Tolentino
25.02.2025 14:34:14
- #1
Ce sont "professionnellement" parlant (dans le domaine de l'économie politique) aussi tous des travailleurs qualifiés.
Nous n'avons pas de pénurie générale de main-d'œuvre en ce moment.
Nous avons 2,993 millions de chômeurs, auxquels s'ajoutent 1,7 million de sous-employés (ABM, arrêt maladie de courte durée), plus de 800 000 bénéficiaires de compléments de revenu, 660 000 employés involontairement à temps partiel, qui voudraient en fait travailler à temps plein (ici il peut y avoir un chevauchement avec les bénéficiaires de compléments de revenu). D'ailleurs, dans ce dernier groupe, il y a beaucoup de personnes dans le commerce et la gastronomie !
Donc, par rapport à ces chiffres, 1,4 million de postes vacants ne sont plus grand-chose...
Mais ce sont surtout des personnes non qualifiées et peu qualifiées qui cherchent du travail. Les personnes formées, qui veulent aussi travailler dans leur domaine (en particulier dans la santé, où beaucoup ne veulent plus continuer à cause des mauvaises conditions), ont moins de difficultés à trouver un emploi quelconque. Mais là aussi la situation est en train de changer.
Dans le secteur informatique, où une formation garantissait longtemps un emploi, il y a actuellement beaucoup de mesures d'outplacement ainsi que des gels de remplacement, en raison des perspectives économiques laborieuses et du climat morose.
Je ne parle pas de grandes vagues de licenciements, mais le fait que les entreprises recherchent désespérément des gens n’est plus vrai non plus. Il y a deux ans, une personne venant d’un autre domaine avec un crash course d’analyste de données pouvait demander un salaire d’entrée de 50 à 60 000 euros. Aujourd’hui, même avec un doctorat, c’est difficile d’obtenir plus de 70 000 euros.
Et on ne trouve plus non plus son emploi de rêve partout.
Le fait que de plus en plus d’entreprises osent réintroduire l’obligation de présence au bureau n’est pas un hasard non plus. Il y a encore 18 mois, notre direction générale a dû abandonner le projet d’augmenter les jours de présence de 2 à 3, car cela avait entraîné trop de démissions et de menaces de démission. On va voir ce que ça donnera cette année...
Nous n'avons pas de pénurie générale de main-d'œuvre en ce moment.
Nous avons 2,993 millions de chômeurs, auxquels s'ajoutent 1,7 million de sous-employés (ABM, arrêt maladie de courte durée), plus de 800 000 bénéficiaires de compléments de revenu, 660 000 employés involontairement à temps partiel, qui voudraient en fait travailler à temps plein (ici il peut y avoir un chevauchement avec les bénéficiaires de compléments de revenu). D'ailleurs, dans ce dernier groupe, il y a beaucoup de personnes dans le commerce et la gastronomie !
Donc, par rapport à ces chiffres, 1,4 million de postes vacants ne sont plus grand-chose...
Mais ce sont surtout des personnes non qualifiées et peu qualifiées qui cherchent du travail. Les personnes formées, qui veulent aussi travailler dans leur domaine (en particulier dans la santé, où beaucoup ne veulent plus continuer à cause des mauvaises conditions), ont moins de difficultés à trouver un emploi quelconque. Mais là aussi la situation est en train de changer.
Dans le secteur informatique, où une formation garantissait longtemps un emploi, il y a actuellement beaucoup de mesures d'outplacement ainsi que des gels de remplacement, en raison des perspectives économiques laborieuses et du climat morose.
Je ne parle pas de grandes vagues de licenciements, mais le fait que les entreprises recherchent désespérément des gens n’est plus vrai non plus. Il y a deux ans, une personne venant d’un autre domaine avec un crash course d’analyste de données pouvait demander un salaire d’entrée de 50 à 60 000 euros. Aujourd’hui, même avec un doctorat, c’est difficile d’obtenir plus de 70 000 euros.
Et on ne trouve plus non plus son emploi de rêve partout.
Le fait que de plus en plus d’entreprises osent réintroduire l’obligation de présence au bureau n’est pas un hasard non plus. Il y a encore 18 mois, notre direction générale a dû abandonner le projet d’augmenter les jours de présence de 2 à 3, car cela avait entraîné trop de démissions et de menaces de démission. On va voir ce que ça donnera cette année...