11ant
02.05.2017 14:40:38
- #1
n’étaient-ils pas en chêne ?
Oui, la charpente apparente nécessite des bois différents que lorsqu’on la recouvre / enduit.
Peu importe que les maisons préfabriquées soient finalement aussi bonnes que les maisons en dur, une grande partie des acheteurs potentiels préfère les maisons en dur, elles se vendent mieux.
C’est pourquoi j’ai écrit que ce qui compte en fin de compte, ce sont les préjugés du banquier qui finance. Sur le marché, ce qui compte, c’est l’emplacement et l’équipement, ainsi qu’une absence de retard de rénovation. Surtout dans le segment haut de gamme, on compare à égalité. Pour la maison standard du consommateur moyen, l’image de la maison simple est encore plus vivante.
Eh bien, je n’achèterais pas par exemple une maison préfabriquée des années 80.
Selon la période dans les années 80, le formaldéhyde est encore un sujet. L’amiante et le lindane étaient alors déjà dépassés, mais concernaient aussi les maisons en dur.
La question est de savoir ce qu’il en sera dans 10, 20 ou 30 ans pour celles construites aujourd’hui ? Les verra-t-on de la même façon ou est-ce que cela sera relativisé ?
Dans dix ans, j’attends plutôt une dépréciation des maisons avec isolation thermique extérieure et sans sous-sol qu’une fixation de la classification de valeur sur le bois ou la pierre. Le nouveau sujet de discorde pourrait plutôt s’appeler ventilation contrôlée que construction préfabriquée – d’autant plus que de plus en plus de constructions en dur ont aussi des cloisons à ossature (comme des cloisons sèches à l’étage). La propagation du chauffage par le sol augmente à un point tel que le chauffage par radiateurs pourrait être relégué au rang « archaïque ».
« Bois ou pierre » comme question à potentiel de polarisation sera une nostalgie pour la prochaine génération.