Entreprise de construction en faillite, comment procéder ?

  • Erstellt am 13.12.2023 16:38:12

11ant

22.12.2023 00:33:54
  • #1

Cependant, dans le contexte du droit des insolvabilités (ou du point de vue des créanciers subordonnés, mieux vaut dire de l’injustice de l’insolvabilité) – mathématiques simples : si un facteur tend vers zéro, le résultat tend aussi vers zéro. Du point de vue du droit des contrats de construction, le maître d’ouvrage peut être en droit au maximum, mais un facteur proche de zéro lui sert peu. Ses frais de mise en œuvre juridique se calculent néanmoins sur la valeur totale du litige, sans facteur de pondération. Déjà pour l’évaluation de l’économie procédurale, le levier le plus important se trouve ici chez celui qui connaît le droit des insolvabilités.

Je ne partage pas du tout cette spéculation/supposition : le syndic se représente généralement lui-même, et cela ne sera pas interprété comme une mise en danger négligente du patrimoine qu’il représente. S’il perd bruyamment – et alors, il aura encore moins à répartir – cela ne nuira en rien à ses honoraires.

Mon avis sans honoraire – ce n’est pas un conseil juridique – est le suivant : 1. tous les avocats (et sans eux vous êtes perdus) ne travaillent pas gratuitement, mais le spécialiste du droit de la construction a probablement plus de chances de travailler en vain que celui du droit des insolvabilités ; 2. oubliez une « majoration de pression » contre une débitrice en insolvabilité. Par ailleurs : à part votre valeur litigieuse et donc les frais d’avocat, la majoration de pression n’augmente rien (de plus).

Si Internet le dit, je suis bien sûr impuissant ;-)
Théoriquement, cela fait une différence de savoir si les créances sont nées avant l’insolvabilité. En pratique, en tant que créancier subordonné dans l’insolvabilité, on peut cependant largement « passer à la trappe » ce que l’on aurait théoriquement dû recevoir. D’ailleurs, ce que tu appelles « véritable insolvabilité » (probablement la phase de gestion durable en insolvabilité) signifie seulement que l’insolvabilité a été constatée comme établie ; elle a en réalité pu exister avant cela. Il n’est pas rare que des enquêtes qui durent plusieurs années suivent quant à un éventuel retard dans la déclaration (et ces enquêtes se terminent souvent d’un point de vue de la recherche de vérité de manière insatisfaisante). Le droit des insolvabilités ne peut que faire espérer aux profanes qu’ils comprennent mieux les autres choses dans la vie.
 

Hausbaer

22.12.2023 10:31:40
  • #2


Ok, cela signifie donc, d’après tes explications, que les chances sont généralement faibles en tant que créancier dans une insolvabilité. Cela veut dire que si l’on a une retenue pour défaut d’environ 3000 € sans majoration de pénalité, il vaut probablement mieux ne pas prendre le risque de se disputer avec l’administrateur judiciaire, car il faut encore supporter les frais d’avocat ainsi que, le cas échéant, les frais de procès.
 

11ant

22.12.2023 12:05:03
  • #3

J’ai parlé expressément de créanciers subordonnés, et cette catégorie comprend les maîtres d’ouvrage et les acheteurs de maisons. Le droit des faillites exige certes théoriquement l’enregistrement d’un soupçon de faillite déjà sur la base de critères qui peuvent aussi être temporairement justifiés. Dans la très grande majorité des cas, la présomption légale de faillite reste toutefois accompagnée de façon permanente d’une faillite effective, et l’entreprise passe de la station palliative à l’hospice. Alors, les services fiscaux et les caisses de maladie deviennent les plus grands héritiers réservataires, et à la table des pauvres, il ne reste plus que les miettes de la fête foraine. Là, tu peux encore faire un peu de bruit avec ton sabre contre ton sentiment d’impuissance, mais ça déclenchera autant d’opérations de l’OTAN qu’un vol de vélo à Münster. Plus qu’allumer une bougie, même un protestant n’en pourra rien faire. Marmonne pour toi-même que tu as été lésé, si ça peut t’aider. Redresse ta couronne, la vie continue ! (il le faut …)

Nous avons ici en ce moment trois fils de discussion Traumhaus-Hildmann, où, selon mon évaluation, ça continuera après les turbulences, mais le cas typique de faillite est en fait ce qui s’appelait autrefois une mise en faillite.


Selon mon image susmentionnée, après avoir fait du bruit avec le sabre, tu pourrais te retrouver avec seulement la poignée, et une lame tombée… … il ne trouve plus qu’une tête et une corde à l’arrière de la voiture ;-)
 

bafische

22.12.2023 12:17:18
  • #4


C’est tout à fait exact. Si j’ai bien compris le demandeur, dans son cas comme dans le mien, il s’agit de savoir s’il doit encore effectuer des paiements au syndic/liquidateur ou à l’entrepreneur, comment et par qui ses défauts seront corrigés, ou ce qu’il adviendra de sa garantie décennale à l’avenir. Le plus souvent aussi, quand et si la caution de bonne fin doit lui être rendue.
Autrement dit, il n’a pas de créance contre le liquidateur sur la masse de la faillite, mais il bénéficie encore d'avantages que le liquidateur va bientôt réclamer en retour.
Ici, tous les commentaires sont parfaitement justes, je ne conseillerais non plus à personne de se lancer dans la bataille sans conseils en droit des faillites et assurance protection juridique.

La pratique est la suivante. Après la prise en charge légalement assurée de la gestion de la faillite, le syndic en premier lieu va insister pour que le partenaire contractuel (ici le maître d'ouvrage) paie les soldes dus ou restitue la caution de bonne fin.
Si cela ne se produit pas, parce que des défauts sont toujours ouverts ou que des prestations contractuellement garanties n'ont pas été fournies (ici test Blower Door), une action en paiement sera rapidement engagée.



C’est encore une spéculation, s’il y a action en paiement par voie judiciaire, celle-ci sera menée uniquement par un avocat mandaté, car le liquidateur n’est pas habilité lui-même à porter plainte au tribunal – même s’il dispose par hasard des compétences professionnelles. Mais cela dépasserait ici le cadre et est sans importance.

Le demandeur a fondamentalement seulement deux options :
- régler toutes les créances impayées, restituer la caution de bonne fin et procéder à la réparation des défauts à ses frais,
ou
- ne plus effectuer de paiements, documenter les défauts, ne surtout pas les corriger lui-même, prendre un avocat et s’engager dans un litige juridique.

Dans mon cas, j’ai choisi la deuxième option, et finalement un accord judiciaire a été trouvé. Après déduction des frais d’avocat (dans un accord, le demandeur/défendeur supporte ses propres frais d’avocat), j’ai pu partiellement couvrir les frais de correction des défauts – pas plus.
D’après cette expérience, je ne suivrais plus ce chemin aujourd’hui. Si le montant des défauts/prestations ouvertes devait encore être dans une fourchette à quatre chiffres, je prendrais sur moi. Un procès dure des années, coûte énormément de nerfs et de temps de vie.

Comme résultat de cette affaire juridique de plusieurs années, j’ai souscrit pour mon prochain projet de construction une assurance protection juridique maître d’ouvrage, qui couvre aussi la construction neuve. Je ne peux que la recommander, mais elle n’est qu'une aide partielle.

Il devrait être clair pour tous que mes expériences ne constituent pas un conseil juridique. Je peux seulement rapporter ce que j’ai vécu moi-même et espérer que cela aide le demandeur ou d’autres lecteurs intéressés à prendre leurs propres décisions.
 

Hausbaer

22.12.2023 12:28:21
  • #5


Merci pour ce retour d’expérience, il m’est très précieux. Nous avons déjà refusé la demande de payer le solde à cause des défauts non réglés, le curateur provisoire n’a répondu que qu’il n’est pas responsable de la réparation des défauts. Rien d’autre. C’est-à-dire, dès l’ouverture de la procédure d’insolvabilité officielle, nous recevrons probablement une lettre avec une assignation en paiement.

Nous avons aussi souscrit une assurance protection juridique pour maître d’ouvrage avant la construction, eh bien, malheureusement je viens de découvrir que le domaine juridique « insolvabilité » y est exclu :-(.
 

bafische

22.12.2023 12:46:16
  • #6


C'est vraiment mauvais, quelle assurance est-ce ? Chez ÖRAG, ce n'est pas exclu.
 

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