11ant
11.10.2023 13:41:03
- #1
Je le partage volontiers avec vous, bien que les dimensions manquent ici et que probablement d’innombrables erreurs de planification y figurent.
Je suis surpris de voir à quel point ta replanification* semble peu erronée, bien que tu aies déclenché une petite avalanche de changements avec le déplacement de l’entrée. La qualité du projet semble ainsi maintenue, cependant les modifications sont globalement si étendues que la ressemblance avec le modèle original — « du point de vue procédural » pour la construction, même dans la même méthode de construction — n’est plus que d’ordre visuel. Structurellement, presque aucune poutre (ou pierre) ne reste sur une autre, tu as donc techniquement créé un modèle complètement différent et aurais pu par conséquent aussi bien le repenser radicalement. La correspondance des dimensions extérieures ne sert ici que pour l’intégration dans la parcelle, sans autre utilité ou valeur.
Je ne suis pas encore tout à fait sûr de la façon dont je prends en compte les hauteurs prévues des murs pignons*. Finalement, cela nous a plutôt encouragés à aller voir un architecte.
Oui, allez voir un architecte (sans guillemets, cela va de soi). Le mot « mur pignon » m’a réveillé, au premier coup d’œil, j’aurais aussi pu imaginer un bâtiment à deux étages. Maintenant je comprends le projet de « Eibenallee » : il est évidemment destiné à des plans d’urbanisme avec la restriction à un seul étage complet. C’est pourquoi le rez-de-chaussée est « gonflé » avec l’« oriel », et dans les Länder avec trois-quarts de pente on peut commander le mur pignon plus haut qu’avec ceux à deux tiers. Ta douche aurait besoin ici d’un chien-assis et les chambres d’enfants à partir d’un mur pignon de 160 ne seraient plus nécessaires. L’armoire plus proche du pignon dans le dressing ne serait, dans l’« original », qu’une commode avec un mur pignon de 110.
Entre-temps, nous avons contacté deux architectes et fixé un rendez-vous pour un premier entretien, qui nous plaisent bien au regard de leurs références.
Écris-moi — volontiers aussi via un commentaire sur « Bauen jetzt » — quels architectes vous avez trouvés là. Les références (sur Internet) sont quelque chose que les architectes adaptés pour les maisons individuelles ont presque jamais, donc la simple existence de telles références m’alerte voire m’inquiète. Les meilleurs architectes dans ce domaine d’activité sont régulièrement des « cuisiniers solitaires » avec un dessinateur en bâtiment et une secrétaire à temps partiel, ou avec, en plus d’eux-mêmes, un architecte salarié ou un ingénieur en construction, deux dessinateurs en bâtiment et une secrétaire à temps plein. Les références (sur Internet, avec parfois des étoiles, comme pour les avis médicaux) se trouvent plutôt chez de grands cabinets d’architectes, qui sont organisés commercialement. Ceux-ci sont alors généralement forts dans la construction commerciale, la construction communale ou l’habitat collectif — ou construisent des maisons d’architecte design, à la limite de la liste noire « Gerddieter » ;-)
Merci aussi pour tes explications, qui nous ont renforcés dans l’idée de commencer par aller voir un architecte. Tes conseils et ton blog sont vraiment super et surtout une bonne aide pour nous, débutants.
Cela me réjouit, suivant le souhait des visiteurs, il y a maintenant de plus en plus de services là-bas. Malheureusement, la possibilité de dialogue via la fonction de commentaire est encore très peu utilisée. Néanmoins, je parviens désormais à faire des contributions plus courtes, ce qui n’est pas mon point fort ;-)
P.S. : Je demande pardon, mais je dois encore examiner tranquillement la fonction de citation.
Je trouve que tu as résolu cela de façon très claire ici. Beaucoup de débutants trouvent bien le chemin assez vite, mais citent ensuite souvent en entier. En principe, c’est très simple : on sélectionne le passage concerné dans le texte puis on choisit l’option « citer ». Pour des raisons liées au contenu publicitaire, il faut malheureusement parfois longtemps attendre avant que l’option n’apparaisse (du point de vue des joueurs, cela doit sembler une éternité).
*) voilà un petit conseil (spécialement moins adapté dans ce cas précis, car le déplacement de la façade d’entrée bouleverse forcément le Rubik’s Cube) : certains programmes pour planificateurs amateurs offrent la possibilité d’utiliser le plan comme image de fond et ainsi de « calquer ». Ce genre de superpositions transparentes devrait être (en plus) montré ici dans la discussion, afin d’illustrer l’ampleur des modifications.