Nous avons une soi-disant dalle thermique... première couche de 10 cm d’isolation en styrodur, deuxième couche encore 10 cm mais seulement dans la zone de la pièce, chauffage par le sol posé directement dessus, armature mise en place et 10 cm de béton WU qui est ensuite lissé prêt à recevoir le revêtement. Là où passent les murs intérieurs et les murs extérieurs, on conserve la première couche de 10 cm d’isolation, mais avec 20 cm de béton (également avec l’armature correspondante dans la zone des murs extérieurs). Ne me demandez pas maintenant les valeurs d’isolation etc., je devrais chercher, c’était en tout cas meilleur que l’isolation sous la semelle plus isolation sous chape/chape et ça a l’avantage que la zone du soubassement est aussi isolée (éléments en L) ce qui n’est pas le cas avec la dalle classique, puisque le chauffage par le sol est intégré il faut naturellement aussi l’isolation et cela devrait (que ce soit une publicité ou un fait) avoir un effet positif comme accumulateur de chaleur dans la dalle en béton avec une consommation d’énergie plus faible.
Nous l’avons fait ainsi aussi bien lors de notre première construction (maintenant âgée de 10 ans) que lors de notre dernière construction de 2013. Côtés coûts c’était équivalent à une dalle « normale » avec isolation sous chape/chape, en évitant éventuellement les frais d’un déshumidificateur si nécessaire et le temps de séchage de la chape. Je le referais sans hésiter. Il faut juste savoir à l’avance comment on veut diviser les pièces, pour celui qui veut aménager lui-même après la construction du gros œuvre de manière spontanée, ce n’est pas pour lui (le répartiteur de circuits de chauffage et le chauffage par le sol sont, comme dit, coulés dedans, l’emplacement de la cheminée – si une doit être installée – doit être fixé, car là aussi 20 cm de béton sont coulés). Ce qui ne nous a pas plu, c’est que tout autour a été coffré avec des plaques en fibro-ciment (20 cm de haut) qui sont collées directement à la couche inférieure d’isolation, lors de notre deuxième maison elles n’avaient pas été correctement apprêtées, si bien que le béton ne tenait pas aux plaques et que les plaques se sont décollées du béton, à cause de saletés qui se sont infiltrées dans le joint formé, elles ont ensuite été repoussées tellement que nous avons dû les faire enlever et le tout a ensuite été enduit.