On ne peut pas et ne doit pas évaluer cela de manière aussi simpliste. Même lors d’achats de terrains "dans l’état", il existe l’obligation pour le vendeur de signaler de lui-même les défauts qu’il connaît ou les facteurs influençant la valeur. Ici, il faudrait évaluer si le vendeur connaissait cette accumulation de débris, s’il l’a éventuellement même sciemment dissimulée afin que le contrat d’achat attendu puisse être conclu au prix espéré. Si tel est le cas, le contrat pourrait éventuellement être annulé pour dol.
Comme toujours, il faut ici prouver la "double intention". C’est-à-dire la connaissance par le vendeur de la particularité et la dissimulation de celle-ci dans le but de conclure le contrat d’achat, qui n’aurait pas été conclu, ou pas au prix espéré, si cette information avait été mentionnée.
La référence à une expertise du sol est toujours utile (sans cela je ne construirais jamais), mais ce n’est pas la seule manière de traiter de telles situations.