KlaRa
22.03.2016 09:57:54
- #1
Bonjour "werschtl",
un chape chauffante ne constitue certainement pas un "vice" !
Mais ce mode de pose en tant que "chape sur couche isolante" (réglementé d'ailleurs dans la norme DIN 18560 partie 2) n'était pas non plus au centre de l'attention.
Ce sont plutôt les indications et termes - disons "étranges" - qui ont été avancés au cours de la participation à ce sujet.
Si, comme tu le décris maintenant, de petites plaques se détachent de la surface de la chape, le carreleur qui intervient ensuite devra sérieusement réfléchir à s'il doit les enlever lui-même ou s'il doit émettre des réserves.
Cette dernière option pourrait être la bonne si (ce que bien sûr je ne peux pas juger à distance) la chape présente un défaut.
Dans ce cas, il faudrait en effet émettre une réclamation écrite envers le chapiste.
Si maintenant ton carreleur prend les choses en main, le chapiste est immédiatement dégagé de toute responsabilité et garantie, car le carreleur a accepté les travaux de chape comme étant conformes !
Tu peux peut-être voir ici que ce n'est peut-être pas si simple.
Dans la mesure où tes remarques, que tu as rapportées, provenaient sans enjolivements de la bouche du carreleur, mes propos restent valables !
Le carreleur a seulement l'obligation, tout comme le poseur de sols et de parquets, de réaliser ce que l'on appelle un nettoyage par ponçage. La formule courante dans le jargon du bâtiment est : "il passe la machine dessus".
Il n'a pas à faire plus, excepté enlever les dépôts de saleté accumulés provisoirement sur la surface de la chape.
Enlever des décollages en forme de plaques de la surface de la chape, non, cela ne fait certainement pas partie de ses tâches et cela peut avoir - comme je l'ai mentionné auparavant - d'éventuelles conséquences juridiques.
Si, par exemple, la surface de la chape présente des défauts importants (que ton carreleur ne remarque pas alors qu’il devrait), et qu’il accepte de toute façon la chape, alors les coûts de réparation nécessaires pour une exécution correcte, auxquels tu peux en tant que maître d’ouvrage prétendre, demeurent entièrement à sa charge.
Le chapiste, lui, pourra se détendre en souriant et siffloter une chanson.
Avec raison !
------------------------
PS : je n’écris pas tout cela parce que je m’ennuierais ces jours-ci ou que j’aurais un besoin de reconnaissance, mais plutôt pour partager mon expérience dans ce forum et avertir les maîtres d’ouvrage, comme toi par exemple, contre les mauvaises pratiques (aussi d’autrui).
Cordialement : KlaRa
un chape chauffante ne constitue certainement pas un "vice" !
Mais ce mode de pose en tant que "chape sur couche isolante" (réglementé d'ailleurs dans la norme DIN 18560 partie 2) n'était pas non plus au centre de l'attention.
Ce sont plutôt les indications et termes - disons "étranges" - qui ont été avancés au cours de la participation à ce sujet.
Si, comme tu le décris maintenant, de petites plaques se détachent de la surface de la chape, le carreleur qui intervient ensuite devra sérieusement réfléchir à s'il doit les enlever lui-même ou s'il doit émettre des réserves.
Cette dernière option pourrait être la bonne si (ce que bien sûr je ne peux pas juger à distance) la chape présente un défaut.
Dans ce cas, il faudrait en effet émettre une réclamation écrite envers le chapiste.
Si maintenant ton carreleur prend les choses en main, le chapiste est immédiatement dégagé de toute responsabilité et garantie, car le carreleur a accepté les travaux de chape comme étant conformes !
Tu peux peut-être voir ici que ce n'est peut-être pas si simple.
Dans la mesure où tes remarques, que tu as rapportées, provenaient sans enjolivements de la bouche du carreleur, mes propos restent valables !
Le carreleur a seulement l'obligation, tout comme le poseur de sols et de parquets, de réaliser ce que l'on appelle un nettoyage par ponçage. La formule courante dans le jargon du bâtiment est : "il passe la machine dessus".
Il n'a pas à faire plus, excepté enlever les dépôts de saleté accumulés provisoirement sur la surface de la chape.
Enlever des décollages en forme de plaques de la surface de la chape, non, cela ne fait certainement pas partie de ses tâches et cela peut avoir - comme je l'ai mentionné auparavant - d'éventuelles conséquences juridiques.
Si, par exemple, la surface de la chape présente des défauts importants (que ton carreleur ne remarque pas alors qu’il devrait), et qu’il accepte de toute façon la chape, alors les coûts de réparation nécessaires pour une exécution correcte, auxquels tu peux en tant que maître d’ouvrage prétendre, demeurent entièrement à sa charge.
Le chapiste, lui, pourra se détendre en souriant et siffloter une chanson.
Avec raison !
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PS : je n’écris pas tout cela parce que je m’ennuierais ces jours-ci ou que j’aurais un besoin de reconnaissance, mais plutôt pour partager mon expérience dans ce forum et avertir les maîtres d’ouvrage, comme toi par exemple, contre les mauvaises pratiques (aussi d’autrui).
Cordialement : KlaRa