piepen55
06.10.2021 15:02:11
- #1
Bonjour à tous,
je viens de m'inscrire pour recueillir ici des expériences/avis concernant la situation décrite ci-dessous. Un bref aperçu des conditions cadres : Nous rénovons un bâtiment ancien (construit vers 1930), qui doit être transformé dans ce cadre d’une maison bi-familiale en une maison individuelle et en une maison passive de type Effizienzhaus 70 ou 55. Actuellement, nous sommes en train de finaliser avec les architectes et le conseiller en énergie l’étendue des travaux à réaliser. Cela signifie pour nous que, pendant la période jusqu’à l’obtention du permis de construire, nous pouvons et souhaitons nous occuper du sous-sol. Grâce aux retours que nous espérons recevoir ici, nous pourrons peut-être mieux juger si nous devons vraiment le faire.
Concernant le sous-sol : Il s’agit de 3 pièces totalisant environ 56 m², qui comprenaient par le passé un atelier (avec installation de chauffage), un local de stockage et un « espace sanitaire » (baignoire, douche, toilettes). Deux pièces possèdent une lucarne, la troisième a été murée car une véranda a été construite au-dessus. Cette dernière pièce (je l’appelle cave à vin, car nous avons notamment dû y jeter beaucoup de vin), était le « local de stockage ». Elle se caractérisait par la structure suivante des murs : mur en briques -> enduit -> polystyrène -> revêtement en bois (planches à rainure et languette). Jusqu’à présent, nous avons enlevé tout sauf l’enduit, car les planches étaient largement moisies. Comme l’enduit présente aussi des efflorescences, il sera également enlevé prochainement. Au sol dans la cave à vin, des panneaux de particules sont vissés (au-dessus se trouvait un revêtement PVC), sous les panneaux on distingue encore une bâche. Les panneaux sont bien sûr également humides. Ce qui se trouve sous la bâche, je ne le sais pas encore.
Pour les deux autres pièces, les murs sont carrelés. Ici aussi, les joints sont au moins sur les murs extérieurs noirs (plus on descend vers le sol, plus ils sont noirs). Là aussi, nous devrons tout enlever dans les semaines à venir jusqu’aux fondations. Lorsque nous en serons à ce point, et que le sous-sol sera donc complètement vidé, la question sera pour nous de savoir comment procéder ensuite. Le sous-sol doit à l’avenir servir aux fonctions suivantes :
Jusqu’à présent, nous avons reçu la visite d’un expert et d’une entreprise spécialisée dans la rénovation de sous-sols. Leurs avis divergent un peu :
L’expert nous a conseillé d’installer une barrière horizontale juste au-dessus du sol du sous-sol et une autre barrière environ au niveau du sol extérieur, car l’eau remonte par capillarité. Avec un peu de savoir-faire et de bons outils (les deux), on pourrait faire cette installation soi-même. Les coûts resteraient raisonnables, alors qu’avec une entreprise spécialisée, il faudrait prévoir au moins une somme à cinq chiffres moyenne. Son résumé était cependant que, malgré tous les efforts, on ne pourrait jamais obtenir des pièces garanties complètement sèches.
Le spécialiste de l’entreprise de rénovation, quant à lui (de son point de vue, ce qui est compréhensible), déconseillait formellement de faire cela soi-même, car les solutions disponibles sur le marché pour la pose d’une barrière horizontale ne dureraient que 5 à 10 ans. Le spécialiste recommandait en outre d’injecter et de compresser verticalement ce « matériau de barrière » dans tous les murs concernés. De plus, l’humidité serait déjà presque arrivée jusqu’au rez-de-chaussée, la moisissure très dangereuse, et des fissures pourraient apparaître. Je ne peux pas juger si cette mise en garde est une certaine forme de « création de panique ». Nous attendons actuellement l’offre de l’entreprise concernant les mesures à prendre. L’expert indépendant et le spécialiste de l’entreprise de rénovation étaient d’accord pour dire que les pièces sont plutôt « humides » que « mouillées », mais le spécialiste estimait cependant qu’on pourrait les assécher suffisamment pour pouvoir y « aménager une chambre d’enfant ».
Une troisième possibilité, proposée par notre architecte, serait de poursuivre comme prévu la déconstruction jusqu’aux fondations, d’aérer davantage les lucarnes, puis d’observer comment l’humidité évolue dans les pièces.
Compte tenu du scénario d’utilisation décrit, nous n’avons certainement pas besoin de pièces à 100 % sèches. La crainte que l’humidité remonte dans les étages supérieurs est toutefois bien présente. La pose d’une barrière horizontale me semble plausible, de toute façon nous ne pourrons pas accéder aux murs depuis l’extérieur.
Mes questions à ceux qui ont lu jusqu’ici (merci à vous !) sont donc :
Cordialement !
je viens de m'inscrire pour recueillir ici des expériences/avis concernant la situation décrite ci-dessous. Un bref aperçu des conditions cadres : Nous rénovons un bâtiment ancien (construit vers 1930), qui doit être transformé dans ce cadre d’une maison bi-familiale en une maison individuelle et en une maison passive de type Effizienzhaus 70 ou 55. Actuellement, nous sommes en train de finaliser avec les architectes et le conseiller en énergie l’étendue des travaux à réaliser. Cela signifie pour nous que, pendant la période jusqu’à l’obtention du permis de construire, nous pouvons et souhaitons nous occuper du sous-sol. Grâce aux retours que nous espérons recevoir ici, nous pourrons peut-être mieux juger si nous devons vraiment le faire.
Concernant le sous-sol : Il s’agit de 3 pièces totalisant environ 56 m², qui comprenaient par le passé un atelier (avec installation de chauffage), un local de stockage et un « espace sanitaire » (baignoire, douche, toilettes). Deux pièces possèdent une lucarne, la troisième a été murée car une véranda a été construite au-dessus. Cette dernière pièce (je l’appelle cave à vin, car nous avons notamment dû y jeter beaucoup de vin), était le « local de stockage ». Elle se caractérisait par la structure suivante des murs : mur en briques -> enduit -> polystyrène -> revêtement en bois (planches à rainure et languette). Jusqu’à présent, nous avons enlevé tout sauf l’enduit, car les planches étaient largement moisies. Comme l’enduit présente aussi des efflorescences, il sera également enlevé prochainement. Au sol dans la cave à vin, des panneaux de particules sont vissés (au-dessus se trouvait un revêtement PVC), sous les panneaux on distingue encore une bâche. Les panneaux sont bien sûr également humides. Ce qui se trouve sous la bâche, je ne le sais pas encore.
Pour les deux autres pièces, les murs sont carrelés. Ici aussi, les joints sont au moins sur les murs extérieurs noirs (plus on descend vers le sol, plus ils sont noirs). Là aussi, nous devrons tout enlever dans les semaines à venir jusqu’aux fondations. Lorsque nous en serons à ce point, et que le sous-sol sera donc complètement vidé, la question sera pour nous de savoir comment procéder ensuite. Le sous-sol doit à l’avenir servir aux fonctions suivantes :
[*]Hébergement de l’installation de chauffage
[*]Lavage du linge
[*]Stockage d’outils/atelier
[*]Stockage de nourriture, boissons, installation d’un congélateur
Jusqu’à présent, nous avons reçu la visite d’un expert et d’une entreprise spécialisée dans la rénovation de sous-sols. Leurs avis divergent un peu :
L’expert nous a conseillé d’installer une barrière horizontale juste au-dessus du sol du sous-sol et une autre barrière environ au niveau du sol extérieur, car l’eau remonte par capillarité. Avec un peu de savoir-faire et de bons outils (les deux), on pourrait faire cette installation soi-même. Les coûts resteraient raisonnables, alors qu’avec une entreprise spécialisée, il faudrait prévoir au moins une somme à cinq chiffres moyenne. Son résumé était cependant que, malgré tous les efforts, on ne pourrait jamais obtenir des pièces garanties complètement sèches.
Le spécialiste de l’entreprise de rénovation, quant à lui (de son point de vue, ce qui est compréhensible), déconseillait formellement de faire cela soi-même, car les solutions disponibles sur le marché pour la pose d’une barrière horizontale ne dureraient que 5 à 10 ans. Le spécialiste recommandait en outre d’injecter et de compresser verticalement ce « matériau de barrière » dans tous les murs concernés. De plus, l’humidité serait déjà presque arrivée jusqu’au rez-de-chaussée, la moisissure très dangereuse, et des fissures pourraient apparaître. Je ne peux pas juger si cette mise en garde est une certaine forme de « création de panique ». Nous attendons actuellement l’offre de l’entreprise concernant les mesures à prendre. L’expert indépendant et le spécialiste de l’entreprise de rénovation étaient d’accord pour dire que les pièces sont plutôt « humides » que « mouillées », mais le spécialiste estimait cependant qu’on pourrait les assécher suffisamment pour pouvoir y « aménager une chambre d’enfant ».
Une troisième possibilité, proposée par notre architecte, serait de poursuivre comme prévu la déconstruction jusqu’aux fondations, d’aérer davantage les lucarnes, puis d’observer comment l’humidité évolue dans les pièces.
Compte tenu du scénario d’utilisation décrit, nous n’avons certainement pas besoin de pièces à 100 % sèches. La crainte que l’humidité remonte dans les étages supérieurs est toutefois bien présente. La pose d’une barrière horizontale me semble plausible, de toute façon nous ne pourrons pas accéder aux murs depuis l’extérieur.
Mes questions à ceux qui ont lu jusqu’ici (merci à vous !) sont donc :
[*]Faire la barrière horizontale soi-même, ou
[*]faire faire par une entreprise, comme ils envisagent, ou
[*]d’abord vider, puis attendre, ou
[*]y a-t-il d’autres idées ?
Cordialement !