Bonjour,
Je trouve que cette polémique est peu utile
Ce n’est en aucun cas une polémique, plutôt de l’humour noir
Le fait est que nous disposons d’un rapport d’expertise sur les eaux souterraines, une "évaluation du degré d’attaque vis-à-vis du béton selon DIN 4030 partie 1". Et le résultat est justement que l’eau attaque fortement le béton. D’où aussi nos inquiétudes concernant le béton WU.
Cette norme définit les critères pour l’évaluation du pouvoir agressif des eaux de composition principalement
naturelle des sols et des gaz contenant des substances agressives pour le béton sur du béton durci selon DIN 1045. Elle ne s’applique
pas aux solutions concentrées, telles que certaines eaux résiduaires industrielles.
On appelle
"eau agressive" une eau contenant des substances qui entraînent des réactions chimiques accrues. Par exemple, un excès d’acide carbonique libre peut conduire à une eau agressive envers le calcaire, ce qui est particulièrement important dans le processus de karstification, mais aussi dans le domaine technique. Le
degré d’agressivité de l’eau est une mesure de la capacité de dissolution de l’eau respective. Même l’eau distillée peut par exemple dissoudre des minéraux issus de solides.
Étanchéité des ouvrages : étanche / imperméable à l’eau
Les mesures d’étanchéité requises résultent de l’étanchéité à l’eau du sol présent ou de certaines couches de sol ainsi que du niveau de la nappe phréatique. Ces données peuvent être obtenues par des investigations adéquates (expertise géotechnique). Il convient de noter que pour le niveau de la nappe, c’est le niveau le plus élevé à long terme (sur plusieurs années) qui doit être déterminé. Pour une première estimation, certaines autorités compétentes fournissent également des informations sur le niveau de la nappe.
En ce qui concerne les sollicitations, on distingue entre :
humidité du sol et eau de percolation non stagnante avec un sol suffisamment perméable ainsi qu’un niveau de nappe le plus élevé sous le niveau de fondation, eau de percolation stagnante dans des sols de perméabilité plus faible (sols argileux) et sans drainage, si le niveau de nappe le plus élevé est au moins 300 mm sous le niveau de fondation (c’est-à-dire si le type de sol et la forme du terrain laissent seulement prévoir une eau stagnante) et avec une profondeur de fondation jusqu’à 3 m,
ou
eau poussante dans les bâtiments dont le niveau de fondation se situe en dessous du niveau de nappe le plus élevé ou dans l’eau interstitielle, sans tenir compte de la profondeur de fondation, de la profondeur d’immersion et du type de sol.
Habituellement, l’une des deux variantes d’étanchéité suivantes est utilisée :
1. Béton imperméable à l’eau (béton WU ou cuvelage blanc) :
En utilisant un mélange de béton spécial et un ferraillage ainsi que le respect de certaines conditions limites, on réalise une cuve en béton armé imperméable à l’eau. Imperméable à l’eau ne signifie toutefois pas "étanche à l’eau". Alors qu’un matériau étanche n’absorbe ni ne laisse passer l’eau, un matériau imperméable réduit tellement le transport de l’eau à travers le matériau que l’eau traversante peut s’évaporer du côté air. Ce point doit être pris en compte pour une utilisation prévue de qualité supérieure des pièces en sous-sol (pièces d’habitation [si autorisé par le code du bâtiment], pièces de loisirs, etc.), car sans mesures compensatoires supplémentaires, les constructions en béton imperméable peuvent entraîner une augmentation de l’humidité de l’air ambiant. En outre, aucun revêtement étanche à la vapeur (par ex. revêtements PVC ou carrelages) ne doit être posé directement sur des constructions en béton WU.
2. Matériaux étanches à l’eau (cuvelage noir) :
Dans cette variante, les éléments du sous-sol sont étanchéifiés en fonction des sollicitations décrites ci-dessus au moyen de systèmes de revêtements ou d’étanchéités en membranes.
Les deux variantes présentent ainsi des avantages et des inconvénients, par exemple en ce qui concerne les coûts, la réparabilité des défauts, les conséquences pour l’aménagement et l’usage du sous-sol, le déroulement du chantier, etc. La décision de sous-soler un bâtiment et, le cas échéant, le type d’étanchéité à choisir devrait donc être prise en étroite coordination avec l’architecte ou un planificateur spécialisé. Lors de l’achat d’un bien immobilier, ce point mérite également une attention particulière.
Bien que les coûts de réalisation des étanchéités ne représentent qu’une part faible par rapport aux coûts totaux de construction, les étanchéités jouent également un rôle important du point de vue économique, car en cas de non-fonctionnalité, de lourds coûts consécutifs liés aux dommages et en particulier à la réparation surviennent, étant donné que les étanchéités sont après construction du bâtiment difficilement voire plus accessibles.
D’après ton expertise résulte ensuite la manière dont ton partenaire de construction favori doit réaliser le sous-sol ; par ailleurs, le géologue te rassurerait sûrement au sujet de tes craintes concernant le béton WU, si tu
lui demandais.
Cordialement