. Ainsi, on peut décider s’il est judicieux d’éventuellement préparer des réserves sous forme de lignes de bus dans des boîtes d’encastrement.

Comme toujours dans la vie, chacun doit maintenant réfléchir par lui-même à ce qui est le mieux pour lui et ensuite le mettre en œuvre (ou le faire faire).
 

ruppsn

27.12.2017 09:07:10
  • #5
Salut ,
ne t'inquiète pas, ce n'était pas une remarque envers un fanboy. Une question pour le pro concernant la distribution en étoile. Supposons que tu as à un mur à gauche et à droite chacune une prise triple. Est-ce que tu raccordes alors chaque prise avec un câble 5x2,5 ou 5x1,5 afin de pouvoir en principe commander chaque prise individuellement, ou seulement une fois un 5x2,5 pour les deux prises triples ensemble, afin d'avoir une alimentation permanente et deux canaux commutables ?
J'ai l'impression que c'est la deuxième solution qui est souvent choisie, pour réduire le nombre de câbles, car il y a déjà pas mal de câbles qui doivent potentiellement passer quelque part. Si c'est dans un plafond brut, il peut y avoir des collisions avec la ventilation (très probable), si on les pose sur le sol brut, ils peuvent entrer en conflit avec l'installation sanitaire et/ou nécessiter une chape/d'isolant liquide plus coûteux(se). Quelles sont tes expériences à ce sujet ? Plutôt réduire les câbles (comme décrit ci-dessus) ? Câbles dans le plafond brut ou sur le sol brut ? Comment gères-tu l'isolation lorsque plusieurs goulottes passent en parallèle (surtout dans les couloirs) ? Des panneaux isolants moins chers sont alors exclus, non ?
 

Tom1607

27.12.2017 10:00:40
  • #6

Personnellement, je suis fan d’un système complètement en étoile. Le 2,5 est nécessaire uniquement pour les longueurs de câbles supérieures à environ 15 m et une protection de 16A (ou pour de gros consommateurs comme une cuisinière). Cela dépend du déclenchement des disjoncteurs.

C’est vrai, le travail est à peu près le même car il faut faire la saignée en conséquence et faire une saignée transversale n’est plus aussi simple aujourd’hui, car ce n’est plus autorisé dans certains types de briques. Il est plus facile de faire une saignée verticale, donc tout est centralisé. Le surcoût pour le câble n’est pas très élevé. S’ajoutent ensuite les borniers en rangée dans le tableau et le câblage. En échange, on évite la saignée transversale, la manipulation dans la boîte et la « réflexion ». J’utilise uniquement des câbles à 5 conducteurs et je les branche généralement de manière à ce que chaque phase alimente une prise dans une prise triple, avec un pontage simple dans le tableau. Pour une prise quadruple, les deux premières prises ont une phase et les prises 3 et 4 ont chacune leur propre phase. Pour une prise quintuple, les deux premières prises ont une phase, les deux suivantes une autre phase et la cinquième une troisième phase. L’avantage est que si on veut plus tard commander une prise, c’est simple : il suffit de modifier le câblage dans le tableau. Et on sait : 1ère prise noire, 2e prise grise, 3e prise marron. Et cela, en principe, pour chaque prise. Ainsi, sans beaucoup d’efforts, on peut transformer en 5 minutes une prise « normale » en prise commandée (cela arrive plus souvent qu’on ne le pense quand c’est possible).

Dans mon projet actuel (environ 640 m² sur 2 étages), il y a environ 200 câbles dans le tableau du rez-de-chaussée. En plus, il y a 22 conduits de ventilation de 70 mm au rez-de-chaussée. La zone la plus critique est celle au-dessus du tableau, car beaucoup de choses y convergent. Mais si c’est bien planifié, ce n’est pas un problème. Dans une maison individuelle classique, ce n’est pas critique.

J’essaie d’éviter autant que possible de poser les conduits sur le plancher brut. Ce n’est évidemment pas toujours possible, car planifier et réaliser sont deux choses différentes, surtout quand les maîtres d’ouvrage sont dynamiques et ont régulièrement de nouvelles idées, ou quand un conduit est écrasé pendant le bétonnage et qu’on ne peut plus y passer de câble. Si ça devient trop dense, l’isolation est faite en deux fois pour pouvoir tout intégrer sans trop de difficultés. Pour les très grands projets (comme le mien actuellement), les maîtres d’ouvrage ne prennent généralement pas de standards, donc la structure du plancher est renforcée pour intégrer 10 cm d’isolation acoustique sous plancher flottant. On peut y caser pas mal de choses.

Comme je l’ai dit, il faut planifier correctement et intégrer dans la dalle. Autre option, qu’on peut aussi prendre en compte dès la planification : monter un mur de briques supplémentaire et descendre des plafonds. Avec 10 cm de faux plafond, on peut bien intégrer ventilation et électricité. C’est l’idéal. Mais il faut aussi tenir compte des surcoûts. Si on veut beaucoup de spots et de LEDs, cela peut justifier cet effort supplémentaire car on évite les boîtes dans la dalle béton.
Au final, c’est toujours à chacun de voir ce qu’il préfère. Si l’argent ne compte pas (ça existe), alors 3 m de hauteur sous plafond brut, 20 cm de structure de plancher et 15 cm de faux plafond.
En fin de compte, c’est le portefeuille et le goût personnel qui décident comment on fait les choses. Visite 5 chantiers et tu verras 5 solutions différentes.
 

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