Construire le retour de l'exode rural vers la ville natale ou la campagne terrain

  • Erstellt am 30.03.2018 12:18:07

Maria16

31.03.2018 09:08:48
  • #1
Pour les échelons de rémunération, il est presque totalement exclu d’obtenir jusqu’à la fin de sa vie professionnelle un emploi comparablement payé dans la fonction publique rurale. C’est-à-dire faire la navette jusqu’à la retraite ou chercher des postes nettement moins bien payés, SI quelque chose doit changer...

Une heure de navette comme « temps normal » s’allonge volontiers avec des retards, des correspondances manquées (de beaucoup).

Je fais moi-même actuellement la navette pendant environ 45 minutes exactement. La partie la plus longue de ce trajet est de 17 minutes en train. La variété rend le trajet plus agréable, car il y a aussi la voiture, la marche, les correspondances et les chemins piétonniers. Avant, quand la navette durait plus d’une heure, c’était bien pire, car c’étaient environ 50 minutes monotones en train. Pour moi, il est désormais clair que, en cas d’enfants, malgré « seulement » 45 minutes, je dois être plus proche de la maison et de la garde d’enfants avec le travail.
 

HilfeHilfe

31.03.2018 09:57:08
  • #2
Eh bien, un parent devrait toujours être proche de l'enfant lorsqu'il fait la navette. Dans notre cas, c'est la maman qui est également passée à temps partiel. Si un enfant a une diarrhée, il faut rapidement aller chercher un enfant. En train, c'est très mauvais. Juste pour l'argent, ne faire la navette qu'à temps partiel. Ou construire à bas prix et recalculer ce qu'on gagne moins en tant que fonctionnaire dans les environs et si on le veut. Pour moi, ce serait 80k contre 50k. Cela n'a pas de sens, la femme peut aussi rester à la maison.
 

Fuchur

31.03.2018 10:05:49
  • #3
Comment peut-on "gagner moins" en tant que fonctionnaire ? Si la B3 n'est pas précisément un fonctionnaire politique, c'est-à-dire BaZ, alors il n'est pas possible de prendre des postes inférieurs.
 

HilfeHilfe

31.03.2018 10:31:40
  • #4
Aucune idée de comment ça se passe chez vous. Chez nous, si un poste moins bien rémunéré est pris, c’est ok avec 1 groupe tarifaire. Avec 2–3, le salaire est ajusté. Sinon, il y a des tensions dans l’équipe concernant la grille salariale.
 

Fuchur

31.03.2018 11:59:13
  • #5
ok, encore quelque chose d'appris. Chez nous, ce n'est généralement pas possible, bien que je ne veuille pas m'engager fermement pour B2/B3. Mais super, plusieurs personnes me viennent immédiatement à l'esprit à qui on pourrait offrir un nouveau travail avec un "salaire ajusté"
 

Nordmanntanne

31.03.2018 13:01:33
  • #6
Bonjour,

merci pour les nombreuses réponses. Donc, un changement de poste n’est pas envisageable. Comme je l'ai dit, le télétravail est tout à fait possible, surtout que ma femme bénéficie aussi de l’énorme avantage d’avoir des horaires très flexibles. Elle n’a donc pas besoin de voyager aux heures de pointe. Pour moi, c’est similaire. En voiture, ce serait environ 45 minutes sur une route libre (la connexion à l’autoroute est pratiquement de l’autre côté de la colline sur laquelle se trouve la propriété et accessible en exactement trois minutes ; je l’ai déjà vérifié). La question a été posée de savoir ce qui nous attire dans la vie en ville. C’est une bonne question, car nous ne sommes pas vraiment du genre à fréquenter les bars et à changer de lieu chaque week-end. Bien sûr, c’est agréable d’avoir le choix, de pouvoir aller manger parfois exotique africain, etc., et de ne pas avoir, comme à la campagne, seulement le choix entre deux pizzerias. En fin de compte, pour nous, le grand choix d’activités de loisirs en ville serait dispensable.

Ce que nous apprécions absolument, ce sont les Rewe, ALDI, etc., accessibles à pied et ouverts au moins jusqu’à 22h. En plus, nous avons à distance de marche deux boulangeries où l’on trouve aussi des produits frais le dimanche. Ce genre de choix n’existe pas à la campagne.

Ce qui me fait vraiment peur, c’est de ne plus avoir l’anonymat de la ville. Pour moi, c’est une horreur si je suis chez le boucher et que la vendeuse sait qui je suis et ce que je vais commander. C’est une idée absolument effrayante pour moi. S’ajoute à cela la pression sociale typique de la campagne. On n’a pas ça en ville.

Ma femme et moi ne savons pas si ce « sentiment d’appartenance », que nous pensons ressentir avec ce retrait, ce genre de « sensation de plénitude » n’est en fait qu’une illusion et que tout peut changer soudainement. La vie là-bas est assez différente de celle en ville. Nous aimerions peut-être le tester à l’essai, mais c’est comme je l’ai dit un peu difficile parce qu’il y a un marché locatif insuffisant.
 
Oben