Pfiou, beaucoup de bazar… ça rappelle une colocation, que ce soit entre personnes âgées, jeunes ou alternatives à l’unité de vie conventionnelle couple ou famille. Je trouve ce type de projet de vie très intéressant en soi et aussi très tourné vers l’avenir.
La maison appartient à la famille de 2 frères et sœurs dans le groupe (Personne G1 & Personne G2)
Elle n’appartient donc pas aux deux G1 et G2 ?
…mais seulement à la famille ? Ce sont alors déjà toutes des pensées perdues, si on veut donner de l’argent à G1 et G2… On rénove, on donne de l’argent, et puis arrivent les véritables propriétaires qui disent « merci » -
Groupe
Le groupe ne sera probablement plus celui prévu au moment de la rénovation avec autant de potentiel de conflits. Ça commence quand quelqu’un pense pouvoir travailler plus ou plus vite que l’autre, un autre (ou d’autres, personnellement je ne suis pas pour le langage inclusif) ne peut pas autant que le suivant, C a encore fait quelque chose de mal ou pas correctement, que D doit corriger, E a un trajet beaucoup plus long et devient bientôt grincheux, et G2 pense qu’il a plus de droits parce que propriété familiale et veut se retirer de la rénovation. Ce qui retarde tout le projet et tôt ou tard, chacun est plus ou moins énervé ou source de disharmonie.
Je ne connais aucun partenariat où bailleur de fonds et artisan cohabitent sans que plus tard l’artisan croit qu’il a le droit exclusif parce que lui seul travaille… oubliant que sans argent il n’aurait pas de travail.
Et inversement, pour la propriété, c’est pareil quand « sa propre propriété » est un jour évoquée face aux non-propriétaires, pour justifier plus de droits.
Tout cela ne semble pas très encourageant ni optimiste - et ce n’est pas le cas.
sans loyer
Recettes locatives
Voici par exemple un autre obstacle : soi-disant sans loyer et puis finalement non. Le bailleur doit alors soudain payer un loyer. Oui, l’argent est un crédit et doit être traité comme tel. Mais le crédit devrait alors venir de la partie X, pour ne pas offrir un potentiel d’attaque confus et non objectif.
Pour couvrir les coûts des matériaux, la Personne A + la Personne B consentent des prêts privés aux personnes avec des droits de propriété (Personne G1 + Personne G2). (20 000 € + 30 000 €). Avec cet argent, les Personnes G1 + G2 payent les matériaux et les coûts de construction pour la rénovation de la maison et reçoivent en retour une maison habitable.
Ensuite, les Personnes G1 et G2 louent cette maison au groupe de 7 personnes (donc théoriquement aussi à eux-mêmes). Avec les recettes locatives, les Personnes G1 et G2 peuvent rembourser les prêts privés à la Personne A et B.
Puis-je demander ce que vous voulez atteindre avec 50 000 € ? De quoi s’agit-il ? Revêtements de sols et une belle cuisine commune ?
Ou même des travaux de rénovation ?
Important ici : si la Personne A ou la Personne B déménagent avant que les investissements pour les coûts des matériaux soient amortis, ils ont toujours un droit légalement effectif à leurs investissements en vertu des prêts privés conclus à l’avance.
Mais c’est un prêt privé, non ? Il ne faut pas aussi « amortir » avec le loyer… et honnêtement : de combien de mois d’« investissement » parle-t-on ? Pour un crédit de 20 000, ce sont 20 mois à 500 € hors charges… cela devrait pouvoir se planifier de façon prévoyante.
Concernant le prêt privé (je suis d’ailleurs souvent pour si quelque chose doit être réglé) : à quoi sert-il si l’autre partie ne peut pas payer !
Cela ne vaut la peine pour les 5 personnes SANS droits de propriété sur la maison QUE si elles habitent suffisamment longtemps dans ce projet.
Règle numéro un : tous les locataires louent pour au moins 5 ans et s’engagent. Tout autre chose les laisse livrés à eux-mêmes et ne peut pas être planifié. Qui arrête, a perdu.
Deuxième règle : l’un du groupe est propriétaire et offre des droits d’habitation. Sinon, on est à la merci de toutes les humeurs du propriétaire. Ce dernier est aussi gestionnaire et possède un compte de la maison. Il a finalement la responsabilité.
Une gestion anti-autoritaire ou alternative me semble irréalisable.
(Je dois dire ici : moi non plus je ne travaille pas dans ce domaine ni je n’ai de connaissances autres que l’expérience de vie et le bon sens.)
Je vois cependant fondamentalement le problème des statuts de propriété et probablement partout un manque de liquidités ou une méconnaissance du financement, etc.
Le plus simple est que le propriétaire X, en tant que gestionnaire, prenne un crédit d’exemple 100 000 €, fasse rénover et laisse les 7 personnes dans le besoin vivre en location. Le reste est réglé par le bail, et tout le monde peut être heureux.