Bonjour Waldi,
Joerg a tout à fait raison.
À supposer qu’il ne s’agisse pas d’un retraité agricole, un tel projet serait assez désespéré.
Voici grossièrement le chemin à suivre :
Il faudrait d’abord qu’il y ait un intérêt public. Celui-ci serait alors débattu en commission d’urbanisme de la commune et soumis à un vote.
En cas de décision majoritaire, l’administration du bâtiment serait chargée de l’élaboration d’un plan d’aménagement. Le service compétent de la réglementation du bâtiment de la ville ou du district serait également consulté.
Le plan d’aménagement retourne ensuite en commission d’urbanisme pour examen et nouveau vote.
Si tout suit son cours, il doit être affiché publiquement.
Il existe alors des délais d’opposition de la part des citoyens.
Ce n’est qu’après cela qu’il peut être présenté au conseil municipal pour un vote final et une approbation, afin qu’il devienne alors exécutoire après les délais légaux.
Ce n’est qu’après cela que l’aménagement peut commencer, dont les coûts seront ultérieurement répartis proportionnellement entre les riverains.
Il faut de nombreux mois, voire des années, pour que ce type de procédure passe par toutes les instances, toujours à condition que tous soient majoritairement d’accord. C’est un principe de démocratie.
Pour une seule parcelle, on aura à peine engagé une telle procédure, à moins qu’il n’y ait un intérêt public, servant le bien commun.
Moi aussi, à ta place, je chercherais une parcelle libre.
Les voisins savent généralement à qui appartient le terrain, cela ne coûte rien de demander.
Avec un peu de chance, on obtient alors un terrain constructible et on connaît peut-être déjà les futurs voisins, car le bon Dieu nous les offre.
Cordialement,
Danton