Isolation des chevrons avec Armaflex?? Question!!!!

C'est ça... nous avons une forte isolation entre les chevrons et ensuite une fine entre les liteaux. Il n'y a pas de film entre les deux. Juste ça - je n'ai pas plus de plan sur le sujet.

Décris d’abord l’état actuel complet

L’état actuel serait, au-dessus du plafond, la structure brute, comme j’ai fait installer une fenêtre de toit, je sais qu’à l’extérieur il y a du feutre goudronné. En dessous du plafond, la poutre est isolée avec du polystyrène (qui va être enlevé).

Dans une vidéo de Bauhaus, qui avait l’air assez professionnelle, on montrait qu’il fallait isoler les poutres, mettre une membrane, la coller hermétiquement, poser des lattes pour plaques de plâtre, et ensuite ajouter entre les lattes une laine compressée.
Cela me paraît aussi étrange.

Je vais essayer de joindre une photo de l’état actuel.

La question serait maintenant de ne pas mettre du tout d’Armaflex... seulement 160 mm de laine.
Faut-il alors prévoir une ventilation ventilée ?

La construction est problématique, mais pas rare. Cela ne signifie pas que tu peux ou devrais simplement faire comme ça. La laine de fixation entre la lattage pour le GK n’est alors pas un problème si l’isolation derrière le frein/vapeur est suffisamment épaisse. Tu peux par exemple calculer toi-même à partir de u-wert.net quand c’est le cas. C’est, selon moi, un très bon outil ! En gros, c’est le cas lorsque, même aux températures extérieures les plus froides, le point de rosée n’est pas atteint dans la laine de fixation devant le frein vapeur. J’ai saisi dans le calculateur, aussi par simple intérêt personnel. GK 12mm Laine de fixation 40 mm Frein vapeur Laine de fixation 160mm Épicéa 40mm Bande de bitume 5mm Brique y compris lattage. Tu as alors un problème de condensation sur le contreventement/le feutre de toiture. Tu ne le résoudras pas même avec une isolation plus épaisse. Je pense que c’est logique car rien ne passe à travers le feutre. S’il y a entre le contreventement et l’isolation une couche d’air, ou plutôt une ventilation avec de l’air extérieur, les problèmes disparaissent. C’est aussi clair, je pense, l’humidité qui pourrait pénétrer dans l’isolation vient de l’intérieur et peut sécher. La question est seulement de savoir comment réaliser cela et si c’est une méthode courante. Je ne le crois pas. Je pense que la plupart des bâtiments anciens ont isolé directement contre le contreventement. Peut-être suppose-t-on simplement que le frein/vapeur est étanche et que le problème est ainsi réglé. D’après ce que je vois chez toi, tu as des trous de ventilation dans le pignon. Par conséquent, je suppose que c’était un toit froid chez toi ? Cela signifie que le dernier plancher était isolé et pas entre les chevrons. Il semble aussi que le polystyrène ne dépasse que légèrement le plancher. Pourquoi veux-tu maintenant isoler jusqu’à la panne faîtière ou ai-je mal compris ? Il serait plus simple d’isoler uniquement le dernier plancher, ainsi l’humidité peut sortir de l’isolation et le feutre sur le contreventement ne pose pas de problème. Je te conseille de faire appel à un professionnel. Laisse-toi conseiller sur quelle construction est la bonne, c’est tout. La consultation ne coûte pas si cher…

le calculateur de valeur U connaît même Armaflex. Si l'on saisit toutes tes couches comme plaques de plâtre, laine de verre avec lattage, pare-vapeur, laine de verre, Armaflex, épicéa, membrane de toiture, ardoise, on voit 4 choses (si tu veux utiliser l'Armaflex)

Il faut faire extrêmement attention à ce que le pare-vapeur soit vraiment étanche, pour qu'aucune humidité ne puisse pénétrer dans la laine (avec Armaflex et sans ventilation comme dans ta proposition originale).

Ça ne doit pas non plus être trop étanche, parce que dessous et au-dessus c’est étanche à la vapeur (si l'Armaflex est derrière l’isolation).

Sans ventilation en raison de ta couche existante d’épicéa/bitume, ça ne fonctionnera pas.

Et indépendamment de cela, je ne mettrais pas le pare-vapeur entre les deux couches d’isolation. En cas de conditions d’humidité intérieure défavorables, il y a de la condensation dans la couche d’isolation de 40 mm.

En fait, l’approche devrait être la suivante :

plaques de plâtre, pare-vapeur, laine de verre avec lattage, laine de verre ventilée, membrane de toiture, ardoise

Tout d'abord merci, je t'écris ce soir, ça va être beaucoup via le portable...

Bonjour, ça a pris un peu plus de temps.

Comme on peut le voir chez toi, tu as des trous de ventilation dans le mur pignon. J'en déduis donc que tu avais un toit froid ?

C'était un toit froid, entre les chevrons il y avait de la laine, et par-dessus il y avait encore complètement du polystyrène.

On dirait aussi que le polystyrène ne dépasse que légèrement la dalle du plafond

Oui, les chevrons sont maintenant isolés avec du polystyrène, et à gauche sur la photo on voit encore un morceau de l'ancienne pente, qui doit rester telle quelle, il y a encore du Heraklit devant.

Pourquoi veux-tu maintenant isoler jusqu'à la panne faîtière ou ai-je mal compris ?

Le plan est le suivant : les poutres du plafond doivent rester visibles, c'est la chambre à coucher, qui grâce à cette haute rénovation sera peut-être moins chaude en été, éventuellement j'avais déjà pensé à mettre un ventilateur sous le plafond vers l'extérieur...
Où peut-on trouver un professionnel à qui on peut faire confiance ?
Comment pourrait-on réaliser une ventilation derrière, car si je mets de la laine dans les chevrons, elle pousse automatiquement vers le bas, même si elle faisait, disons, 2 cm de moins.

Je peux apparemment oublier l'Armaflex, même si je pense que je pourrais le rendre étanche. Je suis isolateur, mais dans l'industrie et pas dans la construction de maisons.
Cordialement, Kevin