Climbee
28.11.2019 09:58:47
- #1
Nos chers voisins... je vous en avais déjà parlé plusieurs fois.
Mais peu importe : nous deux (donc aussi les voisins) voulons une clôture d’intimité entre nos terrains. Jusqu’à présent, nous avions prévu de faire établir une proposition d’aménagement de jardin par un paysagiste, incluant cette clôture d’intimité, puis de la coordonner avec les voisins.
Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et nous n’allons plus faire cette coordination, mais nous voulons installer la clôture la plus haute possible.
Autant que je sache, je peux installer une clôture de 1,80 m de hauteur sans autre autorisation.
Ma question : à partir de quel niveau ? Nous avons un terrain en pente et du côté où la clôture est prévue, nous n’allons pas surélever le terrain, mais la terrasse se prolongera en balcon. Donc pas de mur de soutènement en dessous, mais seulement des piliers qui soutiendront ce « quasi » balcon.
La différence de niveau avec le voisin devrait être d’environ 100 à 110 cm au point le plus haut.
Puis-je maintenant mesurer les 1,80 m à partir de mon niveau (plus élevé) ou c’est le relief naturel du terrain qui fait foi ?
Dans la demande de permis de construire, un mur de soutènement était prévu à cet endroit, qui, comme mentionné ci-dessus, a maintenant été remplacé par des piliers (c’est l’état actuel du plan ; si nous avons besoin du mur pour obtenir les 1,80 m de clôture d’intimité, nous poserons un mur).
Deuxième point sensible :
Le voisin a construit son garage sur notre limite de propriété et la mur de séparation comporte une fenêtre (non autorisée et non inscrite au cadastre) donnant sur notre terrain. Il s’agit d’une fenêtre en bois normale, ouvrante. Il y avait même des volets (débordant sur notre terrain), dont il ne reste plus que les supports (qui dépassent toujours d’environ 15 cm sur notre terrain).
Autant que je sache, il doit s’agir en principe d’une fenêtre conforme à la norme F90, mais ça m’est égal, c’est sa responsabilité vis-à-vis de son assurance incendie.
Nous sommes gênés par les supports des volets qui dépassent sur notre terrain et sur lesquels on peut se prendre les pieds, car ils sont simplement gênants. De plus, après plusieurs incidents, nous voudrions que cette fenêtre ne puisse pas s’ouvrir et qu’on ne puisse pas espionner sur notre terrain (nous voulons en fait y aménager notre terrasse principale). Avec une bonne entente de voisinage, cela ne me dérangerait pas du tout, mais ici...
En Bavière s’applique le soi-disant droit de défense des fenêtres (articles 43 à 45 du Code civil général allemand - AGBGB) :
Fenêtres et ouvertures de lumière quelconques dont la distance à la limite de propriété est inférieure à 60 cm doivent, à la demande du voisin, être aménagées de telle sorte que jusqu’à une hauteur de 1,80 m au-dessus du niveau du sol de la pièce éclairée (environ à hauteur d’homme), ni l’ouverture ni la vue ne soient possibles. L’utilisation de pavés de verre opaques n’est pas considérée comme une atteinte à la propriété voisine, c’est pourquoi les murs extérieurs de bâtiments avec des ouvertures en ce matériau sont autorisés dans la bande de protection de 60 cm.
Et j’ai trouvé ce qui suit :
Une particularité de la réglementation bavaroise est qu’elle dépend de l’usage du terrain voisin. Ce dernier doit en effet, pour que son propriétaire puisse invoquer le droit de défense des fenêtres, être soit bâti, soit utilisé comme cour ou jardin. Si un terrain auparavant non bâti est ensuite construit, le droit de défense des fenêtres peut être exercé à partir de ce moment-là, ce qui signifie que les fenêtres situées dans la bande de limite, dans les murs extérieurs des bâtiments sur le terrain adjacent, doivent alors être aménagées selon les exigences de l’article 43 AGBGB, à la demande du voisin.
Cela voudrait donc dire que je peux exiger que la fenêtre soit modifiée en conséquence, non ?
Puis-je aussi prévoir quelque chose devant la fenêtre ? Le mur est très laid, nous ferons certainement quelque chose dans le cadre de l’aménagement du jardin et il n’est pas question que je peigne le mur du voisin tous les deux ans (il a malheureusement posé des faîtages sur la limite séparative sans gouttière, ce qui fait que l’eau ruisselle sur le mur formant des coulures - même si nous le peignons, au bout de deux ans il aura de nouveau la même apparence). Jusqu’où dois-je donc prendre en compte la fenêtre ? Ou puis-je tout simplement poser une clôture en planches devant ?
Que faire des supports vraiment gênants ? Pouvons-nous les enlever simplement ou dois-je demander au voisin de le faire ?
Voici une photo (très ancienne – à la place des petits arbres se trouve maintenant notre salon de jardin *g*), pour que vous puissiez vous faire une idée :

On voit bien les supports (on laisse de côté le fait que le seuil de la fenêtre dépasse aussi sur notre terrain).
Nous sommes en train de planifier le jardin et ces questions nous tiennent donc particulièrement à cœur en ce moment.
Mais peu importe : nous deux (donc aussi les voisins) voulons une clôture d’intimité entre nos terrains. Jusqu’à présent, nous avions prévu de faire établir une proposition d’aménagement de jardin par un paysagiste, incluant cette clôture d’intimité, puis de la coordonner avec les voisins.
Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et nous n’allons plus faire cette coordination, mais nous voulons installer la clôture la plus haute possible.
Autant que je sache, je peux installer une clôture de 1,80 m de hauteur sans autre autorisation.
Ma question : à partir de quel niveau ? Nous avons un terrain en pente et du côté où la clôture est prévue, nous n’allons pas surélever le terrain, mais la terrasse se prolongera en balcon. Donc pas de mur de soutènement en dessous, mais seulement des piliers qui soutiendront ce « quasi » balcon.
La différence de niveau avec le voisin devrait être d’environ 100 à 110 cm au point le plus haut.
Puis-je maintenant mesurer les 1,80 m à partir de mon niveau (plus élevé) ou c’est le relief naturel du terrain qui fait foi ?
Dans la demande de permis de construire, un mur de soutènement était prévu à cet endroit, qui, comme mentionné ci-dessus, a maintenant été remplacé par des piliers (c’est l’état actuel du plan ; si nous avons besoin du mur pour obtenir les 1,80 m de clôture d’intimité, nous poserons un mur).
Deuxième point sensible :
Le voisin a construit son garage sur notre limite de propriété et la mur de séparation comporte une fenêtre (non autorisée et non inscrite au cadastre) donnant sur notre terrain. Il s’agit d’une fenêtre en bois normale, ouvrante. Il y avait même des volets (débordant sur notre terrain), dont il ne reste plus que les supports (qui dépassent toujours d’environ 15 cm sur notre terrain).
Autant que je sache, il doit s’agir en principe d’une fenêtre conforme à la norme F90, mais ça m’est égal, c’est sa responsabilité vis-à-vis de son assurance incendie.
Nous sommes gênés par les supports des volets qui dépassent sur notre terrain et sur lesquels on peut se prendre les pieds, car ils sont simplement gênants. De plus, après plusieurs incidents, nous voudrions que cette fenêtre ne puisse pas s’ouvrir et qu’on ne puisse pas espionner sur notre terrain (nous voulons en fait y aménager notre terrasse principale). Avec une bonne entente de voisinage, cela ne me dérangerait pas du tout, mais ici...
En Bavière s’applique le soi-disant droit de défense des fenêtres (articles 43 à 45 du Code civil général allemand - AGBGB) :
Fenêtres et ouvertures de lumière quelconques dont la distance à la limite de propriété est inférieure à 60 cm doivent, à la demande du voisin, être aménagées de telle sorte que jusqu’à une hauteur de 1,80 m au-dessus du niveau du sol de la pièce éclairée (environ à hauteur d’homme), ni l’ouverture ni la vue ne soient possibles. L’utilisation de pavés de verre opaques n’est pas considérée comme une atteinte à la propriété voisine, c’est pourquoi les murs extérieurs de bâtiments avec des ouvertures en ce matériau sont autorisés dans la bande de protection de 60 cm.
Et j’ai trouvé ce qui suit :
Une particularité de la réglementation bavaroise est qu’elle dépend de l’usage du terrain voisin. Ce dernier doit en effet, pour que son propriétaire puisse invoquer le droit de défense des fenêtres, être soit bâti, soit utilisé comme cour ou jardin. Si un terrain auparavant non bâti est ensuite construit, le droit de défense des fenêtres peut être exercé à partir de ce moment-là, ce qui signifie que les fenêtres situées dans la bande de limite, dans les murs extérieurs des bâtiments sur le terrain adjacent, doivent alors être aménagées selon les exigences de l’article 43 AGBGB, à la demande du voisin.
Cela voudrait donc dire que je peux exiger que la fenêtre soit modifiée en conséquence, non ?
Puis-je aussi prévoir quelque chose devant la fenêtre ? Le mur est très laid, nous ferons certainement quelque chose dans le cadre de l’aménagement du jardin et il n’est pas question que je peigne le mur du voisin tous les deux ans (il a malheureusement posé des faîtages sur la limite séparative sans gouttière, ce qui fait que l’eau ruisselle sur le mur formant des coulures - même si nous le peignons, au bout de deux ans il aura de nouveau la même apparence). Jusqu’où dois-je donc prendre en compte la fenêtre ? Ou puis-je tout simplement poser une clôture en planches devant ?
Que faire des supports vraiment gênants ? Pouvons-nous les enlever simplement ou dois-je demander au voisin de le faire ?
Voici une photo (très ancienne – à la place des petits arbres se trouve maintenant notre salon de jardin *g*), pour que vous puissiez vous faire une idée :
On voit bien les supports (on laisse de côté le fait que le seuil de la fenêtre dépasse aussi sur notre terrain).
Nous sommes en train de planifier le jardin et ces questions nous tiennent donc particulièrement à cœur en ce moment.