nordanney
04.07.2024 08:01:07
- #1
Quel est le raisonnement derrière cela ?
Êtes-vous, en tant que banques, désormais obligés de déclarer combien de crédits vous accordez à des bâtiments à haute efficacité énergétique ? Ou craignez-vous que la hausse des prix de l’énergie n’augmente le risque de défaut des biens immobiliers ?
Jusqu’à présent, cela n’intéressait personne, du moment que l’argent coulait.
Grâce aux critères ESG sur le marché des actions, poussés par BlackRock et compagnie, cela prend peu à peu de l’ampleur.
Cela provient de plusieurs sources. Cela commence par la supervision et les obligations de reporting ESG, passe par les obligations vertes ainsi que l’évaluation (déjà aujourd’hui des dépréciations massives, qui vont encore s’aggraver) des biens (par exemple le terme : stranded assets pour les immeubles commerciaux, mais c’est aussi une question de gestion de portefeuille) et se termine par le souhait de la direction de faire avancer le développement ESG.
Les promoteurs professionnels et les gestionnaires de patrimoines s’en préoccupent depuis un certain temps déjà. Les ensembles résidentiels KfW55 sont aujourd’hui à peine vendables ; on ne construit et ne commercialise plus que du KfW40 (dans le neuf). Tous les professionnels partent déjà du principe que même le KfW55 ne pourra plus être vendu dans dix ans qu’avec des décotes.
Qui sait ce que la politique imposera encore. Aux Pays-Bas, par exemple, il est déjà interdit aujourd’hui de louer des bureaux dont l’efficacité énergétique est inférieure à C. À partir de 2023, il FAUT disposer d’une efficacité énergétique A pour louer (ce qui correspond à un D chez nous).